Téhéran - L'Iran a vendu dimanche pour la première fois du pétrole à des acheteurs privés via une bourse de l'énergie, dans le but d'amoindrir les effets de prochaines sanctions américaines contre l'industrie pétrolière iranienne.
Seuls 280.000 barils ont été vendus à un acheteur, sur le million qui avait été proposé aux enchères avec un prix par unité initialement à 79,16 dollars (69,39 euros).
Lorsque la vente a débuté, les propositions d'achat sont tombées à 16 dollars (14 euros) de moins que le tarif d'abord avancé.
Quelques heures avant la fermeture de la Bourse, alors que le prix était à 74,85 dollars l'unité (65,61 euros), l'acheteur s'est manifesté.
L'identité de ce dernier est restée secrète, conformément à la promesse vendredi du directeur de l'organisation de la sécurité et des échanges, Shapour Mohammadi.
L'agence de presse iranienne Fars a seulement indiqué qu'il s'agissait d'un conglomérat d'entreprises privées qui ont réalisé l'achat via trois courtages.
Le gouvernement compte proposer son pétrole à la Bourse de l'énergie une fois par semaine, selon l'agence Fars, proche des conservateurs.
Après s'être retirés en mai de l'accord international sur le nucléaire iranien, les Etats-Unis ont rétabli en août une première série de sanctions contre Téhéran. Une deuxième vague doit suivre le 5 novembre, visant cette fois l'industrie pétrolière iranienne.
L'idée de vendre du pétrole aux entreprises privées en Bourse a été émise en juillet par le premier vice-président Eshaq Jahangiri, afin de "déjouer les efforts de l'Amérique (...) pour arrêter les exportations de pétrole iranien".
Téhéran espère que la vente de son pétrole à des acheteurs privés plutôt qu'à des pays rendra plus difficile la surveillance et le blocage de ses exportations par les Etats-Unis.
"Avec le retour imminent d'une nouvelle vague de sanctions, le gouvernement est déterminé à utiliser les marges de manoeuvre existantes dans le secteur privé pour vendre le pétrole iranien et trouver de nouveaux marchés", a déclaré le directeur de la Fédération iranienne des exportations de pétrole, Hamidreza Salehi, à l'agence de presse Ilna.
Selon les estimations, les exportations de brut iranien ont déjà chuté d'un tiers depuis mai. Téhéran vendait alors environ 2,5 millions de barils par jour.
Seuls 280.000 barils ont été vendus à un acheteur, sur le million qui avait été proposé aux enchères avec un prix par unité initialement à 79,16 dollars (69,39 euros).
Lorsque la vente a débuté, les propositions d'achat sont tombées à 16 dollars (14 euros) de moins que le tarif d'abord avancé.
Quelques heures avant la fermeture de la Bourse, alors que le prix était à 74,85 dollars l'unité (65,61 euros), l'acheteur s'est manifesté.
L'identité de ce dernier est restée secrète, conformément à la promesse vendredi du directeur de l'organisation de la sécurité et des échanges, Shapour Mohammadi.
L'agence de presse iranienne Fars a seulement indiqué qu'il s'agissait d'un conglomérat d'entreprises privées qui ont réalisé l'achat via trois courtages.
Le gouvernement compte proposer son pétrole à la Bourse de l'énergie une fois par semaine, selon l'agence Fars, proche des conservateurs.
Après s'être retirés en mai de l'accord international sur le nucléaire iranien, les Etats-Unis ont rétabli en août une première série de sanctions contre Téhéran. Une deuxième vague doit suivre le 5 novembre, visant cette fois l'industrie pétrolière iranienne.
L'idée de vendre du pétrole aux entreprises privées en Bourse a été émise en juillet par le premier vice-président Eshaq Jahangiri, afin de "déjouer les efforts de l'Amérique (...) pour arrêter les exportations de pétrole iranien".
Téhéran espère que la vente de son pétrole à des acheteurs privés plutôt qu'à des pays rendra plus difficile la surveillance et le blocage de ses exportations par les Etats-Unis.
"Avec le retour imminent d'une nouvelle vague de sanctions, le gouvernement est déterminé à utiliser les marges de manoeuvre existantes dans le secteur privé pour vendre le pétrole iranien et trouver de nouveaux marchés", a déclaré le directeur de la Fédération iranienne des exportations de pétrole, Hamidreza Salehi, à l'agence de presse Ilna.
Selon les estimations, les exportations de brut iranien ont déjà chuté d'un tiers depuis mai. Téhéran vendait alors environ 2,5 millions de barils par jour.