Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale a fait savoir que l’Onu était prête à soutenir le Gabon pour un retour à l’ordre constitutionnel. Le 6 septembre, à Libreville, Abdou Abarry a déclaré qu’une fois la feuille de route et le calendrier connus, après qu’un nouveau gouvernement ait été nommé, les différentes agences des Nations unies feront le nécessaire pour continuer à soutenir le Gabon.
Selon Patrick Mboyo Makambo, chercheur en droit public et en sciences politiques, l’accompagnement que proposent les Nations unies constitue une solution bienvenue.
« Quand nous sommes dans une parenthèse comme celle qui vient de s’ouvrir au Gabon, l’Onu a tout à fait la légitimité d’accompagner les autorités de la transition qui, par nature, ne sont pas appelées à pérenniser leur présence au pouvoir. Ce serait d’abord dans l’intérêt du peuple gabonais, mais aussi dans l’intérêt de toute la région d’Afrique centrale, que le Gabon puisse se porter correctement sur le plan institutionnel, économique et politique », explique-t-il.
« Un coup d'Etat n’est jamais une solution, rappelle toutefois l’analyste politique Bara Ndiaye. Selon lui, il y a une sorte de précipitation à vouloir remplacer Ali Bongo au pouvoir. Il s’agit quand même d’un coup d’Etat », insiste-t-il.
« Un coup d'Etat n’est pas légitime. … la junte s’est imposée en l’espace de moins d’un mois, on lui propose une solution d’accompagnement pour libérer une transition. Il faut contraindre les pouvoirs militaires à céder le pouvoir s’ils l’ont pris de manière illégale. Il faut les menacer sous forme de sanctions et il faut les encadrer. » (DW)
Selon Patrick Mboyo Makambo, chercheur en droit public et en sciences politiques, l’accompagnement que proposent les Nations unies constitue une solution bienvenue.
« Quand nous sommes dans une parenthèse comme celle qui vient de s’ouvrir au Gabon, l’Onu a tout à fait la légitimité d’accompagner les autorités de la transition qui, par nature, ne sont pas appelées à pérenniser leur présence au pouvoir. Ce serait d’abord dans l’intérêt du peuple gabonais, mais aussi dans l’intérêt de toute la région d’Afrique centrale, que le Gabon puisse se porter correctement sur le plan institutionnel, économique et politique », explique-t-il.
« Un coup d'Etat n’est jamais une solution, rappelle toutefois l’analyste politique Bara Ndiaye. Selon lui, il y a une sorte de précipitation à vouloir remplacer Ali Bongo au pouvoir. Il s’agit quand même d’un coup d’Etat », insiste-t-il.
« Un coup d'Etat n’est pas légitime. … la junte s’est imposée en l’espace de moins d’un mois, on lui propose une solution d’accompagnement pour libérer une transition. Il faut contraindre les pouvoirs militaires à céder le pouvoir s’ils l’ont pris de manière illégale. Il faut les menacer sous forme de sanctions et il faut les encadrer. » (DW)