PARIS (Reuters) - Le marché de l’agriculture biologique n’a cessé de progresser en France en 2017, en termes de production et de surfaces agricoles comme de consommation avec la démocratisation du bio dans les grandes surfaces, selon des données publiées vendredi par l’Agence Bio. Selon l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, un groupement d’intérêt économique, ce marché a atteint 8,3 milliards d’euros en 2017 contre 7,1 milliards d’euros en 2016, soit une hausse de 17%.
Les agriculteurs bio sont aujourd’hui 36.691 en France, en hausse de 14,7% sur un an. Cela représente 8,3% des fermes françaises et 6,6% des surfaces totales cultivées.
En dix ans, les surfaces produisant du bio ont plus que triplé, passant de 517.000 hectares à 1,78 million d’hectares.
Quant aux surfaces en conversion, elles ont progressé de 7% l’an dernier, pour dépasser les 518.000 hectares.
Cette tendance répond à une demande des consommateurs, dont 85% estiment important de développer l’agriculture biologique, selon le dernier baromètre de l’Agence Bio effectué par le CSA.
L’année 2017 a été marquée par le développement de la vente de produits bio dans les grandes et moyennes surfaces, avec des hausses de 27% pour l’épicerie et de 22% pour les fruits.
La démocratisation du marché bio n’est cependant pas sans risque pour la filière.
“C’est un marché dynamique mais les grandes enseignes qui communiquent sur l’agriculture biologique puis vendent les produits bio quasiment au prix du conventionnel tuent la filière et sa valeur ajoutée”, estime un courtier spécialisé dans le marché bio, interrogé par Reuters.
A terme, ajoute-t-il, il existe un risque de ralentissement des conversions agricoles si l’agriculture biologique n’est pas assez rémunératrice pour les producteurs.
Quant à la filière des céréales, dont la France est le premier producteur européen, elle reste en retrait dans cette transition vers l’agriculture biologique et doit importer des céréales bio.
“Il est difficile pour les nouveaux producteurs de se tenir au niveau de la demande mais c’est notre souhait de couvrir tous les besoins”, admet Florent Ghul, directeur de l’Agence Bio.
Les agriculteurs bio sont aujourd’hui 36.691 en France, en hausse de 14,7% sur un an. Cela représente 8,3% des fermes françaises et 6,6% des surfaces totales cultivées.
En dix ans, les surfaces produisant du bio ont plus que triplé, passant de 517.000 hectares à 1,78 million d’hectares.
Quant aux surfaces en conversion, elles ont progressé de 7% l’an dernier, pour dépasser les 518.000 hectares.
Cette tendance répond à une demande des consommateurs, dont 85% estiment important de développer l’agriculture biologique, selon le dernier baromètre de l’Agence Bio effectué par le CSA.
L’année 2017 a été marquée par le développement de la vente de produits bio dans les grandes et moyennes surfaces, avec des hausses de 27% pour l’épicerie et de 22% pour les fruits.
La démocratisation du marché bio n’est cependant pas sans risque pour la filière.
“C’est un marché dynamique mais les grandes enseignes qui communiquent sur l’agriculture biologique puis vendent les produits bio quasiment au prix du conventionnel tuent la filière et sa valeur ajoutée”, estime un courtier spécialisé dans le marché bio, interrogé par Reuters.
A terme, ajoute-t-il, il existe un risque de ralentissement des conversions agricoles si l’agriculture biologique n’est pas assez rémunératrice pour les producteurs.
Quant à la filière des céréales, dont la France est le premier producteur européen, elle reste en retrait dans cette transition vers l’agriculture biologique et doit importer des céréales bio.
“Il est difficile pour les nouveaux producteurs de se tenir au niveau de la demande mais c’est notre souhait de couvrir tous les besoins”, admet Florent Ghul, directeur de l’Agence Bio.