Gaza (Territoires palestiniens) - L'armée israélienne a arraisonné mardi un bateau palestinien parti du port de pêche de Gaza dans le but de dénoncer le strict blocus israélien qui étouffe l'enclave depuis plus de dix ans.
Le navire, parti en matinée, a été arraisonné en fin d'après-midi par l'armée israélienne, qui a "arrêté tous les passagers ainsi que le capitaine", ont rapporté les organisateurs, lors d'une conférence de presse à Gaza.
"Après la fouille du bateau et des Palestiniens à bord, le bateau sera escorté jusqu'à la base de la marine israélienne à Ashdod", au nord de l'enclave, a pour sa part précisé l'armée israélienne dans un communiqué.
Elle a ajouté que du personnel médical avait été dépêché pour "prodiguer des soins aux Palestiniens à bord nécessitant une aide médicale".
Saluée par des centaines de Palestiniens, l'embarcation avait pris la mer avec à son bord neuf passagers, dont quatre Palestiniens blessés par des soldats israéliens et des étudiants.
Ces passagers "sont empêchés de voyager, de recevoir des soins et de finir leurs études", avait affirmé Raed Abou Dayr, coordinateur du comité du mouvement baptisé la "Grande marche du retour".
Ils "partent pour affirmer leur droit à voyager" et "nous sommes déterminés à briser le blocus", avait-il ajouté, en promettant qu'ils recommenceraient si jamais la tentative était stoppée.
"Je pars pour être soigné à l'étranger", avait expliqué l'un des passagers, Mahmoud Abou Ataya, 25 ans, récemment blessé dans l'est de Gaza.
Une flotte avait déjà pris la mer fin mai, puis avait dû faire demi-tour, l'un des bateaux ayant été arraisonné par l'armée israélienne avant de sortir de la limite de neuf milles nautiques (environ 16 km) fixée par Israël.
La bande de Gaza, territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée et contrôlé par le Hamas, est soumis à un strict blocus terrestre, maritime et aérien imposé par Israël.
Depuis le 30 mars, les Gazaouis manifestent le long de la barrière qui sépare l'enclave d'Israël afin de dénoncer le blocus israélien et pour exiger le retour des réfugiés palestiniens chassés ou qui ont fui de leurs terres en 1948 lors de la création de l'Etat d'Israël.
Au moins 139 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne et plus de 4.000 blessés par balle. Israël a justifié sa riposte en affirmant qu'elle était nécessaire pour défendre ses frontières et arrêter les infiltrations.
Lundi, Israël a annoncé la fermeture du seul point de passage de marchandises entre l'Etat hébreu et la bande de Gaza, une réponse aux cerfs-volants et ballons incendiaires lancés depuis l'enclave et qui ont brûlé des centaines d'hectares sur le territoire israélien.
La fermeture du point de passage va aggraver la situation humanitaire déjà très précaire à Gaza, où plus de 80% de la population est tributaire d'une aide, selon la Banque mondiale.
Le navire, parti en matinée, a été arraisonné en fin d'après-midi par l'armée israélienne, qui a "arrêté tous les passagers ainsi que le capitaine", ont rapporté les organisateurs, lors d'une conférence de presse à Gaza.
"Après la fouille du bateau et des Palestiniens à bord, le bateau sera escorté jusqu'à la base de la marine israélienne à Ashdod", au nord de l'enclave, a pour sa part précisé l'armée israélienne dans un communiqué.
Elle a ajouté que du personnel médical avait été dépêché pour "prodiguer des soins aux Palestiniens à bord nécessitant une aide médicale".
Saluée par des centaines de Palestiniens, l'embarcation avait pris la mer avec à son bord neuf passagers, dont quatre Palestiniens blessés par des soldats israéliens et des étudiants.
Ces passagers "sont empêchés de voyager, de recevoir des soins et de finir leurs études", avait affirmé Raed Abou Dayr, coordinateur du comité du mouvement baptisé la "Grande marche du retour".
Ils "partent pour affirmer leur droit à voyager" et "nous sommes déterminés à briser le blocus", avait-il ajouté, en promettant qu'ils recommenceraient si jamais la tentative était stoppée.
"Je pars pour être soigné à l'étranger", avait expliqué l'un des passagers, Mahmoud Abou Ataya, 25 ans, récemment blessé dans l'est de Gaza.
Une flotte avait déjà pris la mer fin mai, puis avait dû faire demi-tour, l'un des bateaux ayant été arraisonné par l'armée israélienne avant de sortir de la limite de neuf milles nautiques (environ 16 km) fixée par Israël.
La bande de Gaza, territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée et contrôlé par le Hamas, est soumis à un strict blocus terrestre, maritime et aérien imposé par Israël.
Depuis le 30 mars, les Gazaouis manifestent le long de la barrière qui sépare l'enclave d'Israël afin de dénoncer le blocus israélien et pour exiger le retour des réfugiés palestiniens chassés ou qui ont fui de leurs terres en 1948 lors de la création de l'Etat d'Israël.
Au moins 139 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne et plus de 4.000 blessés par balle. Israël a justifié sa riposte en affirmant qu'elle était nécessaire pour défendre ses frontières et arrêter les infiltrations.
Lundi, Israël a annoncé la fermeture du seul point de passage de marchandises entre l'Etat hébreu et la bande de Gaza, une réponse aux cerfs-volants et ballons incendiaires lancés depuis l'enclave et qui ont brûlé des centaines d'hectares sur le territoire israélien.
La fermeture du point de passage va aggraver la situation humanitaire déjà très précaire à Gaza, où plus de 80% de la population est tributaire d'une aide, selon la Banque mondiale.