New York (awp/afp) - Le dollar montait face à l'euro mercredi, aidé par un sentiment général d'aversion pour le risque et la confirmation par la Banque centrale américaine de son intention de relever "graduellement" les taux d'intérêt.
Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), l'euro valait 1,1504 dollar, contre 1,1574 dollar mardi vers 21H00 GMT. "Le marché des changes évolue beaucoup en ce moment au gré de l'état d'esprit des cambistes et tendait plutôt (ce mercredi) vers la prudence", a souligné Eric Theoret de Scotiabank.
Les actifs considérés comme des valeurs refuge, le dollar mais aussi le yen, le franc suisse, étaient tous prisés tandis que d'autres monnaies jugées plus risquées comme le dollar canadien ou le peso mexicain se repliaient.
Déjà en hausse face aux principales devises, le billet vert s'est apprécié encore un peu plus après la diffusion du compte-rendu de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed).
Sans surprise, l'institution y affirme qu'il est "très probable" qu'elle continuera de relever "graduellement" les taux d'intérêt vu la solidité de la croissance économique des Etats-Unis.
"L'élément le plus étonnant du rapport est peut-être la mention de la divergence croissante entre les Etats-Unis et le reste du monde comme un risque potentiel dans la mesure où elle peut renforcer le dollar", a souligné M. Theoret. "Or la Fed, contrairement à d'autres grandes Banques centrales, mentionne rarement directement le marché des changes aussi spécifiquement", a-t-il relevé.
De l'autre côté de l'Atlantique, "les inquiétudes autour de la situation italienne sont réellement en train de tirer (l'euro) vers le bas", a commenté Naeem Aslam, analyste pour Thinks Market, tandis que Rome a soumis en début de semaine à l'Union européenne son projet de budget. Celui-ci prévoit notamment un déficit public à 2,4% du PIB pour 2019, au-dessus de ce que souhaiterait l'UE.
"Le chef de l'Eurogroupe (le Portugais Mario) Centeno a déclaré que l'impact du projet de budget italien ne devrait pas être surestimé, alors que le président de la Commission (le Luxembourgeois Jean-Claude) Juncker a affirmé que la zone euro se révolterait si l'UE approuvait le budget italien", ont expliqué les analystes du courtier Sucden, résumant l'incertitude qui prévaut autour de la réaction officielle de l'UE.
Par ailleurs, les cambistes continuaient de scruter les négociations autour du Brexit.
"Le temps est venu" pour un accord sur les conditions du divorce entre Londres et l'UE, a affirmé la Première ministre britannique Theresa May à son arrivée à un sommet à Bruxelles.
Le président du Parlement européen Antonio Tajani a toutefois affirmé que Mme May n'avait pas présenté de "nouveautés majeures" au cours de son intervention.
La livre, qui s'était repliée après la publication d'une inflation inférieure aux attentes pour septembre, s'est ressaisie face à l'euro à l'ouverture du sommet.
Vers 19H00 GMT mercredi, l'euro baissait face au yen, à 129,44 yens, contre 129,94 yens mardi à 21H00 GMT.
Le dollar remontait face à la monnaie nippone, à 112,52 yens, contre 112,25 yens mardi soir.
Le franc suisse était en légère hausse face à l'euro, à 1,1448 franc suisse pour un euro, contre 1,1466 mardi, et en baisse face au dollar, à 0,9960 franc suisse contre un dollar au lieu de 0,9907 mardi soir.
L'once d'or valait 1.222,99 dollars, contre 1.224,94 dollars mardi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise a terminé à 6,9275 yuans pour un dollar, contre 6,9120 yuans mardi à 15H30 GMT.
Enfin, le bitcoin s'échangeait pour 6.443,68 dollars, contre 6.460,39 dollars mardi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), l'euro valait 1,1504 dollar, contre 1,1574 dollar mardi vers 21H00 GMT.
Les actifs considérés comme des valeurs refuge, le dollar mais aussi le yen, le franc suisse, étaient tous prisés tandis que d'autres monnaies jugées plus risquées comme le dollar canadien ou le peso mexicain se repliaient.
Déjà en hausse face aux principales devises, le billet vert s'est apprécié encore un peu plus après la diffusion du compte-rendu de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed).
Sans surprise, l'institution y affirme qu'il est "très probable" qu'elle continuera de relever "graduellement" les taux d'intérêt vu la solidité de la croissance économique des Etats-Unis.
"L'élément le plus étonnant du rapport est peut-être la mention de la divergence croissante entre les Etats-Unis et le reste du monde comme un risque potentiel dans la mesure où elle peut renforcer le dollar", a souligné M. Theoret. "Or la Fed, contrairement à d'autres grandes Banques centrales, mentionne rarement directement le marché des changes aussi spécifiquement", a-t-il relevé.
De l'autre côté de l'Atlantique, "les inquiétudes autour de la situation italienne sont réellement en train de tirer (l'euro) vers le bas", a commenté Naeem Aslam, analyste pour Thinks Market, tandis que Rome a soumis en début de semaine à l'Union européenne son projet de budget. Celui-ci prévoit notamment un déficit public à 2,4% du PIB pour 2019, au-dessus de ce que souhaiterait l'UE.
"Le chef de l'Eurogroupe (le Portugais Mario) Centeno a déclaré que l'impact du projet de budget italien ne devrait pas être surestimé, alors que le président de la Commission (le Luxembourgeois Jean-Claude) Juncker a affirmé que la zone euro se révolterait si l'UE approuvait le budget italien", ont expliqué les analystes du courtier Sucden, résumant l'incertitude qui prévaut autour de la réaction officielle de l'UE.
Par ailleurs, les cambistes continuaient de scruter les négociations autour du Brexit.
"Le temps est venu" pour un accord sur les conditions du divorce entre Londres et l'UE, a affirmé la Première ministre britannique Theresa May à son arrivée à un sommet à Bruxelles.
Le président du Parlement européen Antonio Tajani a toutefois affirmé que Mme May n'avait pas présenté de "nouveautés majeures" au cours de son intervention.
La livre, qui s'était repliée après la publication d'une inflation inférieure aux attentes pour septembre, s'est ressaisie face à l'euro à l'ouverture du sommet.
Vers 19H00 GMT mercredi, l'euro baissait face au yen, à 129,44 yens, contre 129,94 yens mardi à 21H00 GMT.
Le dollar remontait face à la monnaie nippone, à 112,52 yens, contre 112,25 yens mardi soir.
Le franc suisse était en légère hausse face à l'euro, à 1,1448 franc suisse pour un euro, contre 1,1466 mardi, et en baisse face au dollar, à 0,9960 franc suisse contre un dollar au lieu de 0,9907 mardi soir.
L'once d'or valait 1.222,99 dollars, contre 1.224,94 dollars mardi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise a terminé à 6,9275 yuans pour un dollar, contre 6,9120 yuans mardi à 15H30 GMT.
Enfin, le bitcoin s'échangeait pour 6.443,68 dollars, contre 6.460,39 dollars mardi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.