New York (awp/afp) - L'euro progressait légèrement face au dollar mercredi au lendemain d'un bond du billet vert, les courtiers s'inquiétant peu des potentielles conséquences de la procédure pour déficits excessifs que menace d'ouvrir Bruxelles contre Rome.
Vers 20H00 GMT (21H00 à Paris), l'euro valait 1,1391 dollar, contre 1,1370 mardi à 22H00 GMT.
Les investisseurs font face à "un dilemme", selon Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com.
"D'une part, les perspectives d'un ralentissement des hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) pourraient peser sur le dollar. D'un autre côté, il n'y a toujours pas de raison solide pour être très optimiste sur l'euro, étant donné la situation en Italie et la faible croissance de la zone euro", a-t-il précisé.
La Commission européenne a ouvert mercredi la voie à de possibles sanctions financières contre Rome et a de nouveau rejeté le projet de budget 2019 de la coalition populiste au pouvoir en Italie.
"Avec ce que le gouvernement italien a mis sur la table, nous voyons un risque que le pays s'enfonce aveuglément dans l'instabilité", a annoncé le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis, précisant que "l'ouverture d'une +procédure de déficit excessif+ fondée sur la dette est justifiée".
Si une telle procédure était effectivement lancée et que l'Italie refusait toujours de modifier son budget, des sanctions financières correspondant à 0,2% de son PIB, soit quelque 3,4 milliards d'euros, pourraient en théorie être prononcées l'été prochain.
La monnaie unique n'a néanmoins pas pâti de cette menace et a conservé ses gains face au dollar, au yen japonais et à la livre britannique.
"Il se passera plusieurs semaines avant que la procédure ne soit engagée et l'Italie aura plusieurs mois pour y répondre", ont affirmé les analystes de Wells Fargo.
"De plus, il est possible qu'au final aucune sanction financière ne soit appliquée, et que l'on se dirige davantage vers une punition +symbolique+", ont-ils ajouté.
La séance de mercredi contrastait ainsi avec celle de la veille, où une chute des places boursières européennes à la clôture et une nouvelle séance chahutée à Wall Street, avaient favorisé nettement le dollar et le yen japonais, généralement considérés comme des valeurs refuge.
A la veille d'une fermeture des marchés en raison de Thanksgiving, et d'une séance raccourcie vendredi, les investisseurs avaient peu de nouvelles à se mettre sous la dent, hormis l'actualité autour du Brexit.
La Première ministre britannique Theresa May s'est rendue mercredi à Bruxelles pour rencontrer Jean-Claude Juncker, en amont du sommet spécial qui réunira dimanche les dirigeants des pays de l'UE.
De "très bons progrès" ont été réalisés, a indiqué l'exécutif européen, mais "le travail continue". Mme May a d'ores et déjà prévu de poursuivre les négociations samedi à Bruxelles.
Parmi les autres devises, le dollar remontait face au yen, à 113,08 yens pour un dollar mercredi, contre 112,77 yens mardi soir.
L'euro valait 128,84 yens mercredi, contre 128,24 mardi.
Le franc suisse baissait face à l'euro, à 1,1326 franc suisse pour un euro mercredi, contre 1,1317 mardi, et montait par rapport au billet vert à 0,9942 franc suisse pour un dollar contre 0,9954 mardi.
La monnaie chinoise a terminé à 6,9270 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, contre 6,9453 mardi.
L'once d'or valait 1.226,80 dollars, contre 1.221,63 dollars mardi à 22H00 GMT.
Enfin, le bitcoin s'échangeait pour 4.417,89 dollars, contre 4.337,68 dollars mardi, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
Vers 20H00 GMT (21H00 à Paris), l'euro valait 1,1391 dollar, contre 1,1370 mardi à 22H00 GMT.
Les investisseurs font face à "un dilemme", selon Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com.
"D'une part, les perspectives d'un ralentissement des hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) pourraient peser sur le dollar. D'un autre côté, il n'y a toujours pas de raison solide pour être très optimiste sur l'euro, étant donné la situation en Italie et la faible croissance de la zone euro", a-t-il précisé.
La Commission européenne a ouvert mercredi la voie à de possibles sanctions financières contre Rome et a de nouveau rejeté le projet de budget 2019 de la coalition populiste au pouvoir en Italie.
"Avec ce que le gouvernement italien a mis sur la table, nous voyons un risque que le pays s'enfonce aveuglément dans l'instabilité", a annoncé le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis, précisant que "l'ouverture d'une +procédure de déficit excessif+ fondée sur la dette est justifiée".
Si une telle procédure était effectivement lancée et que l'Italie refusait toujours de modifier son budget, des sanctions financières correspondant à 0,2% de son PIB, soit quelque 3,4 milliards d'euros, pourraient en théorie être prononcées l'été prochain.
La monnaie unique n'a néanmoins pas pâti de cette menace et a conservé ses gains face au dollar, au yen japonais et à la livre britannique.
"Il se passera plusieurs semaines avant que la procédure ne soit engagée et l'Italie aura plusieurs mois pour y répondre", ont affirmé les analystes de Wells Fargo.
"De plus, il est possible qu'au final aucune sanction financière ne soit appliquée, et que l'on se dirige davantage vers une punition +symbolique+", ont-ils ajouté.
La séance de mercredi contrastait ainsi avec celle de la veille, où une chute des places boursières européennes à la clôture et une nouvelle séance chahutée à Wall Street, avaient favorisé nettement le dollar et le yen japonais, généralement considérés comme des valeurs refuge.
A la veille d'une fermeture des marchés en raison de Thanksgiving, et d'une séance raccourcie vendredi, les investisseurs avaient peu de nouvelles à se mettre sous la dent, hormis l'actualité autour du Brexit.
La Première ministre britannique Theresa May s'est rendue mercredi à Bruxelles pour rencontrer Jean-Claude Juncker, en amont du sommet spécial qui réunira dimanche les dirigeants des pays de l'UE.
De "très bons progrès" ont été réalisés, a indiqué l'exécutif européen, mais "le travail continue". Mme May a d'ores et déjà prévu de poursuivre les négociations samedi à Bruxelles.
Parmi les autres devises, le dollar remontait face au yen, à 113,08 yens pour un dollar mercredi, contre 112,77 yens mardi soir.
L'euro valait 128,84 yens mercredi, contre 128,24 mardi.
Le franc suisse baissait face à l'euro, à 1,1326 franc suisse pour un euro mercredi, contre 1,1317 mardi, et montait par rapport au billet vert à 0,9942 franc suisse pour un dollar contre 0,9954 mardi.
La monnaie chinoise a terminé à 6,9270 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, contre 6,9453 mardi.
L'once d'or valait 1.226,80 dollars, contre 1.221,63 dollars mardi à 22H00 GMT.
Enfin, le bitcoin s'échangeait pour 4.417,89 dollars, contre 4.337,68 dollars mardi, selon des chiffres compilés par Bloomberg.