New York (awp/afp) - L'euro, après être descendu à son plus bas niveau en 13 mois face au dollar, se stabilisait en fin de journée mercredi alors que les investisseurs gardaient un oeil sur la crise turque.
Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la monnaie unique européenne s'échangeait à 1,1346 dollar contre 1,1344 dollar mardi soir. Elle s'est repliée jusqu'à 1,1301 dollar.
La devise européenne baissait face au yen à 125,47 yens contre 126,10 yens mardi soir.
Le dollar baissait également face au yen à 110,58 yens, contre 111,15 yens mardi.
"La livre turque a continué à se reprendre grâce aux mesures engagées par les autorités pour restreindre la spéculation" sur la monnaie, a remarqué Marc Chandler de Brown Brothers Harriman.
Elle se redressait notamment face au dollar, gagnant, vers 19H00 GMT, environ 5% par rapport à mardi à 21H00 GMT.
"Reste à savoir à quel point la reprise peut tenir sans action plus convaincante pour réduire le déficit de la balance commerciale de la Turquie", a jugé Derek Halpenny, analyste pour MUFG.
De plus les tensions avec les Etats-Unis sont loin de s'apaiser. Mercredi, Ankara a fortement augmenté les droits de douane de plusieurs produits américains et a de nouveau refusé de lever l'assignation à résidence du pasteur Brunson, à l'origine de la crise diplomatique avec Washington.
Par ailleurs, alors que le plongeon de la livre turque avait entraîné dans son sillage nombre de devises de pays émergents par crainte de contagion, son rebond n'a pas le même effet, a relevé M. Chandler en mettant en avant la faiblesse du rand sud-africain ou du rouble russe.
De même, la demande pour le dollar ne s'est pas tassé, a noté le spécialiste.
"Le marché est toujours en train d'estimer la possibilité d'une contagion aux autres pays émergents et à l'Europe", a souligné Dean Popplewell, analyste pour Oanda.
Le billet vert profitait également d'indicateurs américains reflétant une économie en bonne forme: les ventes au détail ont progressé de 0,5% en juillet, la productivité a atteint au 2e trimestre son rythme le plus fort en plus de trois ans (+2,9%) et l'activité manufacturière dans la région de New York a confirmé sa robustesse en août.
Si l'euro s'est redressé en cours de séance américaine, cela relève plus d'un mouvement technique selon Greg Anderson de BMO. "Les investisseurs ont énormément parié sur sa baisse ces derniers temps et ne peuvent pas continuer à descendre indéfiniment sans un peu de mouvement inverse", a-t-il estimé.
La livre britannique, de son côté, a touché un nouveau plus bas depuis juin 2017 face au dollar à 1,2662 dollar, quelques heures après la publication des chiffres de l'inflation: selon l'Office des statistiques nationales, la hausse des prix a accéléré en juillet à 2,5% sur un an, après 2,4% en juin.
Vers 19H00 GMT, l'once d'or s'échangeait à 1.177,00 dollars contre 1.194,12 dollars mardi à 21H00 GMT, après être descendu un peu plus tôt jusqu'à 1.175,00 dollars, son plus bas niveau depuis janvier 2017.
La monnaie chinoise a terminé à 6,9348 yuans pour un dollar, son plus bas niveau depuis janvier 2017, contre 6,8843 yuans mardi à 15H30 GMT.
Le bitcoin valait 6.535,75 dollars, contre 6.074,26 dollars mardi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la monnaie unique européenne s'échangeait à 1,1346 dollar contre 1,1344 dollar mardi soir. Elle s'est repliée jusqu'à 1,1301 dollar.
Le dollar baissait également face au yen à 110,58 yens, contre 111,15 yens mardi.
"La livre turque a continué à se reprendre grâce aux mesures engagées par les autorités pour restreindre la spéculation" sur la monnaie, a remarqué Marc Chandler de Brown Brothers Harriman.
Elle se redressait notamment face au dollar, gagnant, vers 19H00 GMT, environ 5% par rapport à mardi à 21H00 GMT.
"Reste à savoir à quel point la reprise peut tenir sans action plus convaincante pour réduire le déficit de la balance commerciale de la Turquie", a jugé Derek Halpenny, analyste pour MUFG.
De plus les tensions avec les Etats-Unis sont loin de s'apaiser. Mercredi, Ankara a fortement augmenté les droits de douane de plusieurs produits américains et a de nouveau refusé de lever l'assignation à résidence du pasteur Brunson, à l'origine de la crise diplomatique avec Washington.
Par ailleurs, alors que le plongeon de la livre turque avait entraîné dans son sillage nombre de devises de pays émergents par crainte de contagion, son rebond n'a pas le même effet, a relevé M. Chandler en mettant en avant la faiblesse du rand sud-africain ou du rouble russe.
De même, la demande pour le dollar ne s'est pas tassé, a noté le spécialiste.
"Le marché est toujours en train d'estimer la possibilité d'une contagion aux autres pays émergents et à l'Europe", a souligné Dean Popplewell, analyste pour Oanda.
Le billet vert profitait également d'indicateurs américains reflétant une économie en bonne forme: les ventes au détail ont progressé de 0,5% en juillet, la productivité a atteint au 2e trimestre son rythme le plus fort en plus de trois ans (+2,9%) et l'activité manufacturière dans la région de New York a confirmé sa robustesse en août.
Si l'euro s'est redressé en cours de séance américaine, cela relève plus d'un mouvement technique selon Greg Anderson de BMO. "Les investisseurs ont énormément parié sur sa baisse ces derniers temps et ne peuvent pas continuer à descendre indéfiniment sans un peu de mouvement inverse", a-t-il estimé.
La livre britannique, de son côté, a touché un nouveau plus bas depuis juin 2017 face au dollar à 1,2662 dollar, quelques heures après la publication des chiffres de l'inflation: selon l'Office des statistiques nationales, la hausse des prix a accéléré en juillet à 2,5% sur un an, après 2,4% en juin.
Vers 19H00 GMT, l'once d'or s'échangeait à 1.177,00 dollars contre 1.194,12 dollars mardi à 21H00 GMT, après être descendu un peu plus tôt jusqu'à 1.175,00 dollars, son plus bas niveau depuis janvier 2017.
La monnaie chinoise a terminé à 6,9348 yuans pour un dollar, son plus bas niveau depuis janvier 2017, contre 6,8843 yuans mardi à 15H30 GMT.
Le bitcoin valait 6.535,75 dollars, contre 6.074,26 dollars mardi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.