Washington (Etats-Unis) - La Chine mène la course au déploiement de la 5G, l'internet mobile ultra-rapide, devant la Corée du Sud et les Etats-Unis, selon une étude publiée lundi.
Ces trois pays, ainsi que le Japon, font partie des plus engagés dans le déploiement de cette technologie, selon cette enquête du cabinet Analysys Mason, qui a examiné dans dix pays les actions prises par les entreprises et les politiques publiques.
Ces pays "leaders" mondiaux constituent le premier groupe --le mieux préparé-- tandis que les marchés européens, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, font partie du deuxième groupe. Singapour, Russie et Canada font partie du troisième groupe, selon cette étude réalisée pour la CTIA, l'association américaine des opérateurs de télécommunications.
La Chine doit sa courte avance à la fois à "une politique gouvernementale proactive et à l'impulsion venant du secteur", a commenté la CTIA dans un communiqué. Plus précisément, toutes les grosses entreprises du secteur se sont engagées avec des dates de lancement et le gouvernement avec des attributions de fréquences aux opérateurs.
La 5G est un facteur clef du développement des objets connectés. Son élaboration doit aider à supporter les milliards de données qu'impliquerait l'utilisation normalisée de voitures autonomes et autres objets intelligents du quotidien. L'Union européenne souhaite son arrivée pour 2020.
"Les Etats-Unis n'auront pas de deuxième chance pour gagner la course mondiale à la 5G", a commenté Meredith Attwell Baker, à la tête de la CTIA.
Les premiers déploiements commerciaux de cette technologie sont promis dès cette année en Asie et aux Etats-Unis mais l'essentiel des déploiements devraient plutôt se faire en 2019, selon une étude récente de GlobalData.
La 5G est considérée par beaucoup de pays, notamment aux Etats-Unis, comme un enjeu stratégique. C'est ce qui avait conduit mi-mars au blocage par la Maison Blanche de l'offre publique d'achat (OPA) hostile du fabricant de semi-conducteurs Broadcom, basé à Singapour, sur l'américain Qualcomm, au nom de craintes pour la sécurité nationale. C'est avant tout la Chine que les Etats-Unis craignent, en particulier le groupe Huawei.
Ces trois pays, ainsi que le Japon, font partie des plus engagés dans le déploiement de cette technologie, selon cette enquête du cabinet Analysys Mason, qui a examiné dans dix pays les actions prises par les entreprises et les politiques publiques.
Ces pays "leaders" mondiaux constituent le premier groupe --le mieux préparé-- tandis que les marchés européens, dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, font partie du deuxième groupe. Singapour, Russie et Canada font partie du troisième groupe, selon cette étude réalisée pour la CTIA, l'association américaine des opérateurs de télécommunications.
La Chine doit sa courte avance à la fois à "une politique gouvernementale proactive et à l'impulsion venant du secteur", a commenté la CTIA dans un communiqué. Plus précisément, toutes les grosses entreprises du secteur se sont engagées avec des dates de lancement et le gouvernement avec des attributions de fréquences aux opérateurs.
La 5G est un facteur clef du développement des objets connectés. Son élaboration doit aider à supporter les milliards de données qu'impliquerait l'utilisation normalisée de voitures autonomes et autres objets intelligents du quotidien. L'Union européenne souhaite son arrivée pour 2020.
"Les Etats-Unis n'auront pas de deuxième chance pour gagner la course mondiale à la 5G", a commenté Meredith Attwell Baker, à la tête de la CTIA.
Les premiers déploiements commerciaux de cette technologie sont promis dès cette année en Asie et aux Etats-Unis mais l'essentiel des déploiements devraient plutôt se faire en 2019, selon une étude récente de GlobalData.
La 5G est considérée par beaucoup de pays, notamment aux Etats-Unis, comme un enjeu stratégique. C'est ce qui avait conduit mi-mars au blocage par la Maison Blanche de l'offre publique d'achat (OPA) hostile du fabricant de semi-conducteurs Broadcom, basé à Singapour, sur l'américain Qualcomm, au nom de craintes pour la sécurité nationale. C'est avant tout la Chine que les Etats-Unis craignent, en particulier le groupe Huawei.