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« La Chine renforce le filet de sécurité sanitaire des aliments » (LQP)

Vendredi 3 Septembre 2021

«  La Chine renforce le filet de sécurité sanitaire des aliments » (LQP)
“La sécurité au bout de la langue” concerne la santé de tous. Les dernières années, la Chine a redoublé d’efforts pour améliorer le système de sécurité sanitaire des aliments par renforcer la supervision et la protection en salubrité alimentaire, ainsi que chaque ligne de défense de la ferme à la table.
 
La Chine a publié 1 366 normes nationales en salubrité alimentaire couvrant plus de 20 000 indicateurs jusqu’en juillet 2021. Ces normes nationales ont établi des règles détaillées sur les indicateurs, tels que les matières premières, les matières auxiliaires, l'apparence, les éléments nutritifs, les additifs, les micro-organismes des aliments, offrant une garantie institutionnelle de la salubrité alimentaire.
 
Le taux de non-conformité lors des contrôles aléatoires de l’inspection nationale de la salubrité alimentaire s’élève à 2,31% en 2020, soit au même niveau que 2019, montrant une bonne dynamique de l’amélioration stable de la salubrité alimentaire. Le taux de conformité lors des inspections de routine de la salubrité des produits agricoles dépasse 97% pendant 6 ans consécutifs. Les autorités de supervision ont renforcé l’application de la loi dans les domaines et étapes clés de la sécurité sanitaire des aliments.
 
En novembre 2020, l’Administration d'État chinoise pour la régulation des marchés (SAMR), le ministère de l'Agriculture et des Affaires rurales et le ministère de la Sécurité Publique ont lancé “l’action contre les aliments contrefaits à la campagne” et les opérations d’application de la loi. Jusqu’au 15 juillet 2021, les autorités de régulation des marchés ont traité 104 000 infractions, saisi 2 766 tonnes de produits illicites, et ont ainsi remis en ordre le marché rural des aliments. Le 18 mars 2021, le ministère des Ressources humaines et de la Protection sociale, la SAMR et le Bureau national des statistiques ont publié officiellement 18 nouveaux métiers, dont “responsable de la salubrité alimentaire”.
 
Pour que les producteurs et les opérateurs d’aliments assument effectivement leurs responsabilités, les villes chinoises cherchent à améliorer la traçabilité alimentaire pour s’assurer que l’enregistrement reste complet et fidèle à la réalité, et que l’origine et la destination des produits restent vérifiables.
 
La province du Zhejiang a récemment lancé le système de gestion en boucle fermée de la traçabilité pour la salubrité alimentaire, intitulé “la chaîne de traçabilité pour les aliments au Zhejiang”, qui effectue une supervision sur l’ensemble du processus, allant de la ferme à la table, en passant par les usines. Il suffit de scanner le QR code de “la chaîne de traçabilité” pour connaître le traitement des aliments et le résultat des inspections et de l’auto-inspection par les usines.
 
En cas de défaut dans les aliments achetés par les consommateurs, les autorités de supervision pourront tracer la chaîne de circulation des aliments pour identifier le commerçant et défendre les droits des consommateurs. La plate-forme de traçabilité lancée par la province du Fujian, qui attribue un seul QR code au même lot d’aliment, relie déjà les autorités sur l’agriculture et les villages, l’océan et la pêche, la régulation des marchés et la douane, ainsi que les entreprises, les associations d’entreprises et les plateformes de traçabilité par la tierce partie. 161200 entités dans la production et l’exploitation des aliments s’y sont déjà installées.  
 
Face aux risques que les aliments de la chaîne du froid présentent à la prévention et au contrôle de la COVID-19, la Chine a créé une plate-forme nationale de gestion de la traçabilité des aliments de la chaîne du froid importés afin de partager les données des 31 provinces sur la plate-forme nationale. 13 896 tonnes d’aliments susceptibles d’être contaminés par la COVID-19 ont fait l’objet d’une enquête dans diverses régions jusqu’en avril 2021, de manière à contrôler efficacement ces aliments. La SAMR envisage de guider les régions dans le développement d’un système de gestion de la traçabilité afin de créer un seul réseau national de traçabilité alimentaire.
 
De nouveaux modèles et secteurs d’activités et de nouvelles industries alimentaires ne cessent d’émerger, ce qui apporte de nouveaux défis à la supervision des aliments. Pour y faire face, la Chine renforce la supervision en salubrité alimentaire par les moyens techniques comme les mégadonnées, l’intelligence artificielle et “Internet +”.
 
Par exemple, la ville de Shenzhen poursuit la mise en place d’un système de supervision et de publication d’informations relatives à la restauration. Plus de 60 000 caméras de surveillance ont été installés pour plus de 10 000 entreprises, qui ont été connectées au centre de commandement intelligent pour la régulation des marchés afin de surveiller en temps réel le traitement et la fabrication des aliments, de procéder à une analyse par la reconnaissance par l’intelligence artificielle et les mégadonnées.
 
Quant aux violations aux règles courantes, comme des couverts non lavés, des opérations automatiques seront déclenchées, qui consistent à “prendre en photo automatiquement les violations, à les vérifier et à envoyer les mesures correctives automatiquement, et à demander à l’entreprise de rendre compte de la rectification des problèmes en ligne”. Par ailleurs, les consommateurs au restaurant peuvent scanner le QR code pour consulter les informations, comme les qualifications du restaurant, la cuisine transparente qui permet de voir la préparation de plats, la supervision quotidienne et les contrôles, ainsi que donner leur avis.
Du Yifei (journaliste au Quotidien du Peuple)
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