La France estime que “suffisamment d’éléments objectifs” sont réunis pour penser que l’explosion qui a ravagé mardi le port de Beyrouth, faisant au moins 158 morts et 6.000 blessés, était d’origine accidentelle, a déclaré samedi l’Elysée
“Nous ce que l’on sait sur la base de ce que l’on a vu, de ce que l’on observe, (c’est) qu’il y a suffisamment d’éléments objectifs qui permettent de penser que le hangar dans lequel étaient stockés des produits dangereux a explosé pour des raisons qui sont accidentelles”, a déclaré un responsable de la présidence française.
Le président libanais Michel Aoun, qui a écarté la demande d’enquête internationale réclamée par Emmanuel Macron, a déclaré vendredi que la cause de l’explosion n’avait pas encore été déterminée et qu’on ne pouvait exclure à ce stade l’hypothèse d’une intervention extérieure.
“Il y a la possibilité d’une interférence extérieure comme un missile, une bombe ou un autre moyen”, a-t-il dit selon des propos rapportés par plusieurs médias et confirmés par la présidence.
Selon les autorités libanaises, le hangar portuaire qui a explosé mardi renfermait quelque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, un matériau qui entre à la fois dans la composition d’engrais et d’explosifs, stockées depuis six ans sans véritables mesures de sécurités.
“Je pense que le président Aoun gère un certain nombre de contraintes politiques intérieures et il gère un contexte où, dans le fond, on se raconte beaucoup d’histoires à Beyrouth, notamment un missile israélien qui serait tombé sur les silos, etc.”, a précisé ce responsable de l’Elysée.
La France, qui co-organisera dimanche une visioconférence réunissant les donateurs afin de coordonner l’aide internationale, appelle par ailleurs les Etats-Unis à “se réinvestir” dans la question libanaise.
Emmanuel Macron et Donald Trump se sont entretenus vendredi par téléphone.
Le président français, rapporte-t-on à l’Elysée, a déclaré à son homologue américain que les sanctions décidées par Washington contre le Hezbollah pouvaient “faire le jeu” du mouvement chiite libanais et de l’Iran, qui le soutient.
“C’était une invitation au président Trump à réinvestir dans la question libanaise, parce que la situation est grave et il faut pouvoir soutenir le Liban et ne pas l’abandonner à ceux que les Etats-Unis estiment viser à travers une politique de sanction”, a-t-on ajouté de même source.
A cette aune, l’Elysée voit d’un bon oeil la décision du président américain de participer à la visioconférence de dimanche.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, le roi Abdallah de Jordanie ainsi que des représentants de la Chine, de la Russie ainsi que de la Banque mondiale et de la Ligue arabe, entre autres, devraient également prendre part à cette visioconférence.
Israël et l’Iran, en revanche, n’y ont pas été associés pour des raisons de géopolitique, ajoute-t-on à l’Elysée. (Reuters)
“Nous ce que l’on sait sur la base de ce que l’on a vu, de ce que l’on observe, (c’est) qu’il y a suffisamment d’éléments objectifs qui permettent de penser que le hangar dans lequel étaient stockés des produits dangereux a explosé pour des raisons qui sont accidentelles”, a déclaré un responsable de la présidence française.
Le président libanais Michel Aoun, qui a écarté la demande d’enquête internationale réclamée par Emmanuel Macron, a déclaré vendredi que la cause de l’explosion n’avait pas encore été déterminée et qu’on ne pouvait exclure à ce stade l’hypothèse d’une intervention extérieure.
“Il y a la possibilité d’une interférence extérieure comme un missile, une bombe ou un autre moyen”, a-t-il dit selon des propos rapportés par plusieurs médias et confirmés par la présidence.
Selon les autorités libanaises, le hangar portuaire qui a explosé mardi renfermait quelque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, un matériau qui entre à la fois dans la composition d’engrais et d’explosifs, stockées depuis six ans sans véritables mesures de sécurités.
“Je pense que le président Aoun gère un certain nombre de contraintes politiques intérieures et il gère un contexte où, dans le fond, on se raconte beaucoup d’histoires à Beyrouth, notamment un missile israélien qui serait tombé sur les silos, etc.”, a précisé ce responsable de l’Elysée.
La France, qui co-organisera dimanche une visioconférence réunissant les donateurs afin de coordonner l’aide internationale, appelle par ailleurs les Etats-Unis à “se réinvestir” dans la question libanaise.
Emmanuel Macron et Donald Trump se sont entretenus vendredi par téléphone.
Le président français, rapporte-t-on à l’Elysée, a déclaré à son homologue américain que les sanctions décidées par Washington contre le Hezbollah pouvaient “faire le jeu” du mouvement chiite libanais et de l’Iran, qui le soutient.
“C’était une invitation au président Trump à réinvestir dans la question libanaise, parce que la situation est grave et il faut pouvoir soutenir le Liban et ne pas l’abandonner à ceux que les Etats-Unis estiment viser à travers une politique de sanction”, a-t-on ajouté de même source.
A cette aune, l’Elysée voit d’un bon oeil la décision du président américain de participer à la visioconférence de dimanche.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, le roi Abdallah de Jordanie ainsi que des représentants de la Chine, de la Russie ainsi que de la Banque mondiale et de la Ligue arabe, entre autres, devraient également prendre part à cette visioconférence.
Israël et l’Iran, en revanche, n’y ont pas été associés pour des raisons de géopolitique, ajoute-t-on à l’Elysée. (Reuters)