Zurich (awp) - La Suisse confirme sa domination mondiale dans l'attraction des talents. Le pays occupe la première place de l'IMD World Talent Ranking pour la cinquième année consécutive, devant le Danemark, la Norvège et l'Autriche.
La Confédération se classe au premier rang en matière d'apprentissage, d'infrastructures sanitaires, de personnel étranger hautement qualifié, de rémunération dans les professions de services et de la direction, du système éducatif ou encore de la formation universitaire, selon l'étude dévoilée par le Centre de la compétitivité mondiale de l'IMD à Lausanne lundi soir.
En revanche, la Suisse fait beaucoup moins bien pour les indicateurs du coût de la vie (59ème), de la croissance de la population active (38ème), du ratio élèves/enseignants dans l'enseignement primaire (30ème) et de la population active féminine (26ème). De plus, les perceptions négatives augmentent à propos de la priorité donnée par le secteur privé pour attirer et retenir les talents, qui tombe au 12ème rang (contre le 4ème précédemment).
Depuis 2014, l'IMD évalue la capacité de 63 pays à développer, attirer et retenir les talents. En 2018, 31 ont grimpé dans le classement, 24 sont descendus et huit sont restés stables. Quatre principaux critères sont observés: l'efficacité gouvernementale, la productivité et l'accès au financement des entreprises, la performance économique et les infrastructures en matière de santé ou d'éducation.
L'Europe dans le peloton de tête
Parmi les pays voisins, l'Allemagne se classe 10ème, la France 25ème et l'Italie 32ème.
Selon Arturo Bris, directeur de l'IMD, "les pays qui ont le plus de succès cette année sont avant tout des économies de taille moyenne européennes. De plus, ils partagent de hauts niveaux d'investissements dans l'éducation et la qualité de vie." La Norvège a ainsi intégré le top 3 grâce à une amélioration de ses dépenses dans l'éducation et à la préparation de son vivier de talents.
La plupart des pays nordiques sont perçus comme ayant une qualité de vie élevée. Néanmoins, le coût de la vie élevé et les taux élevés d'impôt sur le revenu risquent de les empêcher de renforcer encore leur réservoir de talents.
Le Canada (6ème) est le seul pays non européen à figurer dans le top 10. Les États-Unis (12ème) ont également progressé par rapport à l'année dernière. En Asie, c'est Singapour qui se distingue (13ème) quand Hong Kong atteint la 18ème place. Le Japon lui ne pointe qu'à la 29ème place et la Chine à la 39ème. Pékin a en effet du mal à attirer des travailleurs étrangers qualifiés et le niveau de dépenses publiques dans l'éducation reste inférieur à la moyenne des autres économies avancées.
Enfin, plusieurs pays en crise se trouvent en queue de peloton: le Brésil (58ème) et le Venezuela (63ème) souffrent de problèmes liés à la fuite des cerveaux, assortis d'un niveau relativement faible d'investissements dans l'éducation.
La Confédération se classe au premier rang en matière d'apprentissage, d'infrastructures sanitaires, de personnel étranger hautement qualifié, de rémunération dans les professions de services et de la direction, du système éducatif ou encore de la formation universitaire, selon l'étude dévoilée par le Centre de la compétitivité mondiale de l'IMD à Lausanne lundi soir.
En revanche, la Suisse fait beaucoup moins bien pour les indicateurs du coût de la vie (59ème), de la croissance de la population active (38ème), du ratio élèves/enseignants dans l'enseignement primaire (30ème) et de la population active féminine (26ème). De plus, les perceptions négatives augmentent à propos de la priorité donnée par le secteur privé pour attirer et retenir les talents, qui tombe au 12ème rang (contre le 4ème précédemment).
Depuis 2014, l'IMD évalue la capacité de 63 pays à développer, attirer et retenir les talents. En 2018, 31 ont grimpé dans le classement, 24 sont descendus et huit sont restés stables. Quatre principaux critères sont observés: l'efficacité gouvernementale, la productivité et l'accès au financement des entreprises, la performance économique et les infrastructures en matière de santé ou d'éducation.
L'Europe dans le peloton de tête
Parmi les pays voisins, l'Allemagne se classe 10ème, la France 25ème et l'Italie 32ème.
Selon Arturo Bris, directeur de l'IMD, "les pays qui ont le plus de succès cette année sont avant tout des économies de taille moyenne européennes. De plus, ils partagent de hauts niveaux d'investissements dans l'éducation et la qualité de vie." La Norvège a ainsi intégré le top 3 grâce à une amélioration de ses dépenses dans l'éducation et à la préparation de son vivier de talents.
La plupart des pays nordiques sont perçus comme ayant une qualité de vie élevée. Néanmoins, le coût de la vie élevé et les taux élevés d'impôt sur le revenu risquent de les empêcher de renforcer encore leur réservoir de talents.
Le Canada (6ème) est le seul pays non européen à figurer dans le top 10. Les États-Unis (12ème) ont également progressé par rapport à l'année dernière. En Asie, c'est Singapour qui se distingue (13ème) quand Hong Kong atteint la 18ème place. Le Japon lui ne pointe qu'à la 29ème place et la Chine à la 39ème. Pékin a en effet du mal à attirer des travailleurs étrangers qualifiés et le niveau de dépenses publiques dans l'éducation reste inférieur à la moyenne des autres économies avancées.
Enfin, plusieurs pays en crise se trouvent en queue de peloton: le Brésil (58ème) et le Venezuela (63ème) souffrent de problèmes liés à la fuite des cerveaux, assortis d'un niveau relativement faible d'investissements dans l'éducation.