Le ministère turc des Affaires étrangères a convoqué mercredi l’ambassadeur grec à Ankara pour protester contre des « violations » de ses eaux territoriales et lancer un avertissement à la Grèce concernant ses unités frontalières, a indiqué un diplomate turc.
Le ministère a demandé à l’ambassadeur Michael-Christos Diamessis que « les violations des eaux territoriales turques cessent et que la Grèce avertisse ses unités (stationnées) à la frontière terrestre », a déclaré la source, qui n’a pas souhaitée être nommée, à l’AFP. Cette source confirmait une information de l’agence officielle Anadolu.
La Turquie souhaite que des journalistes ne soient plus arrêtés sur les îles de Rhodes et de Lesbos où « ils couvrent la situation humanitaire des demandeurs d’asile », a ajouté la source, sans fournir de précisions.
Auparavant mercredi, les gardes-côtes grecs ont déclaré qu’un patrouilleur turc avait percuté un de leurs navires, ne lui causant toutefois que des dégâts mineurs.
La situation demeure tendue entre la Grèce et la Turquie, qui a averti le 28 février qu’elle n’empêcherait plus les demandeurs d’asile de tenter d’entrer dans l’Union européenne.
Cette annonce a incité des milliers de personnes à se masser à la frontière gréco-turque et à essayer de traverser la mer Égée.
La police antiémeute grecque a été déployée pour contenir plus de 35.000 personnes à la frontière terrestre avec la Turquie, utilisant gaz lacrymogène et canons à eau.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait monter la tension mercredi, en déclarant qu’il « n’y avait pas de différence entre ce qu’ont fait les nazis et ces images en provenance de la frontière grecque ».
La Grèce a démenti l’usage de la violence et accusé la Turquie d’inciter des gens désespérés à se lancer dans de dangereuses tentatives de pénétrer dans l’Union européenne. (AFP)
Le ministère a demandé à l’ambassadeur Michael-Christos Diamessis que « les violations des eaux territoriales turques cessent et que la Grèce avertisse ses unités (stationnées) à la frontière terrestre », a déclaré la source, qui n’a pas souhaitée être nommée, à l’AFP. Cette source confirmait une information de l’agence officielle Anadolu.
La Turquie souhaite que des journalistes ne soient plus arrêtés sur les îles de Rhodes et de Lesbos où « ils couvrent la situation humanitaire des demandeurs d’asile », a ajouté la source, sans fournir de précisions.
Auparavant mercredi, les gardes-côtes grecs ont déclaré qu’un patrouilleur turc avait percuté un de leurs navires, ne lui causant toutefois que des dégâts mineurs.
La situation demeure tendue entre la Grèce et la Turquie, qui a averti le 28 février qu’elle n’empêcherait plus les demandeurs d’asile de tenter d’entrer dans l’Union européenne.
Cette annonce a incité des milliers de personnes à se masser à la frontière gréco-turque et à essayer de traverser la mer Égée.
La police antiémeute grecque a été déployée pour contenir plus de 35.000 personnes à la frontière terrestre avec la Turquie, utilisant gaz lacrymogène et canons à eau.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait monter la tension mercredi, en déclarant qu’il « n’y avait pas de différence entre ce qu’ont fait les nazis et ces images en provenance de la frontière grecque ».
La Grèce a démenti l’usage de la violence et accusé la Turquie d’inciter des gens désespérés à se lancer dans de dangereuses tentatives de pénétrer dans l’Union européenne. (AFP)