La classe politique désapprouve la décision de la junte d’interdire les manifestations de rue et annonce l’organisation prochaine de marches dans le pays. La classe politique, regroupée au sein du groupe des 58, et le RPG Arc-en-ciel, désapprouvent la décision de la junte d’interdire les manifestations et défient le pouvoir militaire en annonçant l’organisation prochaine de marches.
Après la validation d’une transition de trois ans et l’interdiction des manifestations, les principales formations politiques ont tenu ce mercredi (18.05.2022), leur première rencontre à Conakry. Pendant plusieurs heures, les leaders politiques ont discuté de l’évolution de la transition en Guinée. Ils estiment que la junte militaire continue de violer la charte qu’elle-même a élaborée. L’un des points de friction est l’interdiction des manifestions.
"Interdire les manifestations alors que c’est un droit qui est inscrit dans toutes les constitutions, la Guinée a souscrit à des traités internationaux, c’est une autre forme de violation. Donc, la majorité a décidé qu’on doit passer à la vitesse supérieure, cela veut dire qu’il faut passer par les manifestations. Nous avons décidé de la mise en place d’une commission technique pour le chronogramme des manifestations", explique à la DW, Boubacar Diallo, président du Parti pour la paix et le développement, et un des signataires de la déclaration.
Après la validation d’une transition de trois ans et l’interdiction des manifestations, les principales formations politiques ont tenu ce mercredi (18.05.2022), leur première rencontre à Conakry. Pendant plusieurs heures, les leaders politiques ont discuté de l’évolution de la transition en Guinée. Ils estiment que la junte militaire continue de violer la charte qu’elle-même a élaborée. L’un des points de friction est l’interdiction des manifestions.
"Interdire les manifestations alors que c’est un droit qui est inscrit dans toutes les constitutions, la Guinée a souscrit à des traités internationaux, c’est une autre forme de violation. Donc, la majorité a décidé qu’on doit passer à la vitesse supérieure, cela veut dire qu’il faut passer par les manifestations. Nous avons décidé de la mise en place d’une commission technique pour le chronogramme des manifestations", explique à la DW, Boubacar Diallo, président du Parti pour la paix et le développement, et un des signataires de la déclaration.