Londres (awp/afp) - La livre britannique, qui évoluait déjà en baisse face à l'euro et au dollar depuis l'ouverture de la séance européenne, a nettement accru ses pertes vendredi après que Theresa May a jugé que les négociations sur le Brexit étaient "dans une impasse".
De son côté, la monnaie unique reculait vers 14H00 GMT (16H00 à Paris) à 1,1743 dollar pour un euro contre 1,1777 dollar jeudi à 21H00 GMT. Vers 07H15 GMT, elle avait néanmoins touché un plus haut depuis mi-juin, à 1,1803 dollar.
La livre britannique valait 1,3071 dollar contre 1,3265 la veille à 21H00 GMT et un euro s'échangeait à 89,89 pence contre 88,76 jeudi soir.
Avec ces baisses, la devise britannique annulait plusieurs jours de hausses encouragées par un regain de confiance concernant les négociations sur le Brexit.
"Nous sommes dans une impasse", a déploré la dirigeante britannique dans une déclaration depuis son bureau de Downing Street. "Il est inacceptable de rejeter la proposition d'une des parties sans explication détaillée et sans contre-proposition", a-t-elle ajouté alors que les dirigeants européens ont accru jeudi la pression en l'appelant à revoir sa copie.
Si la situation est "changeante et dynamique", selon Neil Wilson, analyste pour Markets.com, ce discours "augmente clairement l'éventualité d'une sortie sans accord" et c'est à cela qu'ont réagi les marchés.
La monnaie européenne a reculé face au dollar "après que l'indice PMI (de la zone euro) pour septembre a dessiné une image légèrement plus morose, particulièrement pour le secteur manufacturier où les conflits commerciaux, le Brexit et la baisse de la demande mondiale ont contribué à un repli de l'optimisme", a résumé M. Erlam.
L'indice mensuel PMI s'est affiché à 54,2 points en septembre, contre 54,5 en août et alors que les analystes tablaient sur 54,4. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle diminue s'il est inférieur à ce seuil.
Selon les analystes d'UniCredit, en l'absence de nouvelles sur le front commercial avec les tensions sino-américaines, il est peu probable que la parité euro/dollar évolue beaucoup, malgré la hausse des taux directeurs américains attendue la semaine prochaine.
Un relèvement des taux rend le dollar plus rémunérateur et donc en théorie plus attractif pour les cambistes.
Mais "le marché a maintenant pleinement intégré le cycle de hausse des taux dans les cours", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Vers 14H00 GMT, la monnaie unique gagnait du terrain face au yen à 132,29 yens contre 132,48 yens jeudi soir. Vers 07H00 GMT, elle est montée à 133,13 yens, un sommet depuis fin avril.
Le billet vert progressait aussi face à la devise nippone à 112,66 yens, après avoir atteint vers 06H50 GMT, 112,87 yens, un plus haut depuis deux mois. Jeudi soir, un dollar s'échangeait contre 112,49 yens.
A la même heure, l'once d'or valait 1.197,09 dollars, contre 1.207,20 dollars la veille.
La monnaie chinoise valait 6,8600 yuans pour un dollar, contre 6,8468 yuans jeudi à 15H30 GMT.
Le bitcoin s'échangeait pour 6.743,05 dollars, contre 6.377,21 dollars jeudi vers 21H00 GMT, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
De son côté, la monnaie unique reculait vers 14H00 GMT (16H00 à Paris) à 1,1743 dollar pour un euro contre 1,1777 dollar jeudi à 21H00 GMT. Vers 07H15 GMT, elle avait néanmoins touché un plus haut depuis mi-juin, à 1,1803 dollar.
La livre britannique valait 1,3071 dollar contre 1,3265 la veille à 21H00 GMT et un euro s'échangeait à 89,89 pence contre 88,76 jeudi soir.
Avec ces baisses, la devise britannique annulait plusieurs jours de hausses encouragées par un regain de confiance concernant les négociations sur le Brexit.
"Nous sommes dans une impasse", a déploré la dirigeante britannique dans une déclaration depuis son bureau de Downing Street. "Il est inacceptable de rejeter la proposition d'une des parties sans explication détaillée et sans contre-proposition", a-t-elle ajouté alors que les dirigeants européens ont accru jeudi la pression en l'appelant à revoir sa copie.
Si la situation est "changeante et dynamique", selon Neil Wilson, analyste pour Markets.com, ce discours "augmente clairement l'éventualité d'une sortie sans accord" et c'est à cela qu'ont réagi les marchés.
La monnaie européenne a reculé face au dollar "après que l'indice PMI (de la zone euro) pour septembre a dessiné une image légèrement plus morose, particulièrement pour le secteur manufacturier où les conflits commerciaux, le Brexit et la baisse de la demande mondiale ont contribué à un repli de l'optimisme", a résumé M. Erlam.
L'indice mensuel PMI s'est affiché à 54,2 points en septembre, contre 54,5 en août et alors que les analystes tablaient sur 54,4. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle diminue s'il est inférieur à ce seuil.
Selon les analystes d'UniCredit, en l'absence de nouvelles sur le front commercial avec les tensions sino-américaines, il est peu probable que la parité euro/dollar évolue beaucoup, malgré la hausse des taux directeurs américains attendue la semaine prochaine.
Un relèvement des taux rend le dollar plus rémunérateur et donc en théorie plus attractif pour les cambistes.
Mais "le marché a maintenant pleinement intégré le cycle de hausse des taux dans les cours", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Vers 14H00 GMT, la monnaie unique gagnait du terrain face au yen à 132,29 yens contre 132,48 yens jeudi soir. Vers 07H00 GMT, elle est montée à 133,13 yens, un sommet depuis fin avril.
Le billet vert progressait aussi face à la devise nippone à 112,66 yens, après avoir atteint vers 06H50 GMT, 112,87 yens, un plus haut depuis deux mois. Jeudi soir, un dollar s'échangeait contre 112,49 yens.
A la même heure, l'once d'or valait 1.197,09 dollars, contre 1.207,20 dollars la veille.
La monnaie chinoise valait 6,8600 yuans pour un dollar, contre 6,8468 yuans jeudi à 15H30 GMT.
Le bitcoin s'échangeait pour 6.743,05 dollars, contre 6.377,21 dollars jeudi vers 21H00 GMT, selon des chiffres compilés par Bloomberg.