Le Tibet est aujourd’hui l’une des régions où l’écologie est la mieux préservée du monde, grâce aux efforts pris par le gouvernement pour améliorer la gouvernance écologique et environnementale du Tibet et protéger la biodiversité sur le plateau Qinghai-Tibet depuis longtemps avec l’accent mis sur l’écologie et le développement vert, afin de protéger effectivement l’écologie du troisième pôle.
“Il y a des changements tous les jours.” C'est ainsi que Padma Chog, âgée de 54 ans, décrit l’environnement en constante évolution dans la région autonome du Tibet, Elle est Tibétaine et l’une des 70 gardes forestiers dans le parc national des zones humides Yani au Tibet. Son travail quotidien consiste à suivre les traces des animaux sauvages et l’état de croissance des plantes.
Dans le passé, les sables étaient toujours exposés sur le lit de la rivière Yarlung Zangbo suite à la baisse du niveau d’eau après la saison des pluies, et s'élevaient dans l’air avec le vent. En outre, l'excavation fréquente de sable aggravait la détérioration de l'environnement. “Après la création du parc des zones humides en 2016, le bourdonnement des excavatrices de sable a disparu”, a déclaré Tsering Drolma, chef du bureau de gestion du parc national des zones humides Yani.
La conservation écologique nécessite la garantie institutionnelle. Le Tibet a promulgué plus de 60 règlements, dont le Règlement sur la protection environnementale de la région autonome du Tibet. En janvier 2021, l’assemblée populairede larégion autonome a adopté le premier règlement général du Tibet en matière d'édification de la civilisation écologique.
La zone centrale de la réserve naturelle nationale du mont Qomolangma n’est plus ouverte aux touristes sans permis d’escalade. Le Tibet a interdit toute traversée illégale dans la réserve naturelle nationale de Chang Tang et a suspendu les services touristiques au glacier de Purog Kangri. Ces choix ont été faits afin de préserver des ressources précieuses pour les générations futures.
Le Tibet a investi 81,4 milliards de yuans dans la protection écologique et environnementale jusqu’en 2020. Aujourd'hui, les réserves naturelles couvrent 38,75% de la superficie de la région autonome, et une ligne rouge en matière de protection écologique a été fixée, qui couvre une zone de 608 000 km2. Plus de la moitié de la région autonome est protégée selon les normes les plus strictes.
En outre, le taux de couverture végétale globale des prairies naturelles a atteint 47% et la superficie des zones humides s'élève à 6,529 millions d'hectares. La biodiversité est ainsi bien protégée. Par ailleurs, la qualité de l'eau des principaux lacs et rivières se maintient à un niveau élevé. La qualité de l'air a été bonne pendant 99,4% des jours dans la région autonome l’année dernière.
La préfecture de Ngari du Tibet, surnommée le "sommet du toit du monde", est connue pour sa faible teneur en oxygène, son climat froid, son aridité et le manque de végétation. C'est pourquoi la population locale apprécie beaucoup les arbres. La toundra se trouve à 6 ou 7 cm sous un morceau de prairie. Il est très difficile de planter les arbres, car ils ne peuvent pas survivre sans mesures qui leur permettent de résister au froid, au vent et aux rayons ultraviolets pendant l’hiver long de 6 mois.
Le reboisement est semé de difficultés. Il y a quelques années, un projet clé d'irrigation par canal près de la rivière Gar a fait un détour juste pour contourner des forêts centenaires de plus de 1 500 saules rouges, même si cela a prolongé la période de construction et a alourdi le coût. Pas un seul saule de moins.
En 2016, de nombreux instituts de recherche scientifique et entreprises, mobilisées par le ministère de la science et de la technologie et le gouvernement de la région autonome du Tibet, ont entamé les efforts de reboisement à haute altitude à Nagqu.
29 brevets ont été déposés au cours des 5 dernières années, couvrant l’amélioration variétale, l'optimisation de la fertilité des sols, les plans de gestion innovants, les brise-vent, l’empaillage, les géomembranes et les filets pare-soleil. Aujourd'hui, plus de 300 000 arbres ont été plantés dans une base de démonstration en matière de recherche sur les techniques clés de boisement à Nagqu. Plus de 75% des arbres ont survécu à l'hiver.
Selon le bureau des forêts et des prairies du Tibet, durant la mise en œuvre du 13e plan quinquennal (2016-2020), la région autonome a planté des arbres sur 5,9648 millions de mu (39 7653 hectares), portant la couverture forestière à 12,31%. Au total, 269 000 mu (17933 hectares) de forêts ont été plantés dans les bassins des rivières Yarlung Tsangpo, Nujiang, Lhassa, Nyangchu, Yalong et Shiquan.
Au cours de la période du 13e plan quinquennal, le taux de traitement des eaux usées urbaines dans la région autonome a atteint 96,28%, contre 50,19% auparavant. Dans les villes au-dessus du niveau du comté, 97,34% des déchets domestiques ont été traités sans risque. Une série de mesures, dont la révolution des toilettes, le remplacement du bois de feu et l’amélioration de l’environnement, contribue à la construction des beaux villages et à la revitalisation des zones rurales sur le plateau.
Le développement vert à faible émission de carbone est aujourd'hui à la mode au Tibet grâce à une prise de conscience générale. Les énergies propres ont contribué pour près de 90% à la capacité installée de production d'électricité au Tibet jusqu’à la fin 2020. Entre 2015 et 2020, 6,5 milliards de kwh d'électricité produite par des énergies propres ont été transmis.
Les efforts de reboisement ont transformé des eaux lucides et des montagnes luxuriantes en véritable trésor. Le paysage charmant attirent de nombreux touristes au Tibet. Le tourisme rural a créé, directement ou indirectement, 86 000 emplois pour les agriculteurs et les pasteurs tibétains jusqu’en 2020, et a généré un revenu supplémentaire annuel de 4 300 yuans par habitant.
Jiang Feng et Chungda Drolkar (journalistes au Quotidien du Peuple)
“Il y a des changements tous les jours.” C'est ainsi que Padma Chog, âgée de 54 ans, décrit l’environnement en constante évolution dans la région autonome du Tibet, Elle est Tibétaine et l’une des 70 gardes forestiers dans le parc national des zones humides Yani au Tibet. Son travail quotidien consiste à suivre les traces des animaux sauvages et l’état de croissance des plantes.
Dans le passé, les sables étaient toujours exposés sur le lit de la rivière Yarlung Zangbo suite à la baisse du niveau d’eau après la saison des pluies, et s'élevaient dans l’air avec le vent. En outre, l'excavation fréquente de sable aggravait la détérioration de l'environnement. “Après la création du parc des zones humides en 2016, le bourdonnement des excavatrices de sable a disparu”, a déclaré Tsering Drolma, chef du bureau de gestion du parc national des zones humides Yani.
La conservation écologique nécessite la garantie institutionnelle. Le Tibet a promulgué plus de 60 règlements, dont le Règlement sur la protection environnementale de la région autonome du Tibet. En janvier 2021, l’assemblée populairede larégion autonome a adopté le premier règlement général du Tibet en matière d'édification de la civilisation écologique.
La zone centrale de la réserve naturelle nationale du mont Qomolangma n’est plus ouverte aux touristes sans permis d’escalade. Le Tibet a interdit toute traversée illégale dans la réserve naturelle nationale de Chang Tang et a suspendu les services touristiques au glacier de Purog Kangri. Ces choix ont été faits afin de préserver des ressources précieuses pour les générations futures.
Le Tibet a investi 81,4 milliards de yuans dans la protection écologique et environnementale jusqu’en 2020. Aujourd'hui, les réserves naturelles couvrent 38,75% de la superficie de la région autonome, et une ligne rouge en matière de protection écologique a été fixée, qui couvre une zone de 608 000 km2. Plus de la moitié de la région autonome est protégée selon les normes les plus strictes.
En outre, le taux de couverture végétale globale des prairies naturelles a atteint 47% et la superficie des zones humides s'élève à 6,529 millions d'hectares. La biodiversité est ainsi bien protégée. Par ailleurs, la qualité de l'eau des principaux lacs et rivières se maintient à un niveau élevé. La qualité de l'air a été bonne pendant 99,4% des jours dans la région autonome l’année dernière.
La préfecture de Ngari du Tibet, surnommée le "sommet du toit du monde", est connue pour sa faible teneur en oxygène, son climat froid, son aridité et le manque de végétation. C'est pourquoi la population locale apprécie beaucoup les arbres. La toundra se trouve à 6 ou 7 cm sous un morceau de prairie. Il est très difficile de planter les arbres, car ils ne peuvent pas survivre sans mesures qui leur permettent de résister au froid, au vent et aux rayons ultraviolets pendant l’hiver long de 6 mois.
Le reboisement est semé de difficultés. Il y a quelques années, un projet clé d'irrigation par canal près de la rivière Gar a fait un détour juste pour contourner des forêts centenaires de plus de 1 500 saules rouges, même si cela a prolongé la période de construction et a alourdi le coût. Pas un seul saule de moins.
En 2016, de nombreux instituts de recherche scientifique et entreprises, mobilisées par le ministère de la science et de la technologie et le gouvernement de la région autonome du Tibet, ont entamé les efforts de reboisement à haute altitude à Nagqu.
29 brevets ont été déposés au cours des 5 dernières années, couvrant l’amélioration variétale, l'optimisation de la fertilité des sols, les plans de gestion innovants, les brise-vent, l’empaillage, les géomembranes et les filets pare-soleil. Aujourd'hui, plus de 300 000 arbres ont été plantés dans une base de démonstration en matière de recherche sur les techniques clés de boisement à Nagqu. Plus de 75% des arbres ont survécu à l'hiver.
Selon le bureau des forêts et des prairies du Tibet, durant la mise en œuvre du 13e plan quinquennal (2016-2020), la région autonome a planté des arbres sur 5,9648 millions de mu (39 7653 hectares), portant la couverture forestière à 12,31%. Au total, 269 000 mu (17933 hectares) de forêts ont été plantés dans les bassins des rivières Yarlung Tsangpo, Nujiang, Lhassa, Nyangchu, Yalong et Shiquan.
Au cours de la période du 13e plan quinquennal, le taux de traitement des eaux usées urbaines dans la région autonome a atteint 96,28%, contre 50,19% auparavant. Dans les villes au-dessus du niveau du comté, 97,34% des déchets domestiques ont été traités sans risque. Une série de mesures, dont la révolution des toilettes, le remplacement du bois de feu et l’amélioration de l’environnement, contribue à la construction des beaux villages et à la revitalisation des zones rurales sur le plateau.
Le développement vert à faible émission de carbone est aujourd'hui à la mode au Tibet grâce à une prise de conscience générale. Les énergies propres ont contribué pour près de 90% à la capacité installée de production d'électricité au Tibet jusqu’à la fin 2020. Entre 2015 et 2020, 6,5 milliards de kwh d'électricité produite par des énergies propres ont été transmis.
Les efforts de reboisement ont transformé des eaux lucides et des montagnes luxuriantes en véritable trésor. Le paysage charmant attirent de nombreux touristes au Tibet. Le tourisme rural a créé, directement ou indirectement, 86 000 emplois pour les agriculteurs et les pasteurs tibétains jusqu’en 2020, et a généré un revenu supplémentaire annuel de 4 300 yuans par habitant.
Jiang Feng et Chungda Drolkar (journalistes au Quotidien du Peuple)