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La revue de presse du 18 février 2022

Samedi 18 Février 2023

La livraison du week-end de la presse quotidienne est toujours autant inspirée par l'actualité politique nationale, de nombreux titres revenant sur les "tensions" notées ces derniers jours.
 
"La montée des périls", affiche à ce sujet Enquête. "Le Sénégal vit des heures inquiétantes, à l'approche de l'élection présidentielle" de 2024, écrit ce journal, selon lequel cette situation a amené l'Organisation nationale des droits de l'Homme (ONDH) du Sénégal invite les acteurs concernés à "déployer les efforts nécessaires pour que la paix règne dans ce pays".
 
L'Observateur pointe à cet effet des “jargons va-t-en-guerre qui intoxiquent l'espace politique". "Les acteurs politiques utilisent de plus en plus de jargons violents qui ont pour noms : +Gatsa Gatsa, Tothe Sa Gate, Thiaw Sa Xiir+". 
Des discours qui "risquent de mettre le pays sens dessus dessous'', selon le journal, citant un expert selon lequel ces jargons ont pour finalité de “créer un effet de réalité […]. Ça peut être dangereux pour les jeunes".
 
Libération, pour sa part, revient sur les dernières arrestations de militants présumés du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), dirigé par l'opposant Ousmane Sonko. 
Le journal insiste sur le cas de "Azoura Fall", de son vrai nom Assane Guèye. Ce dernier est l'auteur d'une vidéo dans laquelle les gendarmes sont accusés "d'avoir voulu assassiner Ousmane Sonko". "Interpellé sur ces accusations contre les gendarmes", Assane Guèye, arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) à la Patte d'Oie (Dakar), a soutenu "avoir été emporté par l’émotion durant son +live+".
 
Il reste que "ce qui s'est passé avec [Ousmane] Sonko est inacceptable, inadmissible, inélégant, discourtois", estime Khalifa Ababacar Sall, un des responsables de la coalition Yewwi Askan Wi de l'opposition dont fait partie Ousmane Sonko.
 
Dans les colonnes de Vox Populi, M. Sall a "dénoncé, avec +vigueur les agressions+ des forces de l'ordre de défense et de sécurité sur Ousmane Sonko avant-hier jeudi au sortir du tribunal […]''.
 
Ousmane Sonko, après avoir assisté à l'ouverture du procès l’opposant à Mame Mbaye Niang finalement renvoyé au 16 mars, était sur le chemin du retour lorsqu'il avait été sorti de force de sa voiture par les forces de l'ordre pour être conduit à son domicile. Le but étant de le faire changer d'itinéraire.
 
“Ce qui s'est passé […] avec Sonko est inacceptable, inadmissible, inélégant, discourtois. On peut comprendre que les forces de l'ordre aient besoin de maintenir l'ordre, mais on ne peut pas comprendre qu'elles aillent briser le pare-brise d'une voiture […]. On pouvait le blesser ou pire", a commenté Khalifa Sall dans des propos rapportés par Vox Populi.
 
"Depuis son meeting réussi à Keur Massar, [Ousmane Sonko] est persécuté, sa maison barricadée, ses proches traqués, puis arrêtés", souligne WalfQuotidien. Le même journal revient par ailleurs sur le sit-in organisé par le groupe du même nom, après la suspension du signal de sa chaîne de télévision par le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA).
 
Le CNRA reproche à Walf TV d'avoir diffusé "en boucle des images montrant des violences" à Mbacké (centre), “en violation totale de la réglementation" régissant le secteur de l'audiovisuel.
 
"Nous sommes devenus beaucoup plus puissants", assure le président-directeur général dudit groupe, Cheikh Niass, satisfait de ce sit-in auquel ont participé des acteurs de la presse, des leaders politiques, défenseurs des droits humains et sympathisants. 
M. Niass précise également que son groupe se veut neutre et n'est ni pour le pouvoir, ni pour l'opposition. (APS)
 



 
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