Rio de Janeiro - Des enchères de quatre blocs pétroliers pré-salifères ont permis au Brésil d'engranger vendredi 6,82 milliards de réais, environ 1,7 milliard de dollars, malgré les incertitudes liées à la présidentielle du 7 octobre.
Ces enchères étaient les dernières réalisées sous le gouvernement conservateur de Michel Temer et de nombreux analystes considèrent que les règles pourraient changer avec l'arrivée au pouvoir d'un nouveau chef de l'État. Les majors du secteur ont donc saisi ce qui pourrait être la dernière opportunité de prendre part à l'exploration du "pré-sal", gisements offshore au potentiel gigantesque situés en grande profondeur, sous une épaisse croute de sel.
Le prix d'achat ayant été fixé au préalable, ce qui a fait la différence entre les offres est le pourcentage de partage des bénéfices que l'entreprise s'engage à reverser à l'État brésilien.
Les deux blocs les plus importants, Saturno et Tita, ont été octroyés pour 3,15 milliards de réais chacun à deux consortiums étrangers, qui ont raflé la mise en offrant un partage des bénéfice très favorable.
Shell et Chevron, qui ont formé un consortium à parts égales, ont obtenu le droit d'explorer le bloc de Saturno moyennant le partage de 70,20% des bénéfices, soit quatre fois plus que le minimum fixé par le gouvernement (17,54%).
Shell avait également formulé une offre pour le bloc de Tita, mais a été battu par un consortium formé par Exxon (64%) et la compagnie qatarie QPI (36%). L'accord de partage prévoit le versement de 23,9%, plus du double du minimum prévu pour les enchères (9,53%).
BP a obtenu pour sa part le bloc de Pau Brasil, au prix d'achat de 500 millions de réais, en s'alliant avec le colombien Ecopetrol et le chinois CNOOC, et en offrant 63,79% de partage des bénéfices, contre 24,82% fixés par le gouvernement.
La compagnie d'Etat brésilienne Petrobras, qui pouvait exercer son droit préférentiel pour prendre part à l'exploration de tous les blocs, s'est contentée du moins cher, celui du sud-est de Tartaruga verde, pour 70 millions de réais, maintenant le partage des bénéfices minimum (10,1%).
Le pré-sal a longtemps été considéré comme un investissement risqué car fort coûteux, mais les évolution technologiques récentes ont considérablement amélioré sa rentabilité.
La plupart des analystes considère qu'il est actuellement possible de produire du pétrole dans des gisements pré-salifères de façon rentable même si le cours du baril de Brent chutait à 35 dollars, alors qu'il est supérieur à 80 dollars depuis plusieurs semaines.
Ces enchères étaient les dernières réalisées sous le gouvernement conservateur de Michel Temer et de nombreux analystes considèrent que les règles pourraient changer avec l'arrivée au pouvoir d'un nouveau chef de l'État.
Le prix d'achat ayant été fixé au préalable, ce qui a fait la différence entre les offres est le pourcentage de partage des bénéfices que l'entreprise s'engage à reverser à l'État brésilien.
Les deux blocs les plus importants, Saturno et Tita, ont été octroyés pour 3,15 milliards de réais chacun à deux consortiums étrangers, qui ont raflé la mise en offrant un partage des bénéfice très favorable.
Shell et Chevron, qui ont formé un consortium à parts égales, ont obtenu le droit d'explorer le bloc de Saturno moyennant le partage de 70,20% des bénéfices, soit quatre fois plus que le minimum fixé par le gouvernement (17,54%).
Shell avait également formulé une offre pour le bloc de Tita, mais a été battu par un consortium formé par Exxon (64%) et la compagnie qatarie QPI (36%). L'accord de partage prévoit le versement de 23,9%, plus du double du minimum prévu pour les enchères (9,53%).
BP a obtenu pour sa part le bloc de Pau Brasil, au prix d'achat de 500 millions de réais, en s'alliant avec le colombien Ecopetrol et le chinois CNOOC, et en offrant 63,79% de partage des bénéfices, contre 24,82% fixés par le gouvernement.
La compagnie d'Etat brésilienne Petrobras, qui pouvait exercer son droit préférentiel pour prendre part à l'exploration de tous les blocs, s'est contentée du moins cher, celui du sud-est de Tartaruga verde, pour 70 millions de réais, maintenant le partage des bénéfices minimum (10,1%).
Le pré-sal a longtemps été considéré comme un investissement risqué car fort coûteux, mais les évolution technologiques récentes ont considérablement amélioré sa rentabilité.
La plupart des analystes considère qu'il est actuellement possible de produire du pétrole dans des gisements pré-salifères de façon rentable même si le cours du baril de Brent chutait à 35 dollars, alors qu'il est supérieur à 80 dollars depuis plusieurs semaines.