Dimitri Peskov, porte-parole du Kremlin
Ankara ne respecte pas les accords russo-turcs pour un cessez-le-feu en Syrie et ne fait rien pour « neutraliser les terroristes » dans la région rebelle d’Idleb, a accusé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Evoquant les accords de Sotchi conclus entre les deux pays, il a expliqué que la Turquie avait « l’obligation de neutraliser les groupes terroristes » mais que « tous ces groupes bombardent les troupes syriennes et mènent des actions agressives contre les installations militaires russes ».
« Ceci est inacceptable et va à l’encontre des accords de Sotchi », a poursuivi le porte-parole de Vladimir Poutine. Il a dans le même temps dédouané les forces syriennes, qui frappent selon lui « les terroristes, et non les civils ».
Le ton est monté mercredi entre Ankara et Moscou, après plusieurs jours marqués par des combats meurtriers entre forces turques et syriennes dans la province rebelle d’Idleb (nord-ouest) qui ont provoqué la mort de 14 soldats turcs dans des bombardements des forces de Bachar al-Assad, soutenues par la Russie.
La région fait théoriquement l’objet d’un accord de « désescalade » entre Ankara et Moscou mais la Turquie y a considérablement renforcé sa présence militaire. Le régime et la Russie, de leurs côtés, ont enregistré des gains face aux groupes rebelles et jihadistes ces dernières semaines.
Adressant une rare critique à l’égard de la Russie, M. Erdogan l’a accusée mercredi de « massacres » et dénoncé pendant un discours « les promesses qui ne sont pas respectées ».
Un accord conclu entre Ankara et Moscou dans la station balnéaire russe de Sotchi prévoyait la cessation des hostilités à Idleb, mais il a été violé de manière répétée jusqu’à son effondrement complet.
Sur le plan humanitaire, près de 700.000 personnes ont fui l’offensive militaire lancée en décembre par le régime et son allié russe dans la région d’Idleb. Le conflit en Syrie a lui fait plus de 380.000 morts et des millions de réfugiés depuis son déclenchement en 2011.
Evoquant les accords de Sotchi conclus entre les deux pays, il a expliqué que la Turquie avait « l’obligation de neutraliser les groupes terroristes » mais que « tous ces groupes bombardent les troupes syriennes et mènent des actions agressives contre les installations militaires russes ».
« Ceci est inacceptable et va à l’encontre des accords de Sotchi », a poursuivi le porte-parole de Vladimir Poutine. Il a dans le même temps dédouané les forces syriennes, qui frappent selon lui « les terroristes, et non les civils ».
Le ton est monté mercredi entre Ankara et Moscou, après plusieurs jours marqués par des combats meurtriers entre forces turques et syriennes dans la province rebelle d’Idleb (nord-ouest) qui ont provoqué la mort de 14 soldats turcs dans des bombardements des forces de Bachar al-Assad, soutenues par la Russie.
La région fait théoriquement l’objet d’un accord de « désescalade » entre Ankara et Moscou mais la Turquie y a considérablement renforcé sa présence militaire. Le régime et la Russie, de leurs côtés, ont enregistré des gains face aux groupes rebelles et jihadistes ces dernières semaines.
Adressant une rare critique à l’égard de la Russie, M. Erdogan l’a accusée mercredi de « massacres » et dénoncé pendant un discours « les promesses qui ne sont pas respectées ».
Un accord conclu entre Ankara et Moscou dans la station balnéaire russe de Sotchi prévoyait la cessation des hostilités à Idleb, mais il a été violé de manière répétée jusqu’à son effondrement complet.
Sur le plan humanitaire, près de 700.000 personnes ont fui l’offensive militaire lancée en décembre par le régime et son allié russe dans la région d’Idleb. Le conflit en Syrie a lui fait plus de 380.000 morts et des millions de réfugiés depuis son déclenchement en 2011.