Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a mis en garde contre une "catastrophe humanitaire imminente" dans la bande de Gaza, soulignant qu'une paix durable est le seul moyen de l'éviter.
Le PAM, basé à Rome, a déclaré mardi dans un communiqué que la reprise des combats à Gaza intensifierait la crise alimentaire catastrophique qui pèse déjà sur les civils.
Le communiqué indique que la trêve humanitaire, qui a duré 7 jours et s'est terminée début décembre, a fourni au Programme alimentaire mondial et à ses partenaires un environnement relativement sûr pour élargir la portée des opérations de secours.
Il a indiqué que la trêve a permis de doubler le nombre de points de distribution en dehors des abris et de livrer de la nourriture dans certains endroits inaccessibles du nord de la bande de Gaza.
Il a ajouté que le programme a touché environ 250 000 personnes en une semaine seulement et que la reprise des combats a rendu la distribution de l'aide largement impossible.
Il a expliqué qu'il s'agit d'un désastre pour la population de Gaza, qui compte plus de deux millions de personnes et dépend de l'aide alimentaire comme seule source de subsistance.
Le PAM a noté que seule une paix durable pourrait mettre fin aux souffrances et empêcher une catastrophe humanitaire imminente, appelant à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires.
Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, qui a fait jusqu'à mardi soir 16 248 morts, dont 7 112 enfants et 4 885 femmes, outre 43 616 blessés, et des destructions massives d'infrastructures entrainant une « catastrophe humanitaire » sans précédent, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.