(Communiqué) « Le comité directeur du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) s’est réuni le lundi 27 aout 2018 à la permanence nationale Oumar Lamine Badji, sous la présidence du frère Oumar Sarr, secrétaire général national adjoint, a l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant : situation nationale et vie du parti.
A l’entame de ses travaux le comité directeur a présenté ses meilleurs vœux à l’ensemble de la communauté musulmane à l’occasion de la fête de la Tabaski, moment de communion, de partage et de solidarité.
Examinant ensuite le point de l’ordre du jour relatif à la situation nationale, le comité directeur est arrivé à la conclusion que notre pays est à la croisée des chemins et que le moment est venu pour notre peuple de faire les choix que lui imposent la défense de notre modèle de démocratie ainsi que l’honneur de notre nation face aux dérives autoritaires d’un régime incompétent qui ne se soucie que des intérêts de la famille, du clan et des amis.
Pour obtenir un improbable second mandat que, manifestement, les citoyens ne sont pas prêts à lui accorder, Macky Sall n’a pas hésité à aller à contre-courant de tous les principes de dialogue, de « disso » et de concertation qui ont fait la force de notre démocratie et l’adoption d’un code électoral consensuel. Ce code consensuel, obtenu aussi avec l’aide et l’assistance de nos amis et partenaires traditionnels, a permis l’élection démocratique de trois présidents de la république, dont Macky Sall lui-même, tous félicités par leurs prédécesseurs vaincus démocratiquement.
Ce code électoral, qui a permis une si belle prouesse saluée dans le monde entier et qui a hissé notre pays au rang des modèles démocratiques, est sous nos yeux en train d’être détruit par Macky Sall qui n’a pas hésité à passer en force, utilisant une assemblée nationale croupion sans âme et qui lui est totalement dévouée, pour tenter d’imposer un code électoral taillé sur mesure qui lui assurerait un second mandat frauduleux.
Macky Sall croit ainsi pouvoir se faufiler et rester au pouvoir en faisant voter la loi sur le parrainage et se donner le droit d’éliminer certains candidats en choisissant lui-même ceux qu’il sera amené à affronter.
Le comité directeur du PDS rejette cette loi inique et est totalement solidaire avec l’opposition réunie dans le front de résistance nationale, en s’appropriant ses revendications et en adoptant toutes les décisions issues de ses instances auxquelles nous participons sans réserve. Le combat du FRN implique et concerne le PDS qui en est partie prenante.
Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye sont allés le plus loin possible dans leur volonté de se faufiler et de détourner le suffrage des sénégalais. Pour éliminer certains candidats par le parrainage les fiches de parrainage éditées par le ministre de l’Intérieur ajoutent un élément discriminant dont la fiabilité est non seulement contestée, mais permet à la coalition au pouvoir d’être seule à disposer d’un fichier électoral avec cet élément discriminant. La machine a frauder est déjà mise en marche en amont du processus.
Avec le Front de Résistance Nationale, le PDS rejette l’implication du ministre Aly Ngouille Ndiaye dans le processus électoral tant il est devenu le bras armé du coup d’état électoral que prépare Macky Sall.
Macky Sall ne s’arrête pas seulement à faire voter des lois scélérates, il s’est évertué tout au long de son mandat à instrumentaliser des pans entiers de la justice, avec des magistrats qu’il s’est soumis, pour éliminer certains candidats qu’il a juré de ne pas affronter.
Les Sénégalais auront constaté que cette justice à très grande vitesse a érigé la soumission et la discrimination au rang de principe tant elle foule aux pieds la règle de droit, les décisions des juridictions communautaires ou des instances internationales de protection des droits de l’homme. Rien ne peut être obtenu ou attendu d’une justice aussi couchée bien prompte à menacer de ses foudres tous ceux qui se lèvent pour sauver l’honneur de ceux, en son sein, qui sont décidés de rester de dignes et loyaux magistrats.
Le comité directeur apporte son soutien sans réserve à tous les magistrats qui ont décidé de servir loyalement leur pays et de juger au seul nom du peuple sénégalais et non au nom de Macky Sall, de sa famille, de son clan et de ses amis. Que ces juges, parmi lesquels Yaya Amadou Dia et tant d’autres, soient rassurés du respect que le peuple accorde à tous ceux qui se lèveront pour défendre ses intérêts en ne se souciant que de la vérité et de la justice égale pour tous.
Notre parti demande à tous, militants, responsables et membres de mouvements de soutien d’être présents le 30 août 2018 devant la Cour Suprême et devant la Cour d’Appel de Dakar pour manifester notre soutien sans réserve et notre solidarité à notre candidat Karim Wade et à Khalifa Sall que Macky Sall veut éliminer de la compétition, au risque d’installer le chaos dans le pays.
Au demeurant, le rapport d’Amnesty international est particulièrement alarmant sur la situation de la justice et sur la situation des droits de l’homme dans notre pays. Le PDS salue la justesse de ce rapport et demande à tous les militants des droits de l’homme de s’en approprier les recommandations.
En tous les cas, notre parti réaffirme sa position de principe par rapport à la prochaine présidentielle. Si, pour quelque raison politicienne, notre candidat est empêché d’y participer, qu’il soit entendu pour tout le monde qu’aucune élection ne se tiendra pour permettre à Macky Sall de gagner sans avoir raison. Notre parti ne boycottera pas l’élection, il en empêchera la tenue.
Macky Sall qui dépense un trésor d’ingéniosité pour invalider la candidature de ceux qu’il a peur d’affronter est pourtant incapable de faire face aux nombreuses sollicitations des sénégalais frappés par la pénurie d’eau et la grave situation dans nos universités, entre autres. Il est tout aussi incapable de réagir opportunément pour faire face à l’absence de pluie dans une grande partie du pays. Il a démantelé tout le programme de pluies provoquées que Me Wade avait mis en place. L’expérience acquise en la matière et qui suscitait tant d’espoir est perdue alors qu’elle aurait permis de faire face à la sècheresse qui s’annonce et la famine avec elle.
Abordant le point de l’ordre du jour relatif à la vie du parti le comité directeur demande au secrétaire général national adjoint de préparer une quatrième tournée nationale dans les plus brefs délais pour mettre les sections et les fédérations en ordre de marche pour faire face aux multiples dérives de Macky Sall et préparer minutieusement la prochaine élection présidentielle pour l’emporter hautement en éliminant l’incompétent président candidat dès le premier tour.
Après avoir entendu une importante communication écrite du frère Abdoulaye Wade secrétaire général national sur la situation de l’internationale libérale, le comité directeur a décidé de boycotter la réunion prévue à Dakar au mois de novembre, de manifester sa désapprobation et de démissionner de l’Internationale libérale si celle-ci maintenait sa décision de tenir la réunion à Dakar, alors que aussi bien Amnesty International que la plupart des associations de défense des droits de l’homme continuent de dénoncer de graves violations des droits de l’homme et un net recul de notre démocratie avec une justice aux ordres qui rend la justice au nom de Macky Sall.
Le PDS ne pourra pas rester membre d’une internationale qui cautionne un tel régime.»
Fait à Dakar le 27 août 2018
Pour le Comité Directeur
Oumar Sarr, SGNA
A l’entame de ses travaux le comité directeur a présenté ses meilleurs vœux à l’ensemble de la communauté musulmane à l’occasion de la fête de la Tabaski, moment de communion, de partage et de solidarité.
Examinant ensuite le point de l’ordre du jour relatif à la situation nationale, le comité directeur est arrivé à la conclusion que notre pays est à la croisée des chemins et que le moment est venu pour notre peuple de faire les choix que lui imposent la défense de notre modèle de démocratie ainsi que l’honneur de notre nation face aux dérives autoritaires d’un régime incompétent qui ne se soucie que des intérêts de la famille, du clan et des amis.
Pour obtenir un improbable second mandat que, manifestement, les citoyens ne sont pas prêts à lui accorder, Macky Sall n’a pas hésité à aller à contre-courant de tous les principes de dialogue, de « disso » et de concertation qui ont fait la force de notre démocratie et l’adoption d’un code électoral consensuel. Ce code consensuel, obtenu aussi avec l’aide et l’assistance de nos amis et partenaires traditionnels, a permis l’élection démocratique de trois présidents de la république, dont Macky Sall lui-même, tous félicités par leurs prédécesseurs vaincus démocratiquement.
Ce code électoral, qui a permis une si belle prouesse saluée dans le monde entier et qui a hissé notre pays au rang des modèles démocratiques, est sous nos yeux en train d’être détruit par Macky Sall qui n’a pas hésité à passer en force, utilisant une assemblée nationale croupion sans âme et qui lui est totalement dévouée, pour tenter d’imposer un code électoral taillé sur mesure qui lui assurerait un second mandat frauduleux.
Macky Sall croit ainsi pouvoir se faufiler et rester au pouvoir en faisant voter la loi sur le parrainage et se donner le droit d’éliminer certains candidats en choisissant lui-même ceux qu’il sera amené à affronter.
Le comité directeur du PDS rejette cette loi inique et est totalement solidaire avec l’opposition réunie dans le front de résistance nationale, en s’appropriant ses revendications et en adoptant toutes les décisions issues de ses instances auxquelles nous participons sans réserve. Le combat du FRN implique et concerne le PDS qui en est partie prenante.
Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye sont allés le plus loin possible dans leur volonté de se faufiler et de détourner le suffrage des sénégalais. Pour éliminer certains candidats par le parrainage les fiches de parrainage éditées par le ministre de l’Intérieur ajoutent un élément discriminant dont la fiabilité est non seulement contestée, mais permet à la coalition au pouvoir d’être seule à disposer d’un fichier électoral avec cet élément discriminant. La machine a frauder est déjà mise en marche en amont du processus.
Avec le Front de Résistance Nationale, le PDS rejette l’implication du ministre Aly Ngouille Ndiaye dans le processus électoral tant il est devenu le bras armé du coup d’état électoral que prépare Macky Sall.
Macky Sall ne s’arrête pas seulement à faire voter des lois scélérates, il s’est évertué tout au long de son mandat à instrumentaliser des pans entiers de la justice, avec des magistrats qu’il s’est soumis, pour éliminer certains candidats qu’il a juré de ne pas affronter.
Les Sénégalais auront constaté que cette justice à très grande vitesse a érigé la soumission et la discrimination au rang de principe tant elle foule aux pieds la règle de droit, les décisions des juridictions communautaires ou des instances internationales de protection des droits de l’homme. Rien ne peut être obtenu ou attendu d’une justice aussi couchée bien prompte à menacer de ses foudres tous ceux qui se lèvent pour sauver l’honneur de ceux, en son sein, qui sont décidés de rester de dignes et loyaux magistrats.
Le comité directeur apporte son soutien sans réserve à tous les magistrats qui ont décidé de servir loyalement leur pays et de juger au seul nom du peuple sénégalais et non au nom de Macky Sall, de sa famille, de son clan et de ses amis. Que ces juges, parmi lesquels Yaya Amadou Dia et tant d’autres, soient rassurés du respect que le peuple accorde à tous ceux qui se lèveront pour défendre ses intérêts en ne se souciant que de la vérité et de la justice égale pour tous.
Notre parti demande à tous, militants, responsables et membres de mouvements de soutien d’être présents le 30 août 2018 devant la Cour Suprême et devant la Cour d’Appel de Dakar pour manifester notre soutien sans réserve et notre solidarité à notre candidat Karim Wade et à Khalifa Sall que Macky Sall veut éliminer de la compétition, au risque d’installer le chaos dans le pays.
Au demeurant, le rapport d’Amnesty international est particulièrement alarmant sur la situation de la justice et sur la situation des droits de l’homme dans notre pays. Le PDS salue la justesse de ce rapport et demande à tous les militants des droits de l’homme de s’en approprier les recommandations.
En tous les cas, notre parti réaffirme sa position de principe par rapport à la prochaine présidentielle. Si, pour quelque raison politicienne, notre candidat est empêché d’y participer, qu’il soit entendu pour tout le monde qu’aucune élection ne se tiendra pour permettre à Macky Sall de gagner sans avoir raison. Notre parti ne boycottera pas l’élection, il en empêchera la tenue.
Macky Sall qui dépense un trésor d’ingéniosité pour invalider la candidature de ceux qu’il a peur d’affronter est pourtant incapable de faire face aux nombreuses sollicitations des sénégalais frappés par la pénurie d’eau et la grave situation dans nos universités, entre autres. Il est tout aussi incapable de réagir opportunément pour faire face à l’absence de pluie dans une grande partie du pays. Il a démantelé tout le programme de pluies provoquées que Me Wade avait mis en place. L’expérience acquise en la matière et qui suscitait tant d’espoir est perdue alors qu’elle aurait permis de faire face à la sècheresse qui s’annonce et la famine avec elle.
Abordant le point de l’ordre du jour relatif à la vie du parti le comité directeur demande au secrétaire général national adjoint de préparer une quatrième tournée nationale dans les plus brefs délais pour mettre les sections et les fédérations en ordre de marche pour faire face aux multiples dérives de Macky Sall et préparer minutieusement la prochaine élection présidentielle pour l’emporter hautement en éliminant l’incompétent président candidat dès le premier tour.
Après avoir entendu une importante communication écrite du frère Abdoulaye Wade secrétaire général national sur la situation de l’internationale libérale, le comité directeur a décidé de boycotter la réunion prévue à Dakar au mois de novembre, de manifester sa désapprobation et de démissionner de l’Internationale libérale si celle-ci maintenait sa décision de tenir la réunion à Dakar, alors que aussi bien Amnesty International que la plupart des associations de défense des droits de l’homme continuent de dénoncer de graves violations des droits de l’homme et un net recul de notre démocratie avec une justice aux ordres qui rend la justice au nom de Macky Sall.
Le PDS ne pourra pas rester membre d’une internationale qui cautionne un tel régime.»
Fait à Dakar le 27 août 2018
Pour le Comité Directeur
Oumar Sarr, SGNA