New York (awp/afp) - Le dollar reculait un peu face à l'euro vendredi, le marché réagissant finalement assez peu à la publication d'un rapport mensuel aux chiffres contrastés sur l'emploi américain.
Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1528 dollar, contre 1,1514 dollar jeudi vers 21H00 GMT.
Alors qu'à Wall Street, le marché des actions et le marché obligataire ont fortement réagi aux chiffres sur l'emploi et les salaires aux Etats-Unis, "les mouvements sur le marché des changes sont restés limités", a observé Eric Theoret de Scotiabank.
Les commentaires des analystes sur ce rapport étaient contrastés: "mitigé" pour Joshua Mahony, analyste chez IG, voire "décevant" pour David Lamb, de Fexco, il est apparu à Craig Erlam, de Oanda, "meilleur que ce que suggère la première impression".
Illustration de la division des observateurs, après la publication des données, le billet vert a d'abord perdu du terrain face à l'euro, puis est reparti à la hausse, avant de se stabiliser et de retomber.
Selon ce rapport officiel, le taux de chômage s'est élevé à 3,7% en septembre, son plus bas niveau en 48 ans.
Les créations d'emplois ont fortement ralenti pour s'établir à 134.000. Mais cette baisse est en grande partie la conséquence de l'ouragan Florence qui a frappé la côte est des Etats-Unis, un phénomène temporaire donc, et a été compensée par une révision à la hausse des chiffres pour août.
Par ailleurs, la progression du salaire horaire est restée ténue (+0,29% sur un mois, +2,8% sur un an).
Dans son ensemble, "ce rapport conforte l'idée que la Fed va continuer à remonter ses taux tout en offrant peu d'éléments susceptibles de faire dévier l'institution de sa trajectoire, dans un sens ou dans l'autre", a résumé Nick Bennenbroek, de Wells Fargo.
Lorsque la Réserve fédérale américaine relève ses taux, comme elle l'a déjà fait trois fois cette année, cela a pour effet de rendre le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
La perspective de voir la Fed poursuivre dans cette voie au vu des indicateurs solides sur l'économie américaine a, toute la semaine, fait grimper les taux d'emprunt américains sur le marché obligataire. Celui sur la dette à 10 ans des Etats-Unis se hissait encore vendredi à son plus haut niveau depuis 2011 (3,24%).
La devise britannique, de son côté, est montée à son plus haut depuis fin juin face à l'euro, atteignant vers 16H00 GMT 87,77 pence pour un euro contre 88,43 pence jeudi à 21H00 GMT.
Selon M. Mahony, cette hausse peut être attribuée à une "meilleure confiance" dans l'issue des négociations sur le Brexit.
Vers 19H00 GMT, la devise européenne se stabilisait face à la monnaie nipponne à 131,13 yens contre 131,14 yens jeudi à 21H00.
Le dollar baissait légèrement face au yen à 113,74 yens contre 113,91 yens jeudi soir.
L'once d'or valait 1.203,92 dollars, contre 1.199,96 dollars jeudi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise ne s'échangeait pas puisque la semaine est fériée en Chine. Elle avait fini à 6,8688 yuans pour un dollar vendredi dernier à 15H30 GMT.
Le bitcoin s'échangeait pour 6.544,92 dollars, contre 6.546,01 dollars jeudi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg. (AFP)
Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1528 dollar, contre 1,1514 dollar jeudi vers 21H00 GMT.
Alors qu'à Wall Street, le marché des actions et le marché obligataire ont fortement réagi aux chiffres sur l'emploi et les salaires aux Etats-Unis, "les mouvements sur le marché des changes sont restés limités", a observé Eric Theoret de Scotiabank.
Les commentaires des analystes sur ce rapport étaient contrastés: "mitigé" pour Joshua Mahony, analyste chez IG, voire "décevant" pour David Lamb, de Fexco, il est apparu à Craig Erlam, de Oanda, "meilleur que ce que suggère la première impression".
Illustration de la division des observateurs, après la publication des données, le billet vert a d'abord perdu du terrain face à l'euro, puis est reparti à la hausse, avant de se stabiliser et de retomber.
Selon ce rapport officiel, le taux de chômage s'est élevé à 3,7% en septembre, son plus bas niveau en 48 ans.
Les créations d'emplois ont fortement ralenti pour s'établir à 134.000. Mais cette baisse est en grande partie la conséquence de l'ouragan Florence qui a frappé la côte est des Etats-Unis, un phénomène temporaire donc, et a été compensée par une révision à la hausse des chiffres pour août.
Par ailleurs, la progression du salaire horaire est restée ténue (+0,29% sur un mois, +2,8% sur un an).
Dans son ensemble, "ce rapport conforte l'idée que la Fed va continuer à remonter ses taux tout en offrant peu d'éléments susceptibles de faire dévier l'institution de sa trajectoire, dans un sens ou dans l'autre", a résumé Nick Bennenbroek, de Wells Fargo.
Lorsque la Réserve fédérale américaine relève ses taux, comme elle l'a déjà fait trois fois cette année, cela a pour effet de rendre le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
La perspective de voir la Fed poursuivre dans cette voie au vu des indicateurs solides sur l'économie américaine a, toute la semaine, fait grimper les taux d'emprunt américains sur le marché obligataire. Celui sur la dette à 10 ans des Etats-Unis se hissait encore vendredi à son plus haut niveau depuis 2011 (3,24%).
La devise britannique, de son côté, est montée à son plus haut depuis fin juin face à l'euro, atteignant vers 16H00 GMT 87,77 pence pour un euro contre 88,43 pence jeudi à 21H00 GMT.
Selon M. Mahony, cette hausse peut être attribuée à une "meilleure confiance" dans l'issue des négociations sur le Brexit.
Vers 19H00 GMT, la devise européenne se stabilisait face à la monnaie nipponne à 131,13 yens contre 131,14 yens jeudi à 21H00.
Le dollar baissait légèrement face au yen à 113,74 yens contre 113,91 yens jeudi soir.
L'once d'or valait 1.203,92 dollars, contre 1.199,96 dollars jeudi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise ne s'échangeait pas puisque la semaine est fériée en Chine. Elle avait fini à 6,8688 yuans pour un dollar vendredi dernier à 15H30 GMT.
Le bitcoin s'échangeait pour 6.544,92 dollars, contre 6.546,01 dollars jeudi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg. (AFP)