New York (awp/afp) - Les cours du pétrole se sont repliés mercredi, les investisseurs réévaluant à la baisse les conséquences de l'ouragan Michael sur l'industrie pétrolière américaine et anticipant une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a cédé 1,91 dollar pour terminer à 83,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour novembre a perdu 1,79 dollar pour clôturer à 73,17 dollars.
L'oeil du puissant ouragan Michael a frappé mercredi en milieu de journée la côte nord-ouest de la Floride, au seuil de la catégorie maximale de 5 avec des vents relevés en moyenne à 250 km/h.
Mais pour l'industrie du pétrole, "c'est un non-événement", a estimé James Williams de WTRG Economics.
Des plateformes représentant environ 40% de la production dans le golfe du Mexique ont certes été évacuées par précaution, au cas où l'ouragan déviait plus à l'ouest. "Mais leur fonctionnement devrait revenir à la normale d'ici quatre à cinq jours maximum", a-t-il estimé.
Sur terre, la raffinerie la plus proche se trouve loin de la trajectoire de Michael, qui devrait s'affaiblir en traversant le sud-est des Etats-Unis d'ici jeudi, puis s'éloigner en direction de l'Atlantique vendredi, a aussi noté le spécialiste.
Les investisseurs se positionnaient également avant la diffusion des données hebdomadaires sur les stocks américains de produits pétroliers, publiées jeudi cette semaine en raison d'un jour semi-férie lundi aux Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 5 octobre, les analystes tablent sur une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, sur une baisse de 250.000 barils des stocks d'essence et de 1,8 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les acteurs du marché continuaient par ailleurs à s'interroger sur les effets de la perte des exportations de brut iranien, frappé à partir de novembre par des sanctions américaines.
La crainte de voir l'offre diminuer fortement sur le marché mondial alimente depuis plusieurs semaines l'envolée des cours de l'or noir.
Les prix de l'énergie sont en surchauffe et pourraient "franchir la ligne rouge" au quatrième trimestre, a d'ailleurs prévenu mardi le patron de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
"Mais il y a des signaux comme quoi les États-Unis pourraient autoriser des dérogations à certains pays, ce qui permettra au pétrole (iranien) de continuer à circuler sur les marchés occidentaux", a souligné Fiona Cincotta, analyste pour City Index.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a cédé 1,91 dollar pour terminer à 83,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
L'oeil du puissant ouragan Michael a frappé mercredi en milieu de journée la côte nord-ouest de la Floride, au seuil de la catégorie maximale de 5 avec des vents relevés en moyenne à 250 km/h.
Mais pour l'industrie du pétrole, "c'est un non-événement", a estimé James Williams de WTRG Economics.
Des plateformes représentant environ 40% de la production dans le golfe du Mexique ont certes été évacuées par précaution, au cas où l'ouragan déviait plus à l'ouest. "Mais leur fonctionnement devrait revenir à la normale d'ici quatre à cinq jours maximum", a-t-il estimé.
Sur terre, la raffinerie la plus proche se trouve loin de la trajectoire de Michael, qui devrait s'affaiblir en traversant le sud-est des Etats-Unis d'ici jeudi, puis s'éloigner en direction de l'Atlantique vendredi, a aussi noté le spécialiste.
Les investisseurs se positionnaient également avant la diffusion des données hebdomadaires sur les stocks américains de produits pétroliers, publiées jeudi cette semaine en raison d'un jour semi-férie lundi aux Etats-Unis.
Pour la semaine achevée le 5 octobre, les analystes tablent sur une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, sur une baisse de 250.000 barils des stocks d'essence et de 1,8 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les acteurs du marché continuaient par ailleurs à s'interroger sur les effets de la perte des exportations de brut iranien, frappé à partir de novembre par des sanctions américaines.
La crainte de voir l'offre diminuer fortement sur le marché mondial alimente depuis plusieurs semaines l'envolée des cours de l'or noir.
Les prix de l'énergie sont en surchauffe et pourraient "franchir la ligne rouge" au quatrième trimestre, a d'ailleurs prévenu mardi le patron de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
"Mais il y a des signaux comme quoi les États-Unis pourraient autoriser des dérogations à certains pays, ce qui permettra au pétrole (iranien) de continuer à circuler sur les marchés occidentaux", a souligné Fiona Cincotta, analyste pour City Index.