New York - Les cours du pétrole ont nettement baissé mercredi en réaction au bond des stocks de brut américains, dans un marché moins inquiet d'une escalade entre Ryad et Washington après la disparition d'un journaliste saoudien.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé à 80,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de novembre a cédé 2,17 dollars à 69,75 dollars, passant ainsi sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis un mois.
Lors de la semaine achevée le 12 octobre, les réserves commerciales de brut ont gonflé de 6,5 millions de barils pour s'établir à 416,4 millions, d'après un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publié mercredi. En trois semaines ces stocks ont augmenté de 20 millions de barils.
"La hausse des stocks de brut est le moteur principal de la chute des cours", a affirmé Kyle Cooper de IAF Advisors, soulignant que six des sept derniers rapports hebdomadaires de l'EIA ont fait état d'une hausse combinée des stocks de brut et de produits raffinés.
Le spécialiste affirme également que l'ampleur de la baisse s'explique par la différence importante entre les chiffres publiés la veille par la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), évoquant une baisse inattendue des stocks de brut, et les chiffres de l'EIA le lendemain, réputés plus fiables.
Facteur de hausse des stocks notamment, les exportations américaines ont fortement reculé tandis que les importations ont légèrement augmenté, selon les chiffres de l'EIA.
"Les tensions entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite s'apaisent", a commenté par ailleurs Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Washington semble désormais ménager Ryad dans l'affaire de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi malgré les nombreux indices qui accréditent la thèse de son assassinat au consulat saoudien d'Istanbul.
Ryad a récemment menacé de déséquilibrer le marché mondial du pétrole et de faire monter les prix du brut après que le président américain Donald Trump a affirmé que le royaume subirait un "châtiment sévère" si sa responsabilité dans la disparition du journaliste saoudien était avérée.
"Il me semble improbable que des sanctions américaines soient décidées à un mois des élections américaines de mi-mandat", a affirmé M. Cooper.
A quelques semaines d'élections décisives aux Etats-Unis, la Maison-Blanche veut absolument éviter une hausse des cours du brut, synonyme de hausse des coûts de l'essence pour les automobilistes américains.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a terminé à 80,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Lors de la semaine achevée le 12 octobre, les réserves commerciales de brut ont gonflé de 6,5 millions de barils pour s'établir à 416,4 millions, d'après un rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publié mercredi. En trois semaines ces stocks ont augmenté de 20 millions de barils.
"La hausse des stocks de brut est le moteur principal de la chute des cours", a affirmé Kyle Cooper de IAF Advisors, soulignant que six des sept derniers rapports hebdomadaires de l'EIA ont fait état d'une hausse combinée des stocks de brut et de produits raffinés.
Le spécialiste affirme également que l'ampleur de la baisse s'explique par la différence importante entre les chiffres publiés la veille par la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), évoquant une baisse inattendue des stocks de brut, et les chiffres de l'EIA le lendemain, réputés plus fiables.
Facteur de hausse des stocks notamment, les exportations américaines ont fortement reculé tandis que les importations ont légèrement augmenté, selon les chiffres de l'EIA.
"Les tensions entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite s'apaisent", a commenté par ailleurs Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Washington semble désormais ménager Ryad dans l'affaire de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi malgré les nombreux indices qui accréditent la thèse de son assassinat au consulat saoudien d'Istanbul.
Ryad a récemment menacé de déséquilibrer le marché mondial du pétrole et de faire monter les prix du brut après que le président américain Donald Trump a affirmé que le royaume subirait un "châtiment sévère" si sa responsabilité dans la disparition du journaliste saoudien était avérée.
"Il me semble improbable que des sanctions américaines soient décidées à un mois des élections américaines de mi-mandat", a affirmé M. Cooper.
A quelques semaines d'élections décisives aux Etats-Unis, la Maison-Blanche veut absolument éviter une hausse des cours du brut, synonyme de hausse des coûts de l'essence pour les automobilistes américains.