New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en légère baisse lundi, rattrapés en cours de séance par la crainte de voir de nouvelles sanctions américaines sur les produits chinois peser sur la demande en énergie.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a cédé 4 cents pour terminer à 78,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre a perdu 8 cents pour finir à 68,91 dollars.
"Les cours ont principalement fléchi en raison des tensions commerciales qui continuent à planer sur le marché", a estimé Robert Yawger de Mizuho USA.
Plusieurs médias américains se sont fait l'écho depuis vendredi de la volonté du président américain d'intensifier la pression sur Pékin en taxant encore plus d'importations chinoises.
Si la mise en oeuvre de nouvelles mesures n'a pas été confirmée, le conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow a affirmé lundi que la décision devrait intervenir "bientôt".
"Ce n'est pas entièrement une surprise. Mais tant que ces tensions commerciales ne s'apaisent pas, il devient de plus en plus compliqué d'évaluer la demande à venir en brut", a souligné M. Yawger.
Dans le doute, "les investisseurs craignent surtout que tout cela affecte la croissance de l'économie chinoise et par ricochet sa consommation" d'or noir, a-t-il ajouté.
Le marché reste par ailleurs sensible aux conséquences de la mise en oeuvre imminente de sanctions américaines à l'encontre des exportations de pétrole iranien.
"Il semblerait que les trois plus grands producteurs mondiaux, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis, coopèrent pour compenser les pertes de l'offre iranienne", ont commenté les analystes de Commerzbank.
L'Iran, troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), voit déjà ses ventes de brut fondre à l'approche de l'application des sanctions américaines début novembre. Et les prix du pétrole ont en réaction grimpé début septembre, dépassant brièvement les 80 dollars le baril de Brent.
Mais depuis, les signaux des plus grands producteurs se sont multipliés. Après une rencontre jeudi entre le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, et son homologue américain, Rick Perry, M. Novak a rencontré ce week-end Khaled al-Faleh, le ministre saoudien de l'Energie.
La stratégie d'augmentation de la production de ces trois pays déplaît à Téhéran, et Hossein Kazempour Ardebili, le représentant de l'Iran à l'Opep, a accusé samedi la Russie et l'Arabie saoudite de prendre le marché en "otage" via la production de pétrole.
La prochaine réunion en présence de tous les membres de l'Opep aura lieu début décembre à Vienne.(AFP)
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a cédé 4 cents pour terminer à 78,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre a perdu 8 cents pour finir à 68,91 dollars.
"Les cours ont principalement fléchi en raison des tensions commerciales qui continuent à planer sur le marché", a estimé Robert Yawger de Mizuho USA.
Plusieurs médias américains se sont fait l'écho depuis vendredi de la volonté du président américain d'intensifier la pression sur Pékin en taxant encore plus d'importations chinoises.
Si la mise en oeuvre de nouvelles mesures n'a pas été confirmée, le conseiller économique de la Maison Blanche Larry Kudlow a affirmé lundi que la décision devrait intervenir "bientôt".
"Ce n'est pas entièrement une surprise. Mais tant que ces tensions commerciales ne s'apaisent pas, il devient de plus en plus compliqué d'évaluer la demande à venir en brut", a souligné M. Yawger.
Dans le doute, "les investisseurs craignent surtout que tout cela affecte la croissance de l'économie chinoise et par ricochet sa consommation" d'or noir, a-t-il ajouté.
Le marché reste par ailleurs sensible aux conséquences de la mise en oeuvre imminente de sanctions américaines à l'encontre des exportations de pétrole iranien.
"Il semblerait que les trois plus grands producteurs mondiaux, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis, coopèrent pour compenser les pertes de l'offre iranienne", ont commenté les analystes de Commerzbank.
L'Iran, troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), voit déjà ses ventes de brut fondre à l'approche de l'application des sanctions américaines début novembre. Et les prix du pétrole ont en réaction grimpé début septembre, dépassant brièvement les 80 dollars le baril de Brent.
Mais depuis, les signaux des plus grands producteurs se sont multipliés. Après une rencontre jeudi entre le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, et son homologue américain, Rick Perry, M. Novak a rencontré ce week-end Khaled al-Faleh, le ministre saoudien de l'Energie.
La stratégie d'augmentation de la production de ces trois pays déplaît à Téhéran, et Hossein Kazempour Ardebili, le représentant de l'Iran à l'Opep, a accusé samedi la Russie et l'Arabie saoudite de prendre le marché en "otage" via la production de pétrole.
La prochaine réunion en présence de tous les membres de l'Opep aura lieu début décembre à Vienne.(AFP)