Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole reculaient jeudi en cours d'échanges européens alors que le président américain Donald Trump a repris ses critiques contre l'Opep et le niveau élevé des prix de l'or noir.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 78,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, s'échangeait dans des volumes très réduits et gagnait 17 cents à 71,29 dollars une heure après son ouverture.
Après deux séances de nette hausse qui ont à nouveau porté le Brent au seuil des 80 dollars le baril, le marché a reculé face au président américain.
"Nous protégeons les pays du Moyen-Orient, ils ne seraient pas en sécurité pour très longtemps sans nous, et pourtant ils continuent à pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut! On s'en souviendra", a lancé sur Twitter le locataire de la Maison Blanche.
"Le monopole Opep doit baisser ses prix maintenant", a-t-il conclu.
Des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires doivent se réunir dimanche à Alger pour jauger l'état du marché mondial et éventuellement amender l'accord de limitation de la production qui dure depuis début 2017.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux avec les Etats-Unis, ont déjà poussé en juin le groupe de producteurs à modifier l'accord pour leur permettre d'augmenter leur production pour compenser les pertes causées par les sanctions américaines contre l'Iran.
Le président américain compte en effet sur ses alliés saoudiens, premier exportateur mondial de pétrole, pour compenser les mesures de Washington qui viseront directement les exportations iraniennes à partir de novembre.
Selon les analystes de Energy Aspects, la réunion de dimanche pourrait conduire à des annonces d'augmentation de la production, "mais le marché commence à se demander d'où pourraient bien venir ces barils", ce qui les conduit à penser que, "s'il faut se méfier des tweets, il sera difficile de garder les prix bas longtemps".
Tous les analystes ne sont cependant pas unanimes sur le niveau des prix à moyen et long terme.
"La production de pétrole de schiste aux Etats-Unis va recommencer à grimper mi-2019, quand de nouveaux pipelines vont rentrer en service", ont prévu les analystes de Capital Economics, qui jugent par ailleurs que "l'Arabie saoudite et l'Irak ont la capacité de compenser les pertes iraniennes".
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 78,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, s'échangeait dans des volumes très réduits et gagnait 17 cents à 71,29 dollars une heure après son ouverture.
Après deux séances de nette hausse qui ont à nouveau porté le Brent au seuil des 80 dollars le baril, le marché a reculé face au président américain.
"Nous protégeons les pays du Moyen-Orient, ils ne seraient pas en sécurité pour très longtemps sans nous, et pourtant ils continuent à pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut! On s'en souviendra", a lancé sur Twitter le locataire de la Maison Blanche.
"Le monopole Opep doit baisser ses prix maintenant", a-t-il conclu.
Des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires doivent se réunir dimanche à Alger pour jauger l'état du marché mondial et éventuellement amender l'accord de limitation de la production qui dure depuis début 2017.
L'Arabie saoudite et la Russie, deux des trois plus grands producteurs mondiaux avec les Etats-Unis, ont déjà poussé en juin le groupe de producteurs à modifier l'accord pour leur permettre d'augmenter leur production pour compenser les pertes causées par les sanctions américaines contre l'Iran.
Le président américain compte en effet sur ses alliés saoudiens, premier exportateur mondial de pétrole, pour compenser les mesures de Washington qui viseront directement les exportations iraniennes à partir de novembre.
Selon les analystes de Energy Aspects, la réunion de dimanche pourrait conduire à des annonces d'augmentation de la production, "mais le marché commence à se demander d'où pourraient bien venir ces barils", ce qui les conduit à penser que, "s'il faut se méfier des tweets, il sera difficile de garder les prix bas longtemps".
Tous les analystes ne sont cependant pas unanimes sur le niveau des prix à moyen et long terme.
"La production de pétrole de schiste aux Etats-Unis va recommencer à grimper mi-2019, quand de nouveaux pipelines vont rentrer en service", ont prévu les analystes de Capital Economics, qui jugent par ailleurs que "l'Arabie saoudite et l'Irak ont la capacité de compenser les pertes iraniennes".