New York (awp/afp) - Les cours du pétrole ont terminé en baisse mercredi, lestés entre autres par l'annonce d'une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis dans un marché s'inquiétant toujours des conséquences des sanctions américaines sur les exportations iraniennes.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a reculé de 53 cents pour clôturer à 81,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Il avait terminé la veille à son plus haut niveau depuis 2014.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a cédé 71 cents pour finir à 71,57 dollars.
Les cours ont perdu de leur vigueur dès le début de la séance européenne mercredi, reprenant leur souffle après avoir beaucoup grimpé depuis le début de la semaine.
Ils sont restés en baisse après la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Selon ce document, les stocks de brut aux Etats-Unis ont progressé lors de la semaine achevée le 21 septembre.
Surtout, "les raffineries ont fortement abaissé leur cadence, en produisant 900.000 barils par jour de moins que la semaine précédente", a souligné Andrew Lebow de Commodity Research Group.
Si le ralentissement du rythme des raffineries n'est pas complètement inattendu en ce début de saison des travaux de maintenance, son ampleur a étonné les observateurs.
"Entre la montée de la production du brut à un niveau record (11,1 millions de barils par jour, NDLR) et la forte baisse de la cadence des raffineries, les stocks vont probablement fortement augmenter au cours des semaines à venir", a avancé M. Lebow.
Le marché reste toutefois selon lui surtout préoccupé par les tribulations autour de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Les prix du brut ont en effet bondi en début de semaine après la décision prise dimanche par le cartel et ses partenaires, dont la Russie, de ne pas modifier leurs objectifs de production. Et ce malgré l'entrée en vigueur en novembre de sanctions américaines contre les exportations de pétrole iranien.
Cette alliance de pays producteurs, qui représentent plus de la moitié de l'offre mondiale et se sont accordés fin 2016 pour faire remonter les prix en limitant leurs extractions, avait amendé son accord en juin pour éviter que l'envol des cours ne pèse sur la demande mondiale.
Mais, désormais, "le risque géopolitique s'accroît au Moyen-Orient et la réticence de l'Opep à augmenter immédiatement l'offre fait grimper les cours", a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
"Le président Trump a demandé à l'Opep de modérer les prix à plusieurs reprises, alors que les élections législatives de novembre approchent aux Etats-Unis" et qu'une hausse trop marquée du coût de l'essence pourrait peser sur le moral des électeurs, a rappelé M. Lu.
Mais, pour de nombreux analystes, la cause première de la hausse des prix reste la décision de Washington de sanctionner les exportations iraniennes de pétrole. (AFP)
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a reculé de 53 cents pour clôturer à 81,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Il avait terminé la veille à son plus haut niveau depuis 2014.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a cédé 71 cents pour finir à 71,57 dollars.
Les cours ont perdu de leur vigueur dès le début de la séance européenne mercredi, reprenant leur souffle après avoir beaucoup grimpé depuis le début de la semaine.
Ils sont restés en baisse après la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Selon ce document, les stocks de brut aux Etats-Unis ont progressé lors de la semaine achevée le 21 septembre.
Surtout, "les raffineries ont fortement abaissé leur cadence, en produisant 900.000 barils par jour de moins que la semaine précédente", a souligné Andrew Lebow de Commodity Research Group.
Si le ralentissement du rythme des raffineries n'est pas complètement inattendu en ce début de saison des travaux de maintenance, son ampleur a étonné les observateurs.
"Entre la montée de la production du brut à un niveau record (11,1 millions de barils par jour, NDLR) et la forte baisse de la cadence des raffineries, les stocks vont probablement fortement augmenter au cours des semaines à venir", a avancé M. Lebow.
Le marché reste toutefois selon lui surtout préoccupé par les tribulations autour de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Les prix du brut ont en effet bondi en début de semaine après la décision prise dimanche par le cartel et ses partenaires, dont la Russie, de ne pas modifier leurs objectifs de production. Et ce malgré l'entrée en vigueur en novembre de sanctions américaines contre les exportations de pétrole iranien.
Cette alliance de pays producteurs, qui représentent plus de la moitié de l'offre mondiale et se sont accordés fin 2016 pour faire remonter les prix en limitant leurs extractions, avait amendé son accord en juin pour éviter que l'envol des cours ne pèse sur la demande mondiale.
Mais, désormais, "le risque géopolitique s'accroît au Moyen-Orient et la réticence de l'Opep à augmenter immédiatement l'offre fait grimper les cours", a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
"Le président Trump a demandé à l'Opep de modérer les prix à plusieurs reprises, alors que les élections législatives de novembre approchent aux Etats-Unis" et qu'une hausse trop marquée du coût de l'essence pourrait peser sur le moral des électeurs, a rappelé M. Lu.
Mais, pour de nombreux analystes, la cause première de la hausse des prix reste la décision de Washington de sanctionner les exportations iraniennes de pétrole. (AFP)