New York (awp/afp) - Les cours du pétrole se sont nettement repris lundi après avoir lourdement chuté vendredi, dans un marché tourné vers la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires début décembre.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 51,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a gagné 1,68 dollar à 60,48 dollars.
Vendredi, le WTI avait lâché 4,21 dollars, soit 7,7%, et le Brent 3,80 dollars (-6,9%), tombant chacun à leur plus bas depuis octobre 2017. Sur les sept dernières semaines, les prix ont perdu environ un tiers de leur valeur.
"La crainte (des marchés) est que l'Arabie saoudite s'incline devant la pression des États-Unis pour garder les prix bas", a relevé Neil Wilson, analyste pour Markets.com, précisant qu'avec l'affaire Khashoggi, Donald Trump "dispose d'un levier important et qu'il l'utilisera".
La semaine dernière, le président américain a remercié ostensiblement Ryad pour la baisse des cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l'affaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
Depuis la mort de cet opposant, le régime saoudien est sous le feu des critiques et conserver l'appui des États-Unis lui est essentiel.
Les yeux sont donc tournés vers la prochaine réunion de l'Opep et de ses partenaires, dont la Russie fait partie, les 6 et 7 décembre.
"Il devrait être clair que l'Opep s'accordera sur une réduction drastique de la production début décembre", ont néanmoins estimé les analystes de Commerzbank, qui jugent la récente chute des cours "exagérée".
"L'Arabie saoudite (le membre le plus influent du cartel) a absolument besoin de faire remonter les cours pour rééquilibrer son budget et, au moins, endiguer la chute", a commenté Matt Smith de ClipperData.
Selon le spécialiste, "si l'Opep n'agit pas énergiquement maintenant, elle devra attendre plusieurs mois avant de se réunir à nouveau. Or on ne sait pas ce qui pourrait survenir d'ici là sur les marchés pétroliers."
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a clôturé à 51,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Vendredi, le WTI avait lâché 4,21 dollars, soit 7,7%, et le Brent 3,80 dollars (-6,9%), tombant chacun à leur plus bas depuis octobre 2017. Sur les sept dernières semaines, les prix ont perdu environ un tiers de leur valeur.
"La crainte (des marchés) est que l'Arabie saoudite s'incline devant la pression des États-Unis pour garder les prix bas", a relevé Neil Wilson, analyste pour Markets.com, précisant qu'avec l'affaire Khashoggi, Donald Trump "dispose d'un levier important et qu'il l'utilisera".
La semaine dernière, le président américain a remercié ostensiblement Ryad pour la baisse des cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l'affaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
Depuis la mort de cet opposant, le régime saoudien est sous le feu des critiques et conserver l'appui des États-Unis lui est essentiel.
Les yeux sont donc tournés vers la prochaine réunion de l'Opep et de ses partenaires, dont la Russie fait partie, les 6 et 7 décembre.
"Il devrait être clair que l'Opep s'accordera sur une réduction drastique de la production début décembre", ont néanmoins estimé les analystes de Commerzbank, qui jugent la récente chute des cours "exagérée".
"L'Arabie saoudite (le membre le plus influent du cartel) a absolument besoin de faire remonter les cours pour rééquilibrer son budget et, au moins, endiguer la chute", a commenté Matt Smith de ClipperData.
Selon le spécialiste, "si l'Opep n'agit pas énergiquement maintenant, elle devra attendre plusieurs mois avant de se réunir à nouveau. Or on ne sait pas ce qui pourrait survenir d'ici là sur les marchés pétroliers."