L’ancien chef de l’armée au Liban et sept autres hauts gradés ont été inculpés mercredi pour enrichissement illicite, ont rapporté l’agence nationale d’information ANI et une source judiciaire, première procédure du genre depuis la récente adoption d’une législation en la matière.
Dans un pays où responsables publics et politiciens sont couramment accusés de corruption, l’agence ANI précise qu’il s’agit de « la première inculpation en vertu de la loi sur l’enrichissement illicite », adoptée en septembre par le Parlement.
Ce texte fait partie des lois mises en avant par les autorités pour défendre leur bilan en matière de lutte anticorruption, un an après un soulèvement populaire inédit qui dénonçait l’intégralité d’une classe politique jugée corrompue et incompétente.
Mais dans un pays en plein effondrement économique, les détracteurs continuent d’accuser les dirigeants d’entretenir un réseau où règnent le népotisme et l’affairisme.
Avant l’adoption de cette loi, les dirigeants et les responsables du secteur public étaient rarement inquiétés sur la provenance de leur richesse personnelle, militants et ONG dénonçant une absence de volonté politique pour assurer une véritable lutte contre la corruption.
Le parquet libanais a « inculpé huit officiers », parmi lesquels le général Jean Kahwaji, ancien commandant en chef de l’armée libanaise de 2008 à 2017, a précisé l’agence ANI.
Parmi les militaires inculpés figurent notamment l’ancien chef de cabinet du général Kahwaji, mais aussi plusieurs ex-dirigeants des renseignements militaires, d’après une source judiciaire.
Les huit officiers seront interrogés par un juge d’instruction le jeudi 10 décembre, a précisé la source.
L’enquête préliminaire a révélé que l’étendue des propriétés et possessions des militaires concernés « ne correspondait pas au niveau de leurs salaires et de leurs pensions de retraite », a souligné cette source.
De son côté, l’agence ANI fait notamment référence à une affaire remontant à plusieurs années: une banque aurait autorisée le général Kahwaji et certains membres de sa famille à déposer des sommes allant jusqu’à 1,2 million de dollars, sans avoir à présenter de justificatifs sur l’origine de ces fonds. (AFP)
Dans un pays où responsables publics et politiciens sont couramment accusés de corruption, l’agence ANI précise qu’il s’agit de « la première inculpation en vertu de la loi sur l’enrichissement illicite », adoptée en septembre par le Parlement.
Ce texte fait partie des lois mises en avant par les autorités pour défendre leur bilan en matière de lutte anticorruption, un an après un soulèvement populaire inédit qui dénonçait l’intégralité d’une classe politique jugée corrompue et incompétente.
Mais dans un pays en plein effondrement économique, les détracteurs continuent d’accuser les dirigeants d’entretenir un réseau où règnent le népotisme et l’affairisme.
Avant l’adoption de cette loi, les dirigeants et les responsables du secteur public étaient rarement inquiétés sur la provenance de leur richesse personnelle, militants et ONG dénonçant une absence de volonté politique pour assurer une véritable lutte contre la corruption.
Le parquet libanais a « inculpé huit officiers », parmi lesquels le général Jean Kahwaji, ancien commandant en chef de l’armée libanaise de 2008 à 2017, a précisé l’agence ANI.
Parmi les militaires inculpés figurent notamment l’ancien chef de cabinet du général Kahwaji, mais aussi plusieurs ex-dirigeants des renseignements militaires, d’après une source judiciaire.
Les huit officiers seront interrogés par un juge d’instruction le jeudi 10 décembre, a précisé la source.
L’enquête préliminaire a révélé que l’étendue des propriétés et possessions des militaires concernés « ne correspondait pas au niveau de leurs salaires et de leurs pensions de retraite », a souligné cette source.
De son côté, l’agence ANI fait notamment référence à une affaire remontant à plusieurs années: une banque aurait autorisée le général Kahwaji et certains membres de sa famille à déposer des sommes allant jusqu’à 1,2 million de dollars, sans avoir à présenter de justificatifs sur l’origine de ces fonds. (AFP)