PARIS (Reuters) - Le groupe de négoce spécialisé dans les matières premières agricoles Louis Dreyfus a vu ses résultats s'améliorer cette année et n'a nullement l'intention d'être absorbé dans une fusion, a dit mercredi à Reuters son nouveau directeur général Ian McIntosh.
S'exprimant un jour après sa nomination, il dément toute crise au sein de l'entreprise après les départs surprise aussi bien de son prédécesseur Gonzalo Ramirez Martiarena que du directeur financier Armand Lumens.
Dreyfus, le "D" du quatuor "ABCD" - acronyme désignant les quatre géants du secteur composé d'Archer Daniels Midland, Bunge et Cargill - a enregistré sous la présidence de Margarita Louis-Dreyfus, l'actionnaire majoritaire du groupe, plusieurs remaniements ces dernières années sur fond de ralentissement général des marchés agricoles.
Ian McIntosh a reconnu que le double départ annoncé mardi n'était "pas idéal" mais a réfuté l'idée qu'il puisse être symptomatique de crise au sein de l'entreprise fondée il y a 167 ans.
"Il n'y a absolument pas de crise. En aucune manière, ces départs ne sont liés aux performances financières, aux résultats ou à des divergences stratégiques", a-t-il précisé lors d'une interview à Reuters.
Le nouveau directeur général du Louis Dreyfus a estimé que la volatilité liées aux tensions géopolitiques avait dopé les marges du groupe, à la faveur de ses positions solides dans le secteur du soja en Amérique du Sud et en Chine.
"Nous sommes partis pour réaliser une bonne année. Que ce soit depuis le début de l'année ou sur un an, nos performances financières se sont à ce stade sensiblement améliorées", a poursuivi Ian McIntosh.
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