PARIS (Reuters) - Des soldats de Barkhane ont tué dimanche un haut responsable de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), l'un des groupes djihadistes les plus actifs au Mali, à Ménaka, dans le nord du pays, annonce l'état-major des armées françaises, qui déplore la mort de deux civils dans l'opération.
"Le 26 août 2018 dans la région de Ménaka (Mali), des unités de la force Barkhane ont mené une action contre un groupe armé terroriste, neutralisant Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS)", précise-t-il dans un communiqué.
"L’opération, déclenchée dans la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position".
Mohamed Ag Almouner a été tué ainsi qu'"un membre de sa garde rapprochée".
Les soldats de Barkhane, indique l'état-major, ont "découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués et qu’un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés".
L'état-major souligne que les règles d'engagement des armées françaises sont particulièrement strictes quant au risque de pertes civiles et que la présence avérée de civils à proximité de l’objectif, lors du recueil préalable de renseignement, aurait entraîné l’annulation de la mission.
"Une investigation est en cours pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe."
"Le 26 août 2018 dans la région de Ménaka (Mali), des unités de la force Barkhane ont mené une action contre un groupe armé terroriste, neutralisant Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS)", précise-t-il dans un communiqué.
"L’opération, déclenchée dans la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux Mirage 2000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position".
Mohamed Ag Almouner a été tué ainsi qu'"un membre de sa garde rapprochée".
Les soldats de Barkhane, indique l'état-major, ont "découvert que deux civils, une femme et un adolescent, avaient également été tués et qu’un membre du groupe terroriste ainsi que deux autres civils avaient été blessés".
L'état-major souligne que les règles d'engagement des armées françaises sont particulièrement strictes quant au risque de pertes civiles et que la présence avérée de civils à proximité de l’objectif, lors du recueil préalable de renseignement, aurait entraîné l’annulation de la mission.
"Une investigation est en cours pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe."