Bamako - Le président malien sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, et le chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, seront bien opposés au second tour de l'élection présidentielle le 12 août, a confirmé mercredi la Cour constitutionnelle malienne, en rejetant les recours introduits par l'opposition.
M. Keïta termine largement en tête du premier tour, qui s'est tenu le 29 juillet, avec 41,70% (BIEN 41,70%) des suffrages, a annoncé la présidente de la cour constitutionnelle, Manassa Danioko, en proclamant lors d'une audience retransmise à la télévision les résultats définitifs.
Il s'agit d'un score légèrement supérieur aux 41,42% qui lui avaient été attribués le 2 août lors de l'annonce de résultats provisoires par le ministre de l'Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf.
Soumaïla Cissé, qui clamait depuis lors que ces résultats n'étaient "ni sincères, ni crédibles" car entachés de fraudes, a vu son score très légèrement revu à la baisse, puisqu'il a obtenu 17,78% des voix, selon le décompte définitif, contre 17,8% annoncés la semaine dernière.
Mme Danioko a déclaré que les deux hommes seraient opposés lors du second tour dimanche, comme en 2013, où Ibrahim Boubacar Keïta l'avait emporté avec plus de 77% des suffrages.
La présidente de la plus haute juridiction du pays a également déclaré "irrecevables" la plupart des requêtes introduites par l'opposition pour dénoncer des fraudes dans certains bureaux, faute d'avoir été déposées dans les délais, et en a rejeté trois.
Elle a également retoqué les demandes de récusation, qui la visaient elle, ainsi que d'autres membres de la cour constitutionnelle, déposées par les trois principaux candidats de l'opposition. Elle a expliqué qu'il n'existe "aucune procédure constitutionnelle de récusation".
La communauté internationale, présente militairement avec la force française Barkhane, qui a pris le relais de l'opération Serval déclenchée en 2013 contre les jihadistes, et avec les Casques bleus de l'ONU, attend du vainqueur une relance de l'accord de paix signé en 2015 par le camp gouvernemental et l'ex-rébellion à dominante touareg, dont l'application accumule les retards.
Malgré cet accord, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.
M. Keïta termine largement en tête du premier tour, qui s'est tenu le 29 juillet, avec 41,70% (BIEN 41,70%) des suffrages, a annoncé la présidente de la cour constitutionnelle, Manassa Danioko, en proclamant lors d'une audience retransmise à la télévision les résultats définitifs.
Il s'agit d'un score légèrement supérieur aux 41,42% qui lui avaient été attribués le 2 août lors de l'annonce de résultats provisoires par le ministre de l'Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf.
Soumaïla Cissé, qui clamait depuis lors que ces résultats n'étaient "ni sincères, ni crédibles" car entachés de fraudes, a vu son score très légèrement revu à la baisse, puisqu'il a obtenu 17,78% des voix, selon le décompte définitif, contre 17,8% annoncés la semaine dernière.
Mme Danioko a déclaré que les deux hommes seraient opposés lors du second tour dimanche, comme en 2013, où Ibrahim Boubacar Keïta l'avait emporté avec plus de 77% des suffrages.
La présidente de la plus haute juridiction du pays a également déclaré "irrecevables" la plupart des requêtes introduites par l'opposition pour dénoncer des fraudes dans certains bureaux, faute d'avoir été déposées dans les délais, et en a rejeté trois.
Elle a également retoqué les demandes de récusation, qui la visaient elle, ainsi que d'autres membres de la cour constitutionnelle, déposées par les trois principaux candidats de l'opposition. Elle a expliqué qu'il n'existe "aucune procédure constitutionnelle de récusation".
La communauté internationale, présente militairement avec la force française Barkhane, qui a pris le relais de l'opération Serval déclenchée en 2013 contre les jihadistes, et avec les Casques bleus de l'ONU, attend du vainqueur une relance de l'accord de paix signé en 2015 par le camp gouvernemental et l'ex-rébellion à dominante touareg, dont l'application accumule les retards.
Malgré cet accord, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.