Le président Emmanuel Macron a dénoncé samedi « des violences intolérables » au Cameroun, après la mort la semaine dernière de 23 personnes dont une majorité d’enfants au cours d’une opération militaire.
« Je vais appeler la semaine prochaine le président (du Cameroun) Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violences au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum », a expliqué le chef de l’État français en marge d’une visite au Salon de l’agriculture à Paris, alors qu’il était interpellé sur cette question par un passant.
Le 14 février peu avant l’aube, des hommes armés - 40 à 50 portant tous des uniformes de l’armée et certains masqués, selon des témoignages recueillis par des travailleurs humanitaires contactés par l’AFP - ont attaqué le quartier de Ngarbuh, dans le village de Ntumbo, puis ont tué par balle et brûlé des habitants.
Selon l’ONU, qui a demandé une enquête indépendante et impartiale, 15 enfants dont neuf âgés de moins de cinq ans, font partie des 23 victimes, dans la partie anglophone du pays.
« La France a un rôle compliqué en Afrique, quand la France dit: +tel dirigeant n’a pas été démocratiquement élu+, les Africains nous disent "de quoi vous mêlez-vous?"... Moi, je mets la pression sur chacun; je travaille avec l’Union africaine pour mettre la pression », a ajouté Emmanuel Macron, en faisant valoir que « ce n’est pas la France qui peut faire la démocratie au Cameroun, ce sont les Camerounais ».
Mardi, la France, alliée traditionnelle du Cameroun, avait déjà condamné des « violences » et demandé que les « responsables répondent de leurs actes ».
L’armée camerounaise qui évoque « cinq victimes » a assuré que le drame était le résultat d’un « malheureux accident », après l’explosion de plusieurs contenants de carburant au cours d’échanges de tirs entre forces de sécurité et rebelles sécessionnistes.
Depuis 2017, le conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest peuplées principalement par la minorité anglophone camerounaise a déjà fait plus de 3.000 morts et 700.000 déplacés.
L’armée camerounaise comme les séparatistes armés sont accusés par des ONG internationales de défense des droits humains d’exactions contre des civils dans ces deux régions.
« Je vais appeler la semaine prochaine le président (du Cameroun) Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violences au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum », a expliqué le chef de l’État français en marge d’une visite au Salon de l’agriculture à Paris, alors qu’il était interpellé sur cette question par un passant.
Le 14 février peu avant l’aube, des hommes armés - 40 à 50 portant tous des uniformes de l’armée et certains masqués, selon des témoignages recueillis par des travailleurs humanitaires contactés par l’AFP - ont attaqué le quartier de Ngarbuh, dans le village de Ntumbo, puis ont tué par balle et brûlé des habitants.
Selon l’ONU, qui a demandé une enquête indépendante et impartiale, 15 enfants dont neuf âgés de moins de cinq ans, font partie des 23 victimes, dans la partie anglophone du pays.
« La France a un rôle compliqué en Afrique, quand la France dit: +tel dirigeant n’a pas été démocratiquement élu+, les Africains nous disent "de quoi vous mêlez-vous?"... Moi, je mets la pression sur chacun; je travaille avec l’Union africaine pour mettre la pression », a ajouté Emmanuel Macron, en faisant valoir que « ce n’est pas la France qui peut faire la démocratie au Cameroun, ce sont les Camerounais ».
Mardi, la France, alliée traditionnelle du Cameroun, avait déjà condamné des « violences » et demandé que les « responsables répondent de leurs actes ».
L’armée camerounaise qui évoque « cinq victimes » a assuré que le drame était le résultat d’un « malheureux accident », après l’explosion de plusieurs contenants de carburant au cours d’échanges de tirs entre forces de sécurité et rebelles sécessionnistes.
Depuis 2017, le conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest peuplées principalement par la minorité anglophone camerounaise a déjà fait plus de 3.000 morts et 700.000 déplacés.
L’armée camerounaise comme les séparatistes armés sont accusés par des ONG internationales de défense des droits humains d’exactions contre des civils dans ces deux régions.