Partageant avec la Russie une vive hostilité envers les Etats-Unis, le régime communiste chinois s'est jusqu'à présent gardé de condamner la guerre en Ukraine et de la qualifier d'invasion.
Une sortie de l'ombre attendue. La Chine a évoqué, mercredi 6 avril, des images "profondément dérangeantes" après la découverte de cadavres, à Boutcha, la ville ukrainienne libérée de l'occupation russe. Alors que les images ont entraîné une condamnation générale de Moscou et des appels à un renforcement des sanctions internationales, Pékin s'est abstenu d'accuser son allié russe.
Un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a reconnu devant la presse, que "les informations et les images de civils morts à Boutcha sont profondément dérangeantes". Mais, selon lui, "toute accusation doit être fondée sur des faits" et il ne faut pas "mélanger la situation humanitaire avec la politique", a-t-il ajouté.
« Éviter les accusations »
La Russie a démenti être à l'origine des morts de Boutcha et accusé Kiev d'avoir fait une mise en scène. Les Etats-Unis ont pour leur part appelé à juger les responsables lors d'un procès pour crimes de guerre.
"Avant que ne soient rendus les résultats de l'enquête, toutes les parties doivent faire preuve de retenue et éviter les accusations sans fondement", a plaidé Zhao Lijian en réaction.
Partageant avec la Russie une vive hostilité envers les Etats-Unis, le régime communiste chinois s'est jusqu'à présent gardé de condamner la guerre en Ukraine et de la qualifier d'invasion. Pékin s'est contenté d'appeler toutes les parties "à la plus grande retenue", tout en exhortant les Occidentaux à respecter les "préoccupations raisonnables de la Russie pour sa sécurité".
Volodymyr Zelensky a pris la parole, mardi, dans un discours solennel retransmis en direct à l'ONU, pendant lequel il a appelé à ce que la Russie soit exclue du Conseil de sécurité et a réclamé une réforme du système de l'ONU, afin que "le droit de veto ne signifie pas le droit de mourir". (Orange & Média Services)
Une sortie de l'ombre attendue. La Chine a évoqué, mercredi 6 avril, des images "profondément dérangeantes" après la découverte de cadavres, à Boutcha, la ville ukrainienne libérée de l'occupation russe. Alors que les images ont entraîné une condamnation générale de Moscou et des appels à un renforcement des sanctions internationales, Pékin s'est abstenu d'accuser son allié russe.
Un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a reconnu devant la presse, que "les informations et les images de civils morts à Boutcha sont profondément dérangeantes". Mais, selon lui, "toute accusation doit être fondée sur des faits" et il ne faut pas "mélanger la situation humanitaire avec la politique", a-t-il ajouté.
« Éviter les accusations »
La Russie a démenti être à l'origine des morts de Boutcha et accusé Kiev d'avoir fait une mise en scène. Les Etats-Unis ont pour leur part appelé à juger les responsables lors d'un procès pour crimes de guerre.
"Avant que ne soient rendus les résultats de l'enquête, toutes les parties doivent faire preuve de retenue et éviter les accusations sans fondement", a plaidé Zhao Lijian en réaction.
Partageant avec la Russie une vive hostilité envers les Etats-Unis, le régime communiste chinois s'est jusqu'à présent gardé de condamner la guerre en Ukraine et de la qualifier d'invasion. Pékin s'est contenté d'appeler toutes les parties "à la plus grande retenue", tout en exhortant les Occidentaux à respecter les "préoccupations raisonnables de la Russie pour sa sécurité".
Volodymyr Zelensky a pris la parole, mardi, dans un discours solennel retransmis en direct à l'ONU, pendant lequel il a appelé à ce que la Russie soit exclue du Conseil de sécurité et a réclamé une réforme du système de l'ONU, afin que "le droit de veto ne signifie pas le droit de mourir". (Orange & Média Services)