Connectez-vous

Mouvance néonazie : quatre hommes dont un ancien gendarme condamnés pour "terrorisme"

Samedi 1 Juillet 2023


Alexandre Gilet, ex-gendarme volontaire de 27 ans qui "détenait des armes, des explosifs" et "avait pris un ascendant incontestable sur le groupe", selon le président de la cour Christophe Petiteau.

Ils appartiennent à la mouvance néonazie et étaient jugés depuis le 19 juin pour "association de malfaiteurs terroriste". Vendredi 30 juin, quatre hommes ont été condamnés à des peines allant d'un an d'emprisonnement ferme à 18 ans de réclusion par une cour d'assises spéciale des mineurs à Paris.
 


La peine la plus lourde, 18 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté des deux tiers, a été prononcée contre Alexandre Gilet, ex-gendarme volontaire de 27 ans qui "détenait des armes, des explosifs" et "avait pris un ascendant incontestable sur le groupe", selon le président de la cour Christophe Petiteau.
 
Le Grenoblois se voit aussi imposer un suivi socio-judiciaire de cinq ans comprenant l'interdiction de détenir une arme, une injonction de soins et l'interdiction d'exercer toute fonction publique pendant dix ans.

Les trois autres accusés, qui comparaissaient libres sous contrôle judiciaire, sont condamnés à des peines beaucoup plus légères, dont la partie ferme sera "aménageable" par un juge d'application des peines, a précisé le président.
 
Evandre Aubert, Ardéchois de 28 ans, décrit comme "l'idéologue" du groupe, et Julien (prénom modifié), Tourangeau de 22 ans qui était mineur au moment des faits, sont tous deux condamnés à cinq ans d'emprisonnement dont deux ferme. La cour a tenu compte de l'"excuse de minorité" de ce dernier, ce qui diminue par deux la peine qui lui aurait été infligée s'il était majeur. Gauthier Faucon, fils de militaire de 25 ans habitant à Tours, qui avait acheté illégalement un fusil à pompe à Alexandre Gilet, écope lui de trois ans de prison dont un ferme.

Les quatre hommes encouraient trente ans de réclusion (la moitié pour Julien en tenant compte de l'excuse de minorité).
Nombre de lectures : 197 fois











Inscription à la newsletter