Par Momar DIENG
François Hollande, président de la république française élu en 2012, a annoncé ce soir sa volonté de ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de l’Exécutif.
Il met ainsi fin à un suspens de plusieurs semaines relatif au comportement qu’il adopterait pour le scrutin d’avril 2017. Hollande laisse ouverte la possibilité pour son Premier ministre de reprendre le flambeau de la gauche de gouvernement que les sondages donnent perdante à cette présidentielle dans pratiquement tous les cas de figure.
François Hollande avait lié son avenir à une inversion de la courbe de chômage, un des leviers sur lesquels il avait bâti sa victoire contre Nicolas Sarkozy. Mais depuis son arrivée au pouvoir, le nombre de chômeurs a augmenté, selon les experts, d’environ 300 000 personnes, même si des chiffres encourageants ont été notés pour une certaine catégorie de demandeurs d’emplois, au cours de ces derniers mois. Visiblement, le président Hollande a considéré que l’inversion de la courbe n’a pas été assez significative pour lui permettre de concourir à sa succession.
Cette décision intervient alors que s’estompe à peine la tempête politique et institutionnelle occasionnée par l’annonce du Premier ministre Manuel Valls, dans les colonnes du « Journal du dimanche », de participer aux primaires de la gauche qui seront organisées par le parti socialiste en janvier 2017. Les interventions des lieutenants de Hollande dont Stéphane Le Fol ainsi que l’incompréhension manifestée par tous les grands éditorialistes de la presse française avaient contraint Valls à faire machine arrière pour « éviter une crise institutionnelle inimaginable » au plus haut sommet du pouvoir.
Alors que la droite (Les Républicains) et le centre (Udi) viennent de plébisciter François Fillon à l’issue de deux tours de primaires auxquels ont participé plus de 8 millions d’électeurs, que les écologistes ont fini de choisir eux aussi leur candidat (Yannick Jadot), que le Front national (Fn) va investir Marine Le Pen, le parti socialiste restait la seule grande formation politique encore dans l’incertitude. Le retrait de Hollande donne sans doute une certaine visibilité à la gauche, mais la primaire de janvier risque d’être mortelle eu égard aux dissensions très fortes opposant le Ps aux autres mouvances issues de ses flancs. Au moins 8 candidats sont déjà sur la piste de départ, dont les deux anciens ministres du courant frondeur Benoît Hamon (Education nationale) et Arnaud Montebourg (Renouveau productif).
Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche (Pg), est d’ores et déjà candidat direct à la présidentielle, avec un soutien arraché à un parti communiste (Pc) hésitant. Le parti radical de gauche (Prg) dont le chef de file historique, Jean-Michel Baylet est entré au gouvernement depuis quelques mois, a également sa candidate, en l’occurrence Sylvia Pinel, elle-même ancienne ministre de ce même gouvernement.
Il faudra ajouter à cette liste le banquier Emmanuel Macron, à la fois ex-secrétaire général adjoint de l’Elysée, puis ex-ministre de l’Economie, qui compte s’appuyer sur son mouvement « En Marche » (ses propres initiales).
François Hollande, président de la république française élu en 2012, a annoncé ce soir sa volonté de ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de l’Exécutif.
Il met ainsi fin à un suspens de plusieurs semaines relatif au comportement qu’il adopterait pour le scrutin d’avril 2017. Hollande laisse ouverte la possibilité pour son Premier ministre de reprendre le flambeau de la gauche de gouvernement que les sondages donnent perdante à cette présidentielle dans pratiquement tous les cas de figure.
François Hollande avait lié son avenir à une inversion de la courbe de chômage, un des leviers sur lesquels il avait bâti sa victoire contre Nicolas Sarkozy. Mais depuis son arrivée au pouvoir, le nombre de chômeurs a augmenté, selon les experts, d’environ 300 000 personnes, même si des chiffres encourageants ont été notés pour une certaine catégorie de demandeurs d’emplois, au cours de ces derniers mois. Visiblement, le président Hollande a considéré que l’inversion de la courbe n’a pas été assez significative pour lui permettre de concourir à sa succession.
Cette décision intervient alors que s’estompe à peine la tempête politique et institutionnelle occasionnée par l’annonce du Premier ministre Manuel Valls, dans les colonnes du « Journal du dimanche », de participer aux primaires de la gauche qui seront organisées par le parti socialiste en janvier 2017. Les interventions des lieutenants de Hollande dont Stéphane Le Fol ainsi que l’incompréhension manifestée par tous les grands éditorialistes de la presse française avaient contraint Valls à faire machine arrière pour « éviter une crise institutionnelle inimaginable » au plus haut sommet du pouvoir.
Alors que la droite (Les Républicains) et le centre (Udi) viennent de plébisciter François Fillon à l’issue de deux tours de primaires auxquels ont participé plus de 8 millions d’électeurs, que les écologistes ont fini de choisir eux aussi leur candidat (Yannick Jadot), que le Front national (Fn) va investir Marine Le Pen, le parti socialiste restait la seule grande formation politique encore dans l’incertitude. Le retrait de Hollande donne sans doute une certaine visibilité à la gauche, mais la primaire de janvier risque d’être mortelle eu égard aux dissensions très fortes opposant le Ps aux autres mouvances issues de ses flancs. Au moins 8 candidats sont déjà sur la piste de départ, dont les deux anciens ministres du courant frondeur Benoît Hamon (Education nationale) et Arnaud Montebourg (Renouveau productif).
Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche (Pg), est d’ores et déjà candidat direct à la présidentielle, avec un soutien arraché à un parti communiste (Pc) hésitant. Le parti radical de gauche (Prg) dont le chef de file historique, Jean-Michel Baylet est entré au gouvernement depuis quelques mois, a également sa candidate, en l’occurrence Sylvia Pinel, elle-même ancienne ministre de ce même gouvernement.
Il faudra ajouter à cette liste le banquier Emmanuel Macron, à la fois ex-secrétaire général adjoint de l’Elysée, puis ex-ministre de l’Economie, qui compte s’appuyer sur son mouvement « En Marche » (ses propres initiales).