« Les sociétés Kosmos Energy et BP ont chacune diffusé le 19 décembre 2016 un communiqué de presse informant le public de l’accord qu’elles ont conclu à propos de l’exploitation des gaz sénégalais et mauritanien. Cet accord acte l’entrée de BP dans le consortium chargé de l’exploitation du gaz sénégalais.
Quant au gouvernement du Sénégal, il s’est encore une fois muré dans un silence total et incompréhensible, manifestant de nouveau son mépris du droit à l’information du peuple, le seul souverain.
Suite à cet accord, la répartition des parts sur les blocs au Sénégal s’établit comme suit :
– Kosmos détient 32,51% contre 60% avant cette dernière opération ;
– BP : 32,49% ;
– Timis Corporation : 25% contre 30% ;
– Petrosen : 10%, sans changement.
Les Sénégalais constatent que Timis Corporation a cédé 5% de ses parts, à un moment où le retour au Sénégal et aux Sénégalais des 30% qu’elle détient est une exigence du peuple. Ils notent aussi que le Gouvernement a renoncé à son droit de préemption sans donner la moindre information aux Sénégalais.
Cette récente évolution dans la répartition des parts dans l’industrie pétrolière et gazière de notre pays au moment où l’opposition et la majorité des sénégalais s’interrogent depuis plusieurs mois sur le caractère irrégulier, voire frauduleux de la transaction originelle entre l’Etat du Sénégal et le Groupe Timis et attendent calmement et sereinement les réponses du Président de la République aux questions, objet de la lettre que lui a adressé le Front Manko Wattu Senegaal. Nous rappelons ces questions :
(1). Pourquoi le Ministre en charge de l’énergie a affirmé que Petrotim Limited et Petro Asia Resources avaient les capacités techniques et financières requises pour exécuter le contrat de recherche signé avec Petrosen dans son rapport de présentation des décrets que vous avez signés le 19 juin 2012, donnant ainsi de fausses informations ?
(2). Pourquoi le Gouvernement du Sénégal a continué à prolonger le contrat de recherche tout en sachant que Petrotim Limited et sa maison mère Petroasia Resources Limited n’ont pas honoré leurs engagements financiers ?
(3). Pourquoi le Gouvernement renonce systématiquement à exercer son droit de préemption, sans en négocier la valeur ?
(4). Qui sont les actionnaires de Timis Corporation ?
(5). Le Président de la République était-il au courant du mandat délivré à son frère, le Sieur Aliou Sall, le 23 mai 2012 pour créer Petro Tim Sénégal alors qu’un simple bureau de représentation aurait suffi selon l’article 48 du contrat de recherche ?
(6). Pourquoi le Gouvernement a laissé faire ce montage de sociétés offshore en poupées russes ?
(7). Est-ce que le Gouvernement a défendu au mieux les intérêts du Peuple sénégalais dans ce dossier?
A ces questions, nous rajoutons celle-ci, essentielle dans un Etat démocratique, dans lequel la gestion transparente des ressources nationales est une exigence forte :
(8). Pourquoi le Gouvernement du Sénégal a-t-il passé sous silence cette dernière transaction, se gardant de donner la moindre information aux Sénégalais ?
L’ACT condamne avec la plus grande fermeté ce refus de transparence du Gouvernement dans la gestion des ressources en hydrocarbures du Sénégal, et invite toutes les parties prenantes à ne pas se mettre dans des positions qui pourraient être assimilées à du recel et leur être reprochées dans un proche avenir.
Quant au gouvernement du Sénégal, il s’est encore une fois muré dans un silence total et incompréhensible, manifestant de nouveau son mépris du droit à l’information du peuple, le seul souverain.
Suite à cet accord, la répartition des parts sur les blocs au Sénégal s’établit comme suit :
– Kosmos détient 32,51% contre 60% avant cette dernière opération ;
– BP : 32,49% ;
– Timis Corporation : 25% contre 30% ;
– Petrosen : 10%, sans changement.
Les Sénégalais constatent que Timis Corporation a cédé 5% de ses parts, à un moment où le retour au Sénégal et aux Sénégalais des 30% qu’elle détient est une exigence du peuple. Ils notent aussi que le Gouvernement a renoncé à son droit de préemption sans donner la moindre information aux Sénégalais.
Cette récente évolution dans la répartition des parts dans l’industrie pétrolière et gazière de notre pays au moment où l’opposition et la majorité des sénégalais s’interrogent depuis plusieurs mois sur le caractère irrégulier, voire frauduleux de la transaction originelle entre l’Etat du Sénégal et le Groupe Timis et attendent calmement et sereinement les réponses du Président de la République aux questions, objet de la lettre que lui a adressé le Front Manko Wattu Senegaal. Nous rappelons ces questions :
(1). Pourquoi le Ministre en charge de l’énergie a affirmé que Petrotim Limited et Petro Asia Resources avaient les capacités techniques et financières requises pour exécuter le contrat de recherche signé avec Petrosen dans son rapport de présentation des décrets que vous avez signés le 19 juin 2012, donnant ainsi de fausses informations ?
(2). Pourquoi le Gouvernement du Sénégal a continué à prolonger le contrat de recherche tout en sachant que Petrotim Limited et sa maison mère Petroasia Resources Limited n’ont pas honoré leurs engagements financiers ?
(3). Pourquoi le Gouvernement renonce systématiquement à exercer son droit de préemption, sans en négocier la valeur ?
(4). Qui sont les actionnaires de Timis Corporation ?
(5). Le Président de la République était-il au courant du mandat délivré à son frère, le Sieur Aliou Sall, le 23 mai 2012 pour créer Petro Tim Sénégal alors qu’un simple bureau de représentation aurait suffi selon l’article 48 du contrat de recherche ?
(6). Pourquoi le Gouvernement a laissé faire ce montage de sociétés offshore en poupées russes ?
(7). Est-ce que le Gouvernement a défendu au mieux les intérêts du Peuple sénégalais dans ce dossier?
A ces questions, nous rajoutons celle-ci, essentielle dans un Etat démocratique, dans lequel la gestion transparente des ressources nationales est une exigence forte :
(8). Pourquoi le Gouvernement du Sénégal a-t-il passé sous silence cette dernière transaction, se gardant de donner la moindre information aux Sénégalais ?
L’ACT condamne avec la plus grande fermeté ce refus de transparence du Gouvernement dans la gestion des ressources en hydrocarbures du Sénégal, et invite toutes les parties prenantes à ne pas se mettre dans des positions qui pourraient être assimilées à du recel et leur être reprochées dans un proche avenir.