Paris - Les géants pétroliers américains Chevron et ExxonMobil ont rejoint jeudi une initiative d'entreprises du secteur pour lutter contre le changement climatique.
L'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative) a annoncé dans un communiqué que ces deux mastodontes, ainsi que le groupe américain Occidental Petroleum, compteraient parmi ses membres à partir de lundi.
L'initiative regroupait depuis 2014 des groupes comme le britannique BP, le saoudien Saudi Aramco ou le français Total. Mais les américains, plus réticents à s'engager, ne faisaient pas encore partie du club.
"L'arrivée de trois entreprises américaines nous donne plus d'impact pour mener la réponse du secteur au changement climatique", a salué le PDG de Total, Patrick Pouyanné, sur son compte Twitter.
Avec l'adhésion de ces trois nouveaux membres, l'OGCI revendique désormais environ 30% de la production pétrolière et gazière mondiale.
En novembre 2016, les groupes membres avaient annoncé la mise en place d'un fonds d'investissement doté d'un milliard de dollars, l'OGCI Climate Investments, visant à soutenir le développement de technologies pouvant réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre.
Ses deux priorités sont le déploiement de technologies de captage, de stockage et de valorisation du CO2, ainsi que la réduction des émissions de méthane du secteur.
Chacun des trois nouveaux membres va verser 100 millions de dollars à ce fonds, indique l'OGCI. Ils s'engagent aussi à "reconnaître et soutenir l'Accord de Paris" sur le climat, dont les Etats-Unis se sont désengagés à l'initiative du président Donald Trump.
Michael Wirth, le PDG de Chevron, a promis de "travailler de manière constructive pour faire face aux risques causés par le changement climatique".
"Les efforts collectifs du secteur énergétique et de la société seront nécessaires" pour trouver des solutions face à ces risques, a ajouté son homologue d'ExxonMobil, Darren Woods, cité dans le communiqué.
Les géants pétroliers et gaziers sont sous la pression non seulement d'ONG de défense de l'environnement, mais aussi d'investisseurs et d'autorités locales comme la ville de New York. Cette dernière avait par exemple poursuivi cinq géants de l'industrie pétrolière (dont Exxon et Chevron) pour leur rôle présumé dans le changement climatique mais a été déboutée cet été. (AFP)
L'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative) a annoncé dans un communiqué que ces deux mastodontes, ainsi que le groupe américain Occidental Petroleum, compteraient parmi ses membres à partir de lundi.
L'initiative regroupait depuis 2014 des groupes comme le britannique BP, le saoudien Saudi Aramco ou le français Total. Mais les américains, plus réticents à s'engager, ne faisaient pas encore partie du club.
"L'arrivée de trois entreprises américaines nous donne plus d'impact pour mener la réponse du secteur au changement climatique", a salué le PDG de Total, Patrick Pouyanné, sur son compte Twitter.
Avec l'adhésion de ces trois nouveaux membres, l'OGCI revendique désormais environ 30% de la production pétrolière et gazière mondiale.
En novembre 2016, les groupes membres avaient annoncé la mise en place d'un fonds d'investissement doté d'un milliard de dollars, l'OGCI Climate Investments, visant à soutenir le développement de technologies pouvant réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre.
Ses deux priorités sont le déploiement de technologies de captage, de stockage et de valorisation du CO2, ainsi que la réduction des émissions de méthane du secteur.
Chacun des trois nouveaux membres va verser 100 millions de dollars à ce fonds, indique l'OGCI. Ils s'engagent aussi à "reconnaître et soutenir l'Accord de Paris" sur le climat, dont les Etats-Unis se sont désengagés à l'initiative du président Donald Trump.
Michael Wirth, le PDG de Chevron, a promis de "travailler de manière constructive pour faire face aux risques causés par le changement climatique".
"Les efforts collectifs du secteur énergétique et de la société seront nécessaires" pour trouver des solutions face à ces risques, a ajouté son homologue d'ExxonMobil, Darren Woods, cité dans le communiqué.
Les géants pétroliers et gaziers sont sous la pression non seulement d'ONG de défense de l'environnement, mais aussi d'investisseurs et d'autorités locales comme la ville de New York. Cette dernière avait par exemple poursuivi cinq géants de l'industrie pétrolière (dont Exxon et Chevron) pour leur rôle présumé dans le changement climatique mais a été déboutée cet été. (AFP)