Connectez-vous

Poutine s'engage à relever le niveau de vie des Russes

Jeudi 1 Mars 2018

Le président Vladimir Poutine a promis jeudi d'améliorer le niveau de vie des Russes et diviser par deux le niveau de pauvreté "inacceptable" lors du mandat de six ans qu'il devrait remporter le 18 mars.

A un peu plus de deux semaines du scrutin, Vladimir Poutine a débuté son adresse annuelle devant le Parlement en insistant sur la nécessité d'améliorer "le bien être" de la population et d'investir dans les infrastructures et la santé pour éviter à la Russie de prendre du "retard", ce qui constitue selon lui son "principal ennemi".

"Les prochaines années seront décisives pour la vie du pays", a insisté le président russe, jugeant "essentiel le développement du bien être".

"Nous devons résoudre une des tâches clés de la prochaine décennie: pourvoir une croissance certaine et à long terme des revenus réels des citoyens et réduire en six ans au minimum par deux le taux de pauvreté", a déclaré M. Poutine.

Il a souligné que le nombre de personnes confrontées à la pauvreté dans le pays était passé de 42 millions en 2000 à environ 20 millions actuellement.

Ce niveau est cependant reparti à la hausse lors du dernier mandat de Vladimir Poutine (2012-2018) marqué par une récession économique.

"Le retard, voilà notre ennemi", a lancé M. Poutine en mettant l'accent sur l'importance des avancées technologiques afin que la Russie, dont il a vanté le "potentiel colossal" en la matière, ne reste pas sur le bord du chemin de la "révolution technologique".

Vladimir Poutine, aux commandes de la Russie depuis plus de 18 ans, est candidat pour un quatrième mandat de six ans à l'élection présidentielle du 18 mars, qu'il devrait remporter largement faute d'opposition réelle.

Malgré les promesses de campagne lors de son retour au Kremlin en 2012 après quatre ans au poste de Premier ministre, son dernier mandat a été marqué par une chute du niveau de vie et une progression de la pauvreté, conséquence de la flambée des prix causée entre 2014 et 2016 par la chute des cours du pétrole et les sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne.
 
Nombre de lectures : 108 fois











Inscription à la newsletter