«Mes compatriotes, je vous appelle à ne pas aller voter. Restez chez vous», a déclaré l’ex-chef de l’Etat François Bozizé, dont la candidature avait été invalidée pour la présidentielle de dimanche en Centrafrique. Apportant son soutien aux rebelles qui ont lancé une offensive contre le sortant et favori Faustin Archange Touadéra, Bozizé a demandé que la population «laisse Touadéra seul aller déposer son bulletin dans les urnes», dans un message audio diffusé sur internet et authentifié par son parti auprès de l’AFP.
«Je soutiens la CPC», a ajouté l’ex-chef de l’Etat en référence à la Coalition pour le Changement, regroupant les plus puissants des groupes armés qui occupent depuis plusieurs années deux tiers de la Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013.
François Bozizé avait été accusé par Faustin Archange Touadéra de «tentative de coup d’Etat» à la tête de la CPC dès que la coalition avait annoncé «marcher sur Bangui» le 19 décembre, ce que le parti de l’ancien chef de l’Etat, renversé en 2013 par un coup d’Etat qui a marqué le début de la guerre civile, avait nié.
Sa candidature à la présidentielle de dimanche avait été invalidée début décembre par la Cour constitutionnelle au motif notamment qu’il était sous le coup de sanctions de l’ONU pour son soutien présumé à des milices d’autodéfense coupables, selon les Nations unies, de crimes de guerre et contre l’Humanité au paroxysme de la guerre civile en 2013 et 2014.
Après avoir accepté son invalidation, Bozizé qui apparaissait comme le seul en mesure de rivaliser avec Touadéra à la présidentielle, avait appelé à voter pour l’ex-Premier ministre Anicet Georges Dologuélé.
«La CPC occupe aujourd’hui une importante partie du territoire. Aujourd’hui, ce mouvement patriotique enregistre le ralliement d’un nombre considérable des forces de l’ordre en son sein», a assuré François Bozizé dans son message. (AFP/NXP)
«Je soutiens la CPC», a ajouté l’ex-chef de l’Etat en référence à la Coalition pour le Changement, regroupant les plus puissants des groupes armés qui occupent depuis plusieurs années deux tiers de la Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013.
François Bozizé avait été accusé par Faustin Archange Touadéra de «tentative de coup d’Etat» à la tête de la CPC dès que la coalition avait annoncé «marcher sur Bangui» le 19 décembre, ce que le parti de l’ancien chef de l’Etat, renversé en 2013 par un coup d’Etat qui a marqué le début de la guerre civile, avait nié.
Sa candidature à la présidentielle de dimanche avait été invalidée début décembre par la Cour constitutionnelle au motif notamment qu’il était sous le coup de sanctions de l’ONU pour son soutien présumé à des milices d’autodéfense coupables, selon les Nations unies, de crimes de guerre et contre l’Humanité au paroxysme de la guerre civile en 2013 et 2014.
Après avoir accepté son invalidation, Bozizé qui apparaissait comme le seul en mesure de rivaliser avec Touadéra à la présidentielle, avait appelé à voter pour l’ex-Premier ministre Anicet Georges Dologuélé.
«La CPC occupe aujourd’hui une importante partie du territoire. Aujourd’hui, ce mouvement patriotique enregistre le ralliement d’un nombre considérable des forces de l’ordre en son sein», a assuré François Bozizé dans son message. (AFP/NXP)