Quinze personnes au moins sont décédées en Russie, après l’incendie d’une usine d’explosifs et de munitions située à quelques 200 km de Moscou.
Au moins 15 personnes sont mortes vendredi dans l’incendie d’une usine de fabrication d’explosifs dans la région russe de Riazan, à environ 200 km au sud de Moscou, ont annoncé les autorités locales.
L’incendie a éclaté «à l’issue d’un processus technologique» , selon le ministère russe des Situations d’urgence. Le sinistre s’est déclaré dans un atelier du site industriel Elastik, spécialisé dans la fabrication d’explosifs industriels et de munitions.
«Quinze personnes sont mortes», a indiqué le gouvernement de la région de Riazan dans un communiqué, en précisant qu’une autre personne a été hospitalisée avec de graves brûlures et encore une était portée disparue.
Elastik est selon son site considéré comme une «entreprise stratégique» par le gouvernement russe, et appartient au conglomérat d’État Rostec qui regroupe une kyrielle de sociétés fournissant produits industriels ou de haute technologie aux secteurs civils et militaires.
Mais elle a fait faillite en 2015, et depuis 2017, selon l’agence Interfax, ses ateliers étaient utilisés par d’autres entreprises actives dans le secteur des explosifs.
Le bilan initial établi par le ministère des Situations d’urgence faisait état de 7 morts et de 9 disparus.
Selon les secouristes, l’atelier affecté par le feu a été entièrement détruit.
Plus de 170 pompiers et secouristes et des dizaines de véhicules de pompiers ont été dépêchés sur les lieux, selon les services de secours.
Le ministre russe des Situations d’urgence par intérim, Alexandre Tchouprian, s’est rendu sur les lieux.
Son ministère a diffusé des images où l’on voit la fumée flotter au-dessus d’une construction partiellement soufflée et de débris carbonisés. Le site semble être au milieu d’une forêt.
«Rien ne menace la population» des localités voisines, a souligné le ministère.
L’incendie a pu être causé par une «violation des processus technologiques» et des «normes de sécurité», selon une source au sein des forces de l’ordre, citée par l’agence de presse Interfax.
Le Comité d’enquête russe, chargé des principaux dossiers pénaux dans le pays, a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête pour «violation des règles de sécurité sur un site dangereux ayant entraîné la mort par imprudence».
Incendies et explosions
Les explosions ou incendies accidentels et meurtriers sont courants en Russie, du fait de la vétusté des infrastructures, souvent soviétiques, ou du non-respect des normes de sécurité.
En décembre 2020, onze personnes avaient péri dans un incendie à l’intérieur d’une maison de retraite de la région de l’Oural.
En janvier 2020, ce sont onze et quatre personnes qui sont mortes lors d’incendies séparés à Tomsk et Moscou dans des logis pour migrants.
Le plus grave incendie de ces dernières années date de 2018, lorsque 64 personnes sont mortes après que les flammes ont ravagé un centre commercial, dont les systèmes d’alarmes et les sorties de secours étaient inopérantes.
À Saint-Pétersbourg, c’est une usine historique, la manufacture Nevski, qui a été détruite par le feu en avril 2021. Le bâtiment délabré et partiellement abandonné abritait notamment des ateliers industriels mais aussi des bureaux.
Les accidents dans les usines, les sites de stockage d’explosifs ou de feux d’artifice sont également chose assez courante en Russie, surtout pour ce qui est dépôt de munitions de l’armée.
En octobre 2020, un feu de broussailles a provoqué un incendie et de puissantes explosions dans un dépôt de munitions dans la région de Riazan, entraînant l’évacuation d’environ 2000 personnes des villages voisins.
Ce type de sinistre peut durer pendant des jours. (AFP)
Au moins 15 personnes sont mortes vendredi dans l’incendie d’une usine de fabrication d’explosifs dans la région russe de Riazan, à environ 200 km au sud de Moscou, ont annoncé les autorités locales.
L’incendie a éclaté «à l’issue d’un processus technologique» , selon le ministère russe des Situations d’urgence. Le sinistre s’est déclaré dans un atelier du site industriel Elastik, spécialisé dans la fabrication d’explosifs industriels et de munitions.
«Quinze personnes sont mortes», a indiqué le gouvernement de la région de Riazan dans un communiqué, en précisant qu’une autre personne a été hospitalisée avec de graves brûlures et encore une était portée disparue.
Elastik est selon son site considéré comme une «entreprise stratégique» par le gouvernement russe, et appartient au conglomérat d’État Rostec qui regroupe une kyrielle de sociétés fournissant produits industriels ou de haute technologie aux secteurs civils et militaires.
Mais elle a fait faillite en 2015, et depuis 2017, selon l’agence Interfax, ses ateliers étaient utilisés par d’autres entreprises actives dans le secteur des explosifs.
Le bilan initial établi par le ministère des Situations d’urgence faisait état de 7 morts et de 9 disparus.
Selon les secouristes, l’atelier affecté par le feu a été entièrement détruit.
Plus de 170 pompiers et secouristes et des dizaines de véhicules de pompiers ont été dépêchés sur les lieux, selon les services de secours.
Le ministre russe des Situations d’urgence par intérim, Alexandre Tchouprian, s’est rendu sur les lieux.
Son ministère a diffusé des images où l’on voit la fumée flotter au-dessus d’une construction partiellement soufflée et de débris carbonisés. Le site semble être au milieu d’une forêt.
«Rien ne menace la population» des localités voisines, a souligné le ministère.
L’incendie a pu être causé par une «violation des processus technologiques» et des «normes de sécurité», selon une source au sein des forces de l’ordre, citée par l’agence de presse Interfax.
Le Comité d’enquête russe, chargé des principaux dossiers pénaux dans le pays, a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête pour «violation des règles de sécurité sur un site dangereux ayant entraîné la mort par imprudence».
Incendies et explosions
Les explosions ou incendies accidentels et meurtriers sont courants en Russie, du fait de la vétusté des infrastructures, souvent soviétiques, ou du non-respect des normes de sécurité.
En décembre 2020, onze personnes avaient péri dans un incendie à l’intérieur d’une maison de retraite de la région de l’Oural.
En janvier 2020, ce sont onze et quatre personnes qui sont mortes lors d’incendies séparés à Tomsk et Moscou dans des logis pour migrants.
Le plus grave incendie de ces dernières années date de 2018, lorsque 64 personnes sont mortes après que les flammes ont ravagé un centre commercial, dont les systèmes d’alarmes et les sorties de secours étaient inopérantes.
À Saint-Pétersbourg, c’est une usine historique, la manufacture Nevski, qui a été détruite par le feu en avril 2021. Le bâtiment délabré et partiellement abandonné abritait notamment des ateliers industriels mais aussi des bureaux.
Les accidents dans les usines, les sites de stockage d’explosifs ou de feux d’artifice sont également chose assez courante en Russie, surtout pour ce qui est dépôt de munitions de l’armée.
En octobre 2020, un feu de broussailles a provoqué un incendie et de puissantes explosions dans un dépôt de munitions dans la région de Riazan, entraînant l’évacuation d’environ 2000 personnes des villages voisins.
Ce type de sinistre peut durer pendant des jours. (AFP)