New York - Donald Trump a une nouvelle fois vivement critiqué la banque centrale américaine mercredi alors qu'un vent de panique boursière a éprouvé Wall Street devant l'inquiétude des investisseurs vis-à-vis de la remontée des taux d'intérêt.
"La Fed est tombée sur la tête" a lâché le président américain après la clôture, s'en prenant une fois de plus à la politique de resserrement monétaire de la banque centrale.
Au cours de sa pire séance depuis février, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a chuté de 3,15%, à 25.598,74 points, alors qu'il avait atteint un sommet historique il y a huit jours.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a quant à lui accusé son plus fort recul depuis plus de deux ans, perdant 4,08%, à 7.422,05 points. L''indice élargi S&P 500 a abandonné 3,29% à 2.785,68 points.
Précédant les propos de Donald Trump prononcés peu avant la tenue d'un meeting en Pennsylvanie (nord-est), la porte-parole de la Maison Blanche avait tenu des propos rassurants.
"Les fondamentaux et l'avenir de l'économie américaine restent incroyablement forts", a affirmé Sarah Sanders soulignant "les succès historiques de la politique du président Trump", avec un taux de chômage au plus bas depuis près de 50 ans.
La chute de mercredi a été alimentée par une dégringolade des valeurs technologiques, traditionnel moteur de la hausse des indices, mais particulièrement malmenées depuis une semaine.
L'indice regroupant ces valeurs au sein du S&P 500 a ainsi perdu 4,77% mercredi et s'affiche désormais en baisse de plus de 8% depuis jeudi dernier.
"Les valeurs de la technologie souffrent car les gérants de portefeuille se détournent de ce secteur de croissance pour aller vers des entreprises qui présentent davantage de sécurité", voire vers d'autres produits financiers, a réagi Tom Cahill de Ventura Wealth Management.
Véritable champion à Wall Street, Apple a ainsi dégringolé mercredi de 4,63%, sa plus mauvaise séance depuis avril 2016.
- Commentaires troublants -
Cette fuite des investisseurs s'inscrit dans un contexte de fin de la politique très accommodante de la banque centrale américaine (Fed), engagée dans un processus de hausse des taux d'intérêt.
Ces relèvements de taux ont pour conséquence de renchérir le coût du crédit pour les ménages et les entreprises. Le président Donald Trump a encore critiqué les tours de vis de la banque centrale ces deux derniers jours.
"Les acteurs du marché s'attendent à une hausse des taux cette année et à plusieurs l'an prochain. Mais chaque nouveau commentaire de la Fed, à l'instar de ceux de Jerome Powell la semaine dernière, nous fait penser que l'institution va être encore plus agressive", a affirmé M. Cahill.
Les investisseurs ont été troublés par des commentaires mercredi dernier de M. Powell, le président de la Fed, estimant que la banque centrale était "encore très loin" du taux "neutre" auquel elle aspire, celui qui favorise la croissance sans nourrir de hausse des prix. Une façon de suggérer qu'il faut anticiper plusieurs remontées de taux dans les mois à venir.
Depuis, les taux d'emprunt américains, qui évoluent de concert avec les taux de la banque centrale, ont bondi.
Ils marquaient une pause mercredi, le taux sur la dette des Etats-Unis à 10 ans évoluant vers 21H00 GMT à 3,167% contre 3,206% la veille à la clôture, et celui à 30 ans à 3,346% contre 3,369% mardi soir. Mais ils avaient atteint la veille leur plus haut niveau depuis respectivement 2011 et 2014.
Cette hausse des taux est également le signal que le marché obligataire devient plus rémunérateur, et qu'il concurrence désormais davantage le marché des actions.
"Les marchés actions ont profité (pendant des années) d'un afflux de capitaux car les taux ont été dérisoires. Alors que ces taux remontent, les capitaux vont au bout du compte moins se diriger vers les actifs boursiers risqués et davantage vers les bons du Trésor à court terme", a jugé Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors.
"La Fed est tombée sur la tête" a lâché le président américain après la clôture, s'en prenant une fois de plus à la politique de resserrement monétaire de la banque centrale.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a quant à lui accusé son plus fort recul depuis plus de deux ans, perdant 4,08%, à 7.422,05 points. L''indice élargi S&P 500 a abandonné 3,29% à 2.785,68 points.
Précédant les propos de Donald Trump prononcés peu avant la tenue d'un meeting en Pennsylvanie (nord-est), la porte-parole de la Maison Blanche avait tenu des propos rassurants.
"Les fondamentaux et l'avenir de l'économie américaine restent incroyablement forts", a affirmé Sarah Sanders soulignant "les succès historiques de la politique du président Trump", avec un taux de chômage au plus bas depuis près de 50 ans.
La chute de mercredi a été alimentée par une dégringolade des valeurs technologiques, traditionnel moteur de la hausse des indices, mais particulièrement malmenées depuis une semaine.
L'indice regroupant ces valeurs au sein du S&P 500 a ainsi perdu 4,77% mercredi et s'affiche désormais en baisse de plus de 8% depuis jeudi dernier.
"Les valeurs de la technologie souffrent car les gérants de portefeuille se détournent de ce secteur de croissance pour aller vers des entreprises qui présentent davantage de sécurité", voire vers d'autres produits financiers, a réagi Tom Cahill de Ventura Wealth Management.
Véritable champion à Wall Street, Apple a ainsi dégringolé mercredi de 4,63%, sa plus mauvaise séance depuis avril 2016.
- Commentaires troublants -
Cette fuite des investisseurs s'inscrit dans un contexte de fin de la politique très accommodante de la banque centrale américaine (Fed), engagée dans un processus de hausse des taux d'intérêt.
Ces relèvements de taux ont pour conséquence de renchérir le coût du crédit pour les ménages et les entreprises. Le président Donald Trump a encore critiqué les tours de vis de la banque centrale ces deux derniers jours.
"Les acteurs du marché s'attendent à une hausse des taux cette année et à plusieurs l'an prochain. Mais chaque nouveau commentaire de la Fed, à l'instar de ceux de Jerome Powell la semaine dernière, nous fait penser que l'institution va être encore plus agressive", a affirmé M. Cahill.
Les investisseurs ont été troublés par des commentaires mercredi dernier de M. Powell, le président de la Fed, estimant que la banque centrale était "encore très loin" du taux "neutre" auquel elle aspire, celui qui favorise la croissance sans nourrir de hausse des prix. Une façon de suggérer qu'il faut anticiper plusieurs remontées de taux dans les mois à venir.
Depuis, les taux d'emprunt américains, qui évoluent de concert avec les taux de la banque centrale, ont bondi.
Ils marquaient une pause mercredi, le taux sur la dette des Etats-Unis à 10 ans évoluant vers 21H00 GMT à 3,167% contre 3,206% la veille à la clôture, et celui à 30 ans à 3,346% contre 3,369% mardi soir. Mais ils avaient atteint la veille leur plus haut niveau depuis respectivement 2011 et 2014.
Cette hausse des taux est également le signal que le marché obligataire devient plus rémunérateur, et qu'il concurrence désormais davantage le marché des actions.
"Les marchés actions ont profité (pendant des années) d'un afflux de capitaux car les taux ont été dérisoires. Alors que ces taux remontent, les capitaux vont au bout du compte moins se diriger vers les actifs boursiers risqués et davantage vers les bons du Trésor à court terme", a jugé Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors.