Depuis trois ans, le nord du Togo a connu plusieurs attaques sur lesquelles les autorités togolaises communiquent rarement. Cette situation sécuritaire a entraîné des déplacements de populations dans la région des Savanes et, plus particulièrement, dans l'extrême nord-est.
L'Église catholique a mis en place en 2022 un comité pour aider les populations déplacées dont les besoins sont nombreux encore aujourd'hui. La priorité actuelle, ce sont les élèves déplacés. Un mois après la rentrée scolaire, il faut s'assurer qu'ils aillent à l'école. Or, les familles manquent de moyens et certaines écoles sont surchargées...
« Au début », c'était il y a deux à trois ans, lors des premiers déplacements de populations importants, dans la région des Savanes, en raison de la situation sécuritaire. Désormais, les déplacements sont sporadiques, par petits groupes. Les déplacés quittent les zones rurales, proches de la frontière avec le Burkina Faso, pour rejoindre des agglomérations, laissant derrière eux leurs sources de revenus. [RFI]