Le Premier ministre canadien Justin Trudeau n'a exclu mercredi aucune piste après qu'un avion de ligne ukrainien s'est écrasé en Iran faisant 176 morts, principalement des Iraniens et des Canadiens.
Interrogé par la presse à Ottawa pour savoir s'il excluait catégoriquement la possibilité que le Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines (UIA) ait été abattu, M. Trudeau a répondu: "Je ne peux pas".
"C'est dangereux de spéculer sur de possibles causes", a cependant ajouté le chef du gouvernement.
"Quelque chose de très inhabituel s'est produit" avec l'avion peu après le décollage normal de l'appareil de l'aéroport Imam Khomeiny de Téhéran, a indiqué de son côté Marc Garneau, ministre canadien des Transports.
"Quelque chose de soudain", a précisé M. Garneau, en se refusant lui aussi à spéculer sur de possibles causes de l'accident.
L'enquête pour tenter de déterminer les causes de l'accident incombera aux autorités iraniennes, conformément à la Convention de Chicago de l'Organisation de l'aviation civile internationale.
La convention stipule également que l'Etat où a été conçu et construit l'appareil (les Etats-Unis) et l'Etat de l'exploitant (l'Ukraine) "ont chacun la faculté de désigner un représentant accrédité qui participera à l'enquête".
Le Bureau de la sécurité des Transports du Canada (BST) a indiqué pour sa part qu'en vertu de ce même accord, "du fait que des citoyens canadiens ont perdu la vie", il a nommé un expert qui recevra et examinera les renseignements factuels rendus publics par le gouvernement iranien.
Marc Garneau a précisé que les autorités ukrainiennes avaient accepté l'offre d'assistance du BST canadien.
Il a également offert l'aide du Canada aux autorités iraniennes pour le décryptage des boîtes noires de l'appareil qui enregistrent toutes les données d'un vol, alors que Téhéran a déjà indiqué qu'il refusait de les remettre aux Américains. (AFP)
Interrogé par la presse à Ottawa pour savoir s'il excluait catégoriquement la possibilité que le Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines (UIA) ait été abattu, M. Trudeau a répondu: "Je ne peux pas".
"C'est dangereux de spéculer sur de possibles causes", a cependant ajouté le chef du gouvernement.
"Quelque chose de très inhabituel s'est produit" avec l'avion peu après le décollage normal de l'appareil de l'aéroport Imam Khomeiny de Téhéran, a indiqué de son côté Marc Garneau, ministre canadien des Transports.
"Quelque chose de soudain", a précisé M. Garneau, en se refusant lui aussi à spéculer sur de possibles causes de l'accident.
L'enquête pour tenter de déterminer les causes de l'accident incombera aux autorités iraniennes, conformément à la Convention de Chicago de l'Organisation de l'aviation civile internationale.
La convention stipule également que l'Etat où a été conçu et construit l'appareil (les Etats-Unis) et l'Etat de l'exploitant (l'Ukraine) "ont chacun la faculté de désigner un représentant accrédité qui participera à l'enquête".
Le Bureau de la sécurité des Transports du Canada (BST) a indiqué pour sa part qu'en vertu de ce même accord, "du fait que des citoyens canadiens ont perdu la vie", il a nommé un expert qui recevra et examinera les renseignements factuels rendus publics par le gouvernement iranien.
Marc Garneau a précisé que les autorités ukrainiennes avaient accepté l'offre d'assistance du BST canadien.
Il a également offert l'aide du Canada aux autorités iraniennes pour le décryptage des boîtes noires de l'appareil qui enregistrent toutes les données d'un vol, alors que Téhéran a déjà indiqué qu'il refusait de les remettre aux Américains. (AFP)