Paris - Un responsable de l'Office de lutte antifraude de l'Union européenne (Olaf), Vincent Sauvalère, a été inculpé mercredi à Paris d'escroquerie et de détournement de fonds publics dans une enquête liée à ses précédentes fonctions au sein du renseignement douanier français, a-t-on appris de source judiciaire.
Cette enquête porte sur des soupçons de collusion avec des informateurs, notamment après une saisie suspecte de café contrefait en 2015 au port du Havre (Nord-ouest).
Ex-numéro 2 de la Direction des opérations douanières (DOD) du service de renseignement des douanes en France, désormais patron de l'unité "tabac et contrefaçon" de l'Olaf, Vincent Sauvalère a été inculpé de "corruption passive", d'"escroquerie en bande organisée" et de "détournement de fonds publics", à l'issue de 48 heures de garde à vue.
"L'Olaf coopère pleinement avec les autorités belges et françaises dans cette enquête qui porte sur des faits antérieurs à l'arrivée de M. Sauvalère à l'Olaf", a affirmé à l'AFP un porte-parole du gendarme antifraude de l'UE, dont le siège est à Bruxelles.
Au cours de perquisitions effectuées en décembre 2016 au siège de la DOD du Havre, les gendarmes avaient trouvé plus de 700.000 euros dans une valise, environ 50.000 dans un fauteuil ainsi que 20.000 euros au domicile du chef de cette direction.
L'enquête porte notamment sur les conditions dans lesquelles 43 tonnes de café contrefait étaient arrivées au Havre dans un conteneur de 120 tonnes en juillet 2015 et sur le lien éventuel entre l'argent trouvé pendant la perquisition et cette saisie.
M. Sauvalère a quitté ses fonctions à la DOD le 1er septembre 2014 avant d'y être remplacé par Erwan Guilmin, qui a été lui-même inculpé en août 2017 dans cette enquête pour complicité d'importation en bande organisée de marchandise contrefaite, escroquerie en bande organisée et détournements de fonds publics.
En avril 2017, l'adjointe de M. Guilmin et le chef de l'antenne du Havre avaient déjà été inculpés, ainsi que trois indicateurs, dont un Serbe.
Ce dernier est notamment soupçonné d'avoir fait entrer des conteneurs de marchandises au port du Havre, en échange d'informations données à ses officiers traitants, avec la bénédiction de plusieurs cadres dirigeants du renseignement douanier, dont Vincent Sauvalère.
La question du rôle trouble de certains "indics" au sein des forces de l'ordre françaises, soulevée dans cette affaire, est au coeur de plusieurs enquêtes judiciaires.
Cette enquête porte sur des soupçons de collusion avec des informateurs, notamment après une saisie suspecte de café contrefait en 2015 au port du Havre (Nord-ouest).
Ex-numéro 2 de la Direction des opérations douanières (DOD) du service de renseignement des douanes en France, désormais patron de l'unité "tabac et contrefaçon" de l'Olaf, Vincent Sauvalère a été inculpé de "corruption passive", d'"escroquerie en bande organisée" et de "détournement de fonds publics", à l'issue de 48 heures de garde à vue.
"L'Olaf coopère pleinement avec les autorités belges et françaises dans cette enquête qui porte sur des faits antérieurs à l'arrivée de M. Sauvalère à l'Olaf", a affirmé à l'AFP un porte-parole du gendarme antifraude de l'UE, dont le siège est à Bruxelles.
Au cours de perquisitions effectuées en décembre 2016 au siège de la DOD du Havre, les gendarmes avaient trouvé plus de 700.000 euros dans une valise, environ 50.000 dans un fauteuil ainsi que 20.000 euros au domicile du chef de cette direction.
L'enquête porte notamment sur les conditions dans lesquelles 43 tonnes de café contrefait étaient arrivées au Havre dans un conteneur de 120 tonnes en juillet 2015 et sur le lien éventuel entre l'argent trouvé pendant la perquisition et cette saisie.
M. Sauvalère a quitté ses fonctions à la DOD le 1er septembre 2014 avant d'y être remplacé par Erwan Guilmin, qui a été lui-même inculpé en août 2017 dans cette enquête pour complicité d'importation en bande organisée de marchandise contrefaite, escroquerie en bande organisée et détournements de fonds publics.
En avril 2017, l'adjointe de M. Guilmin et le chef de l'antenne du Havre avaient déjà été inculpés, ainsi que trois indicateurs, dont un Serbe.
Ce dernier est notamment soupçonné d'avoir fait entrer des conteneurs de marchandises au port du Havre, en échange d'informations données à ses officiers traitants, avec la bénédiction de plusieurs cadres dirigeants du renseignement douanier, dont Vincent Sauvalère.
La question du rôle trouble de certains "indics" au sein des forces de l'ordre françaises, soulevée dans cette affaire, est au coeur de plusieurs enquêtes judiciaires.