« Je dirigerai l’enquête indépendante internationale en commençant par une visite en Turquie du 28 janvier au 3 février 2019 », a-t-elle déclaré dans un communiqué rendu public ce vendredi.
Elle sera notamment chargée d’évaluer les circonstances du crime et la nature ainsi que l’ampleur de l’implication des Etats et des individus responsables du meurtre. Dans cette enquête, Mme Callamard sera accompagnée de la baronne Helena Kennedy, et du professeur Duarte Nuno Vieira de l’Université portugaise de Coimbra.
« L’enquête cherchera également à identifier les moyens par lesquels les États peuvent renforcer le respect de leurs engagements internationaux en matière de protection du droit à la vie, de prévention des violations et de reddition des comptes », a déclaré Mme Callamard.
La Rapporteuse spéciale rendra compte de ses conclusions et recommandations au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies lors de la session de juin 2019.
Pour rappel, le journaliste saoudien Jamal Khashoggi s'était rendu au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, en Turquie, le 2 octobre 2018, pour y effectuer des démarches administratives. Sa fiancée turque, qui l’attendait à l’extérieur du consulat, ne l’a pas vu ressortir.
Le 19 octobre 2018 l’Arabie saoudite a reconnu que Jamal Khashoggi avait été tué à l’intérieur de son consulat à Istanbul. La disparition de Jamal Khashoggi a eu un retentissement mondial.
Le 25 octobre 2018, le Procureur général d’Arabie saoudite évoque pour la première fois un acte prémédité dans la mort de Jamal Khashoggi.
Le 26 octobre 2018, trois jours après son collègue David Kaye, Agnès Callamard, la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires avait appelé de nouveau à dilligenter une enquête internationale et pas uniquement limitée aux enquêtes que mènent chacune de leurs côtés, l’Arabie saoudite et la Turquie.
Le 4 janvier 2019, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme Michelle Bachelet avait estimé que le procès pénal en Arabie saoudite de personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi ne répondait pas aux exigences de l’enquête indépendante et internationale qu'elle avait réclamée. (news.un.org)
Elle sera notamment chargée d’évaluer les circonstances du crime et la nature ainsi que l’ampleur de l’implication des Etats et des individus responsables du meurtre. Dans cette enquête, Mme Callamard sera accompagnée de la baronne Helena Kennedy, et du professeur Duarte Nuno Vieira de l’Université portugaise de Coimbra.
« L’enquête cherchera également à identifier les moyens par lesquels les États peuvent renforcer le respect de leurs engagements internationaux en matière de protection du droit à la vie, de prévention des violations et de reddition des comptes », a déclaré Mme Callamard.
La Rapporteuse spéciale rendra compte de ses conclusions et recommandations au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies lors de la session de juin 2019.
Pour rappel, le journaliste saoudien Jamal Khashoggi s'était rendu au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, en Turquie, le 2 octobre 2018, pour y effectuer des démarches administratives. Sa fiancée turque, qui l’attendait à l’extérieur du consulat, ne l’a pas vu ressortir.
Le 19 octobre 2018 l’Arabie saoudite a reconnu que Jamal Khashoggi avait été tué à l’intérieur de son consulat à Istanbul. La disparition de Jamal Khashoggi a eu un retentissement mondial.
Le 25 octobre 2018, le Procureur général d’Arabie saoudite évoque pour la première fois un acte prémédité dans la mort de Jamal Khashoggi.
Le 26 octobre 2018, trois jours après son collègue David Kaye, Agnès Callamard, la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires avait appelé de nouveau à dilligenter une enquête internationale et pas uniquement limitée aux enquêtes que mènent chacune de leurs côtés, l’Arabie saoudite et la Turquie.
Le 4 janvier 2019, la Haut-Commissaire aux droits de l'homme Michelle Bachelet avait estimé que le procès pénal en Arabie saoudite de personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi ne répondait pas aux exigences de l’enquête indépendante et internationale qu'elle avait réclamée. (news.un.org)