Une seule semaine de campagne électorale avec un niveau de violence rarement égalé au cours des scrutins passés, c’est malheureusement une suite logique et implacable des événements qui se sont enchaînés depuis trois semaines. C’est monstrueux de le dire ainsi, mais c’est un quasi miracle que l’on en soit pour le moment « qu’à deux morts » uniquement ! A quels drames avons-nous échappé avec l’attaque nocturne du siège de Pastef à Yoff? Dans la langue de Barbarie à Saint-Louis ? A Mbour avec le choc frontal Pastef-Benno Bokk Yaakaar ?
Le bilan macabre de Tamba ne serait-il pas un premier aboutissement du manque d’implication incompréhensible de l’Etat dans la prise en charge et l’anticipation de tels événements ? Ne devrions-nous pas avoir peur eu égard aux deux semaines d’hostilités à vivre avant la date fatidique du 24 février qui, elle-même, est lourde de dangers potentiels ? On n’est pas sorti de l’auberge. En attendant, la question qui fâche est inévitable : où est l’Etat ?
Depuis l’éclatement des premières escarmouches, la volonté des autorités de mettre un terme à la traînée de poudre n’a jamais été concrètement mise en œuvre. Et cela est peut-être la rançon de la confusion des pouvoirs entre le parti (association privée) et l’Etat (bien public).
Dans cette élection présidentielle déjà ensanglantée, il est donc de première urgence que l’Etat impartial reprenne le pouvoir du monopole légitime de la violence en mettant au pas les groupuscules informels organisés au service de politiciens. Il aurait d’ailleurs été admirable que les quatre autres prétendants au fauteuil présidentiel fassent l’objet d’une sollicitude sécuritaire de la part des organes officiels spécialisés dans la protection rapprochée, à l’image des grandes démocraties auxquelles nos gouvernants aiment si souvent se référer, quand la comparaison les arrange.
Laisser pourrir la situation actuelle et s’en limiter à des menaces de type partisan ne fera que renforcer la détermination des uns et des autres à se protéger de toutes violences sur le terrain et favoriser des affrontements encore plus graves aux conséquences incalculables pour le pays tout entier.
Le bilan macabre de Tamba ne serait-il pas un premier aboutissement du manque d’implication incompréhensible de l’Etat dans la prise en charge et l’anticipation de tels événements ? Ne devrions-nous pas avoir peur eu égard aux deux semaines d’hostilités à vivre avant la date fatidique du 24 février qui, elle-même, est lourde de dangers potentiels ? On n’est pas sorti de l’auberge. En attendant, la question qui fâche est inévitable : où est l’Etat ?
Depuis l’éclatement des premières escarmouches, la volonté des autorités de mettre un terme à la traînée de poudre n’a jamais été concrètement mise en œuvre. Et cela est peut-être la rançon de la confusion des pouvoirs entre le parti (association privée) et l’Etat (bien public).
Dans cette élection présidentielle déjà ensanglantée, il est donc de première urgence que l’Etat impartial reprenne le pouvoir du monopole légitime de la violence en mettant au pas les groupuscules informels organisés au service de politiciens. Il aurait d’ailleurs été admirable que les quatre autres prétendants au fauteuil présidentiel fassent l’objet d’une sollicitude sécuritaire de la part des organes officiels spécialisés dans la protection rapprochée, à l’image des grandes démocraties auxquelles nos gouvernants aiment si souvent se référer, quand la comparaison les arrange.
Laisser pourrir la situation actuelle et s’en limiter à des menaces de type partisan ne fera que renforcer la détermination des uns et des autres à se protéger de toutes violences sur le terrain et favoriser des affrontements encore plus graves aux conséquences incalculables pour le pays tout entier.