La police nigériane a été placée en état d'alerte rouge et pourrait demander l'aide de l'armée après que des manifestations ont dégénéré dans certaines villes, faisant au moins trois morts, a déclaré l'inspecteur général de la police cité par des médias.
Certaines grandes villes, dont la capitale Abuja et Kano, dans le nord du pays, qui ont été le théâtre jeudi d'affrontements entre la police et les manifestants et de pillages, semblaient calmes au début de la journée de vendredi, alors que l'on s'attendait à ce que les manifestations se poursuivent, précise Zonebourse.
L'inspecteur général de la police nigériane, Kayode Egbetokun, a déclaré jeudi en fin de journée que la police s'était entièrement mobilisée et qu'elle était prête à répondre rapidement à toute nouvelle menace pour la sécurité et l'ordre publics.
"Au vu de la situation actuelle, la police nigériane a placé toutes ses unités en état d'alerte rouge", a souligné Egbetokun.
"La police est équipée pour répondre de manière appropriée à la situation actuelle et recevra l'aide d'autres agences de sécurité, y compris l'armée, si le besoin s'en fait sentir.
Les manifestants contestent les réformes économiques du président Bola Tinubu qui ont provoqué une inflation galopante, affaibli la monnaie et infligé des difficultés croissantes aux Nigérians ordinaires, souligne le même média.
Citant des organisations de la société civile, Africanews rapporte que 13 personnes auraient trouvé la mort lors de ces manifestations. [AA]