De nouveaux témoignages accablants pour Harvey Weinstein sont venus s'ajouter mardi à ceux déjà connus, dépeignant le producteur comme capable d'agression sexuelle mais aussi de viol, de manipulations et d'intimidation.
Après les révélations du New York Times jeudi qui avaient déclenché le scandale, l'actrice italienne Asia Argento et deux autres femmes ont assuré, dans un article du magazine "The New Yorker" paru mardi, avoir été violées par le magnat hollywoodien, dont les agissements supposés ont été dénoncés par Barack Obama et Hillary Clinton.
"Toutes les accusations de relations sexuelles non consenties sont réfutées par M. Weinstein", a commenté Sallie Hofmeister, sa porte-parole, dans une déclaration transmise à plusieurs médias américains.
Selon Asia Argento, la fille du réalisateur italien Dario Argento, le producteur aurait eu une relation sexuelle orale non consentie avec elle en 1997 dans une chambre d'hôtel de la Côte d'Azur.
Dans le même article, Lucia Evans, une actrice, accuse le producteur de l'avoir forcée à lui faire une fellation en 2004 et une autre jeune femme, qui a souhaité garder l'anonymat, l'accuse d'une relation sexuelle forcée.
Depuis les révélations du New York Times, Harvey Weinstein s'est mis en congé de sa maison de production, The Weinstein Company, dont le conseil d'administration l'a ensuite licencié, dimanche.
"Cela ne s'arrêtait pas. C'était un cauchemar", a déclaré au "New Yorker" Asia Argento, qui dit avoir été invitée par l'un des membres de l'équipe d'Harvey Weinstein, avant de se retrouver seule avec lui.
Dans l'article publié mardi sur le site du "New Yorker", elle explique que l'incident a été "un traumatisme horrible". "J'ai été abimée", dit-elle.
Elle raconte qu'Harvey Weinstein a insisté pour la voir, ce qu'elle accepté. Il a aussi eu d'autres relations sexuelles avec elle durant les cinq années suivantes. Elle les qualifie de consenties mais dit s'être sentie "obligée" de céder à ses avances.
L'article du "New Yorker" mentionne également d'autres actrices, notamment Rosanna Arquette et la Française Emma de Caunes. Les deux femmes évoquent des rencontres lors desquelles le producteur a tenté d'avoir une relation sexuelle avec elles, sans succès.
- 'Seconde chance' -
Dans un article du New York Times également publié mardi, Gwyneth Paltrow et Angelina Jolie décrivent des moments similaires, lors desquels elles ont refusé les avances très appuyées de celui qui est désormais le paria d'Hollywood après en avoir longtemps été l'un des rois.
Après l'incident impliquant Gwyneth Paltrow, Brad Pitt, qui était en couple avec l'actrice à l'époque, aurait demandé à Harvey Weinstein de ne plus jamais avoir de comportement équivoque avec elle, ce que l'acteur a confirmé au Times.
Le quotidien new-yorkais mentionne aussi l'actrice française Judith Godrèche.
Le producteur assure que toutes les femmes qui ont fait état publiquement, en déclinant leur identité, de relations sexuelles avec lui, étaient consentantes, a affirmé sa porte-parole Sallie Hofmeister.
"M. Weinstein a également confirmé qu'il n'y avait jamais eu de représailles contre des femmes qui avaient refusé ses avances", a-t-elle ajouté.
Actuellement en cours de traitement, selon sa porte-parole, Harvey Weinstein "espère que, s'il fait suffisamment de progrès, il se verra offrir une seconde chance."
- Obama 'dégoûté' -
Selon le "New Yorker", Harvey Weinstein lui-même, assisté des avocats et de son équipe de relations publiques a fait en sorte, depuis des décennies, que rien ne soit rendu public quant aux cas de harcèlement, d'agression ou de viols présumés.
L'auteur de l'article assure que le producteur aurait même demandé à Asia Argento, ces derniers mois, de produire un témoignage en sa faveur.
Le "New Yorker" a également publié mardi l'extrait d'un enregistrement réalisé par la police de New York effectué alors que Harvey Weinstein tentait d'attirer une mannequin italienne, Ambra Battilana Gutierrez dans sa chambre.
On y entend le discours insistant du producteur, entre menace et douceur, qui lui demande de "ne pas ruiner (leur) amitié pour cinq minutes" dans sa chambre.
Dans un communiqué publié mardi soir, Michelle et Barack Obama se sont dits "dégoûtés" par les accusations visant Harvey Weinstein. "Tout homme qui se comporte de manière dégradante avec les femmes doit être condamné et rendu responsable de ses actes, quelles que soient sa richesse et son statut", a écrit l'ancien président.
L'ancienne candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, s'est également déclarée mardi "choquée et écoeurée par les révélations sur Harvey Weinstein", qui a financé ses campagnes électorales et celles de nombreux démocrates depuis des années.
Georgina Chapman, la femme de Harvey Weinstein, a annoncé mardi soir dans un communiqué adressé au magazine People sa séparation avec le producteur.
"Le silence doit cesser pour rompre le cycle d'impunité du harcèlement sexuel et des agressions", a tweeté l'actrice Mira Sorvino, qui dit avoir vécu avec Harvey Weistein une scène similaire aux dizaines qui émergent depuis quelques jours. (AFP)
Après les révélations du New York Times jeudi qui avaient déclenché le scandale, l'actrice italienne Asia Argento et deux autres femmes ont assuré, dans un article du magazine "The New Yorker" paru mardi, avoir été violées par le magnat hollywoodien, dont les agissements supposés ont été dénoncés par Barack Obama et Hillary Clinton.
"Toutes les accusations de relations sexuelles non consenties sont réfutées par M. Weinstein", a commenté Sallie Hofmeister, sa porte-parole, dans une déclaration transmise à plusieurs médias américains.
Selon Asia Argento, la fille du réalisateur italien Dario Argento, le producteur aurait eu une relation sexuelle orale non consentie avec elle en 1997 dans une chambre d'hôtel de la Côte d'Azur.
Dans le même article, Lucia Evans, une actrice, accuse le producteur de l'avoir forcée à lui faire une fellation en 2004 et une autre jeune femme, qui a souhaité garder l'anonymat, l'accuse d'une relation sexuelle forcée.
Depuis les révélations du New York Times, Harvey Weinstein s'est mis en congé de sa maison de production, The Weinstein Company, dont le conseil d'administration l'a ensuite licencié, dimanche.
"Cela ne s'arrêtait pas. C'était un cauchemar", a déclaré au "New Yorker" Asia Argento, qui dit avoir été invitée par l'un des membres de l'équipe d'Harvey Weinstein, avant de se retrouver seule avec lui.
Dans l'article publié mardi sur le site du "New Yorker", elle explique que l'incident a été "un traumatisme horrible". "J'ai été abimée", dit-elle.
Elle raconte qu'Harvey Weinstein a insisté pour la voir, ce qu'elle accepté. Il a aussi eu d'autres relations sexuelles avec elle durant les cinq années suivantes. Elle les qualifie de consenties mais dit s'être sentie "obligée" de céder à ses avances.
L'article du "New Yorker" mentionne également d'autres actrices, notamment Rosanna Arquette et la Française Emma de Caunes. Les deux femmes évoquent des rencontres lors desquelles le producteur a tenté d'avoir une relation sexuelle avec elles, sans succès.
- 'Seconde chance' -
Dans un article du New York Times également publié mardi, Gwyneth Paltrow et Angelina Jolie décrivent des moments similaires, lors desquels elles ont refusé les avances très appuyées de celui qui est désormais le paria d'Hollywood après en avoir longtemps été l'un des rois.
Après l'incident impliquant Gwyneth Paltrow, Brad Pitt, qui était en couple avec l'actrice à l'époque, aurait demandé à Harvey Weinstein de ne plus jamais avoir de comportement équivoque avec elle, ce que l'acteur a confirmé au Times.
Le quotidien new-yorkais mentionne aussi l'actrice française Judith Godrèche.
Le producteur assure que toutes les femmes qui ont fait état publiquement, en déclinant leur identité, de relations sexuelles avec lui, étaient consentantes, a affirmé sa porte-parole Sallie Hofmeister.
"M. Weinstein a également confirmé qu'il n'y avait jamais eu de représailles contre des femmes qui avaient refusé ses avances", a-t-elle ajouté.
Actuellement en cours de traitement, selon sa porte-parole, Harvey Weinstein "espère que, s'il fait suffisamment de progrès, il se verra offrir une seconde chance."
- Obama 'dégoûté' -
Selon le "New Yorker", Harvey Weinstein lui-même, assisté des avocats et de son équipe de relations publiques a fait en sorte, depuis des décennies, que rien ne soit rendu public quant aux cas de harcèlement, d'agression ou de viols présumés.
L'auteur de l'article assure que le producteur aurait même demandé à Asia Argento, ces derniers mois, de produire un témoignage en sa faveur.
Le "New Yorker" a également publié mardi l'extrait d'un enregistrement réalisé par la police de New York effectué alors que Harvey Weinstein tentait d'attirer une mannequin italienne, Ambra Battilana Gutierrez dans sa chambre.
On y entend le discours insistant du producteur, entre menace et douceur, qui lui demande de "ne pas ruiner (leur) amitié pour cinq minutes" dans sa chambre.
Dans un communiqué publié mardi soir, Michelle et Barack Obama se sont dits "dégoûtés" par les accusations visant Harvey Weinstein. "Tout homme qui se comporte de manière dégradante avec les femmes doit être condamné et rendu responsable de ses actes, quelles que soient sa richesse et son statut", a écrit l'ancien président.
L'ancienne candidate démocrate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, s'est également déclarée mardi "choquée et écoeurée par les révélations sur Harvey Weinstein", qui a financé ses campagnes électorales et celles de nombreux démocrates depuis des années.
Georgina Chapman, la femme de Harvey Weinstein, a annoncé mardi soir dans un communiqué adressé au magazine People sa séparation avec le producteur.
"Le silence doit cesser pour rompre le cycle d'impunité du harcèlement sexuel et des agressions", a tweeté l'actrice Mira Sorvino, qui dit avoir vécu avec Harvey Weistein une scène similaire aux dizaines qui émergent depuis quelques jours. (AFP)