Washington - Les autorités américaines ont lancé une vaste campagne pour dissuader des entreprises de téléphonie mobile et d'accès à internet dans des pays alliés d'utiliser les équipements du Chinois Huawei Technologies, de crainte de donner à Pékin un accès à des informations sensibles, affirme vendredi le Wall Street Journal.
Des responsables gouvernementaux américains ont eu des réunions sur le sujet avec des homologues et des dirigeants d'entreprises de télécoms dans des pays où Huawei est déjà très implanté comme l'Allemagne, l'Italie ou encore le Japon, indique le quotidien, qui cite des sources anonymes ayant connaissance du dossier. Les Etats-Unis envisagent également de fournir une aide financière aux pays qui choisiraient de développer leurs réseaux sans avoir recours aux Chinois.
L'une des principales inquiétudes, selon ces sources, réside dans la sécurisation des communications des installations militaires américaines à l'étranger comme en Allemagne, en Italie et au Japon, où les militaires font usage des réseaux de communication locaux même s'ils disposent de moyens propres pour les échanges les plus sensibles.
Cette initiative, qui reflète les inquiétudes qui prédatent largement l'administration Trump, risquent d'ajouter encore aux tensions déjà vives entre les deux pays, que ce soit sur le plan commercial ou militaire.
Les mises en garde américaines coïncident avec l'avènement de réseaux 5G qui permettront de décupler les accès mobiles et ultra-rapides à internet et connecter d'innombrables objets du quotidien.
C'est cette interconnexion qui inquiète et fait craindre aux Américains notamment que l'utilisation d'équipements chinois ne facilite l'espionnage voire permette aux autorités chinoises de perturber ou même d'interrompre les communications.
Pour autant, il n'est pas sûr que Washington soit réellement entendu, faute d'alternative crédible, même si aux Etats-Unis Huawei a été plus ou moins banni après qu'un rapport du Congrès l'a désigné comme un risque pour la sécurité nationale.
Huawei domine le marché mondial des équipements de télécommunication avec une part de 22% contre 13% au Finlandais Nokia et 11% au Suédois Ericsson, selon les chiffres du quotidien.
"Il n'y a qu'un seul véritable fournisseur de matériel 5G pour le moment et c'est Huawei", a résumé Neil McRae, le responsable de l'architecture réseau de l'opérateur britannique BT, lors d'un événement organisé par le fabricant chinois cette semaine à Londres.
Huawei a toujours assuré de son indépendance et affirmé qu'elle n'avait jamais utilisé ses équipements pour espionner ou saboter les communications dans les pays où ses équipements sont utilisés. Elle a réagi dans un communiqué aux informations du Wall Street Journal, dans lequel elle affirme bénéficier de la confiance de ses clients et "être surprise par le comportement du gouvernement américain".
"Il ne faudrait pas encourager un gouvernement à agir en dehors de sa juridiction", a souligné Huawei.
Des responsables gouvernementaux américains ont eu des réunions sur le sujet avec des homologues et des dirigeants d'entreprises de télécoms dans des pays où Huawei est déjà très implanté comme l'Allemagne, l'Italie ou encore le Japon, indique le quotidien, qui cite des sources anonymes ayant connaissance du dossier.
L'une des principales inquiétudes, selon ces sources, réside dans la sécurisation des communications des installations militaires américaines à l'étranger comme en Allemagne, en Italie et au Japon, où les militaires font usage des réseaux de communication locaux même s'ils disposent de moyens propres pour les échanges les plus sensibles.
Cette initiative, qui reflète les inquiétudes qui prédatent largement l'administration Trump, risquent d'ajouter encore aux tensions déjà vives entre les deux pays, que ce soit sur le plan commercial ou militaire.
Les mises en garde américaines coïncident avec l'avènement de réseaux 5G qui permettront de décupler les accès mobiles et ultra-rapides à internet et connecter d'innombrables objets du quotidien.
C'est cette interconnexion qui inquiète et fait craindre aux Américains notamment que l'utilisation d'équipements chinois ne facilite l'espionnage voire permette aux autorités chinoises de perturber ou même d'interrompre les communications.
Pour autant, il n'est pas sûr que Washington soit réellement entendu, faute d'alternative crédible, même si aux Etats-Unis Huawei a été plus ou moins banni après qu'un rapport du Congrès l'a désigné comme un risque pour la sécurité nationale.
Huawei domine le marché mondial des équipements de télécommunication avec une part de 22% contre 13% au Finlandais Nokia et 11% au Suédois Ericsson, selon les chiffres du quotidien.
"Il n'y a qu'un seul véritable fournisseur de matériel 5G pour le moment et c'est Huawei", a résumé Neil McRae, le responsable de l'architecture réseau de l'opérateur britannique BT, lors d'un événement organisé par le fabricant chinois cette semaine à Londres.
Huawei a toujours assuré de son indépendance et affirmé qu'elle n'avait jamais utilisé ses équipements pour espionner ou saboter les communications dans les pays où ses équipements sont utilisés. Elle a réagi dans un communiqué aux informations du Wall Street Journal, dans lequel elle affirme bénéficier de la confiance de ses clients et "être surprise par le comportement du gouvernement américain".
"Il ne faudrait pas encourager un gouvernement à agir en dehors de sa juridiction", a souligné Huawei.