




Les familles d’opposants détenus depuis un an en Tunisie pour « complot contre la sécurité de l’État » et dont certains sont en grève de la faim, ont appelé mercredi les autorités à les libérer.
Depuis février 2023, plus de vingt opposants, hommes d’affaires et autres personnalités, ont été arrêtés en Tunisie, dont certains sont qualifiés de « terroristes » par le président tunisien Kaïs Saïed, qui détient les plein pouvoirs. Ils sont soupçonnés de « complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État ».
« Depuis un an, ils sont en prison sans aucun crime ou accusation, il s’agit d’une détention arbitraire et d’un crime contre l’humanité », a déclaré lors d’une conférence de presse à Tunis Ezzedine Hazgui, père de l’opposant incarcéré Jawhar Ben Mbarek...«
La grève de la faim commence a avoir des effets sur leur santé, mais ils insistent pour continuer », a affirmé lors de la conférence de presse l’avocate Dalila Msaddek, qui fait partie de leur comité de défense. [Jeune Afrique avec AFP]
ENQUETES & REPORTAGES - 11/01/2025 |